francis moury a écrit:
Sturges a fait ensuite d'excellentes choses : MAROONED [Les naufragés de l'espace], ICE STATION ZEBRA [Destination Zebra station polaire], CHINO
Cher Francis, je reconnais bien là votre incommensurable générosité, qui vous conduit à gratifier de quelque mérite ces superprodutions sans âme.
Ah la générosité : cette passion de l'âme toute cartésienne... le compliment me va droit au coeur même s'il est lisible comme aimable critique.
MAROONED a été réédité il y a quelques mois en zone 1 et je le testerai avec plaisir lorsqu'il sera disponible en zone 2, idem pour les autres s'ils arrivent un jour. Ce sera l'occasion d'argumenter réellement.
le trésor du pendu: j'aime bien. l'histoire est bien mené, assez prenante. Widmark est excellent dans ce rôle de sadique attaché de façon excessive à robert taylor. d'ailleurs, le film contient un arrière plan homo érotique assez intéréssant.
sturges se débrouille bien dans ce film. mais mon opinion, assez moyenne, de son talent ne changera pas.
John T. Chance a écrit :le trésor du pendu: j'aime bien. l'histoire est bien mené, assez prenante. Widmark est excellent dans ce rôle de sadique attaché de façon excessive à robert taylor. d'ailleurs, le film contient un arrière plan homo érotique assez intéréssant.
sturges se débrouille bien dans ce film. mais mon opinion, assez moyenne, de son talent ne changera pas.
(MP : ça veut dire midi pyrénées ?)
james possede le film, si ça t'interesse, envoie lui un MP (message privé)
Je vais finir par croire qu’en fait, je n’aime guère John Sturges hors des classiques Les Sept Mercenaires et La Grande Evasion. Après la découverte récente du morne Coup De Fouet En Retour, je me pose vraiment la question. Cela dit, Sept Secondes En Enfer trouve déjà plus grâce à mes yeux. A l’instar du Dernier Train De Gun Hill, je veux bien accorder de véritables qualités à cette "suite" de Règlements De Comptes A O.K. Corrall. Il y a effectivement le côté transitoire de l’œuvre entre son histoire classique et un regard nettement plus critique. Le film pose des choses intéressantes dans la peinture de son héros inflexible à la moral finalement douteuse et la place de la Justice dans sa quête vengeresse. En ce sens, Sturges conçoit quelques passages tendus et des éclats de violence assez choquants. La musique de Jerry Goldsmith rajoute également du poids au spectacle. Mais en dépit de tout cela, le long-métrage ne m’a jamais passionné. Le récit est décousu et enchaîne mollement ses séquences en mode pilotage automatique, sans grande progression dramatique. Hors de ses quelques moments d’inspiration, la mise en scène de Sturges ne m’a jamais captivé et je lui trouve dans le tableau d’ensemble un sérieux manque de poigne. Enfin bref, c’est un nouveau (relatif) échec
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
J'avais bien apprécié pour ma part, même si le souvenir demeure assez lointain au final.
J'avais été surpris par la sécheresse que contenait parfois la mise en scène carrée et efficace de Sturges et sa peinture noire de la condition humaine. De plus, un sacré casting y allait de son métier expérimenté.
