Clairement pas ce que Minnelli a fait de mieux à mon avis, surtout en raison d'une certaine lourdeur psychologique (Minnelli n'est pas Mankiewicz.. pour ce genre de sujet, j'entends ). J'aimerais le revoir pour en parler plus précisémment mais je me souviens d'une très belle mise en scène, d'une photo splendide et d'un casting impressionnant (le couple Taylor/Burton, Charles Bronson, Eva Marie Saint).Jeremy Fox a écrit :l'as tu revu récemment car il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ?Roy Neary a écrit : ou Le chevalier des sables.
Qu'en est-il ?
Festival international de La Rochelle : le programme
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- Zelda Zonk
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Salut à tous !
Un petit bonjour du Festival, entre deux films.
Je me régale
Faut dire que j'ai pris une carte 20 entrées et que je vais donc me faire une cure Minnelli.
Déjà vu trois Minnelli. En attendant un compte rendu détaillé de chaque film dans la rubrique appropriée, quelques impressions rapides.
- La femme modèle : génial, léger, aérien, un modèle de comédie romantique ; Gregory Peck et Lauren Baccal magnifiques ; le second rôle du "boxeur garde du corps" est hilarant ; j'ai adoré.
- Un américain à Paris : bien, mais j'aime beaucoup Gershwin, ce qui a son importance pour un tel film, je pense. Pas le transport escompté cependant. La vision de Tous en scène, Brigadoon ou Gigi me permettra sans doute de mieux jauger ce film.
- Les ensorcelés : superbe film sur l'envers du décors et l'âge d'or (mais impitoyable) d'Hollywood. Kirk Douglas et Lana Turner sont parfaits. Très belle photo noir et blanc.
Cet après-midi, petite infidélité à Minnelli : je vais voir un film chinois, récent : Le voleur de chevaux, dont tout le monde dit le plus grand bien ici.
L'ambiance est cinéphile, mais décontractée et bon enfant. La fréquentation est bonne. Beaucoup de monde un peu partout, et tous les âges (beaucoup de jeunes ce matin, à la projection de "Les ensorcelés", ce qui m'a fait très plaisir).
Grandes salles, grands écrans, VO systématiques, bref des conditions idéales.
...et je suis déjà conquis par Minnelli, un très grand cinéaste, en attendant d'autres coups de coeur (très impatient notamment de découvrir son Van Gogh).
A +
Un petit bonjour du Festival, entre deux films.
Je me régale
Faut dire que j'ai pris une carte 20 entrées et que je vais donc me faire une cure Minnelli.
Déjà vu trois Minnelli. En attendant un compte rendu détaillé de chaque film dans la rubrique appropriée, quelques impressions rapides.
- La femme modèle : génial, léger, aérien, un modèle de comédie romantique ; Gregory Peck et Lauren Baccal magnifiques ; le second rôle du "boxeur garde du corps" est hilarant ; j'ai adoré.
- Un américain à Paris : bien, mais j'aime beaucoup Gershwin, ce qui a son importance pour un tel film, je pense. Pas le transport escompté cependant. La vision de Tous en scène, Brigadoon ou Gigi me permettra sans doute de mieux jauger ce film.
- Les ensorcelés : superbe film sur l'envers du décors et l'âge d'or (mais impitoyable) d'Hollywood. Kirk Douglas et Lana Turner sont parfaits. Très belle photo noir et blanc.
Cet après-midi, petite infidélité à Minnelli : je vais voir un film chinois, récent : Le voleur de chevaux, dont tout le monde dit le plus grand bien ici.
L'ambiance est cinéphile, mais décontractée et bon enfant. La fréquentation est bonne. Beaucoup de monde un peu partout, et tous les âges (beaucoup de jeunes ce matin, à la projection de "Les ensorcelés", ce qui m'a fait très plaisir).
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...et je suis déjà conquis par Minnelli, un très grand cinéaste, en attendant d'autres coups de coeur (très impatient notamment de découvrir son Van Gogh).
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Vu.Tuck pendleton a écrit :Scorsese l'a cité parmi les 10 meilleurs films des années 90. Même s'il est sorti lors de la décénie qui a précédéeMemento a écrit :Cet après-midi, petite infidélité à Minnelli : je vais voir un film chinois, récent : Le voleur de chevaux, dont tout le monde dit le plus grand bien ici.
...et gros ennui.
C'est long, mais c'est long...
Ou alors c'est moi qui suis insensible au cinéma chinois.
Bref, Zzzzzzzzzz.
Vivement Minnelli demain, avec Le pirate et Celui par qui le scandale arrive.
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Les deux sont aussi réputés : ca dépend de ton humeur. Une mer de bonheur et de bons sentiments ou un mélodrame baroque bien noir, à toi de voirCaptainBlood a écrit :Je vais certainement faire un tour à la Rochelle samedi pour voir Van Gogh et Comme un torrent, par contre 2 films que je voulais voir sont diffusés en même temps: le Chant du Missouri et Celui par qui le scandale arrive, quel dilemme! A priori le Chant du Missouri est plus réputé, non?
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Je pense le contraire, le mélo ayant souvent été diffusé sur les chaines hertziennes alors que j'ai attendu une vingtaine d'année pour découvrir Meet me in St Louis mais maintenant, c'est peut être l'inverse effectivement.Bartlebooth a écrit :Si je ne m'abuse, Celui par qui le scandale arrive est plus rarement visible que le Chant du Missouri, et n'existe pas encore en dvd. Cela peut aussi peser dans la balance.
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Bien, petit compte rendu rapide de mes derniers visionnages, en attendant des développements plus conséquents (pas le temps pour l'instant) :
Le pirate : Un bonheur. Gene Kelly est un génie, c'est pas nouveau mais ça fait pas de mal de le rappeler. On insiste peut-être trop sur ses talents de danseur et on oublie parfois qu'il s'agit aussi d'un grand comédien. Ce film est un ravissement de bout en bout et les applaudissements ont été nourris en fin de projection. Personnellement, je le préfère à Un américain à Paris, les "deux comédies musicales" vues jusqu'à présent, mais il me reste à voir Gigi, Brigadoon et Tous en scène notamment. Si je mets des guillemets à "comédies musicales", c'est qu'il s'agit plus, à mon sens, de numéros de chant/dance à l'intérieur d'un film mais pas d'un "Musical" à proprement parler.
Celui par qui le scandale arrive : Un beau mélo, mais ce film n'est pas exempt de défauts : un peu long à se mettre en route, musique trop envahissante, notamment les violons sur chaque scène "dramatique", psychologie un peu trop appuyée (je préfère le Minelli qui a recours à la légèreté, à l'humour et à la finesse des dialogues, domaines dans lesquels il excelle). Rien de bien grave, loin de là, mais pour moi il ne se hisse pas au niveau des autres Minnelli vus jusqu'à présent. J'y reviendrai plus tard. A voir malgré tout.
Quinze jours ailleurs : Je reste sur ma faim, non pas parce ce n'est pas bon, loin s'en faut, mais parce que j'ai l'impression qu'il manquait très peu de choses pour faire de ce film un chef-d'oeuvre. Il s'agit en quelque sorte du pendant des Ensorcelés, mais on passe de Hollywood à Cinecitta. Ce film comporte certaines fulgurances, notamment la scène qui fait référence directe à Les ensorcelés ou la scène de la plage entre Kirk Douglas et sa conquête italienne (une beauté à couper le souffle), où l'on semble entendre la voix de Minnelli lui-même dans chaque ligne de dialogue (nombreux clins d'oeil à l'industrie du cinéma, aux producteurs, au système des studios, aux exigences des comédiens).
Malheureusement, ces fulgurances semblent fragmentées dans un ensemble peu cohérent et finalement non abouti. Les remarques de Bartlebooth à propos des problèmes rencontrés par Minnelli pour monter son film iraient donc dans ce sens et constitueraient sans doute une partie de l'explication : certaines scènes s'enchaînent mal, notamment vers la fin, on a même parfois l'impression qu'elles sont carrément coupées ou qu'il manque une partie du tableau. Dommage, vraiment dommage, car encore une fois le potentiel d'un tel film, tant dans l'interprétation, le sujet, le scénario ou la mise en scène était énorme et je trouve qu'il lui manque très peu de choses pour se hisser au niveau de Les ensorcelés.
Attention : ça reste néanmoins un bon film, et je vous invite vivement à le voir, si possible après Les ensorcelés.
Les quatre cavaliers de l'Apocalypse : Ici, je ne m'étendrai pas très longtemps. C'est le premier Minnelli que je n'aime pas. Grosse déception. Je n'ai jamais retrouvé le style du maître et les acteurs semblaient s'ennuyer autant que moi.
Voilà ! Demain, Gigi et Brigadoon au programme.
Le pirate : Un bonheur. Gene Kelly est un génie, c'est pas nouveau mais ça fait pas de mal de le rappeler. On insiste peut-être trop sur ses talents de danseur et on oublie parfois qu'il s'agit aussi d'un grand comédien. Ce film est un ravissement de bout en bout et les applaudissements ont été nourris en fin de projection. Personnellement, je le préfère à Un américain à Paris, les "deux comédies musicales" vues jusqu'à présent, mais il me reste à voir Gigi, Brigadoon et Tous en scène notamment. Si je mets des guillemets à "comédies musicales", c'est qu'il s'agit plus, à mon sens, de numéros de chant/dance à l'intérieur d'un film mais pas d'un "Musical" à proprement parler.
Celui par qui le scandale arrive : Un beau mélo, mais ce film n'est pas exempt de défauts : un peu long à se mettre en route, musique trop envahissante, notamment les violons sur chaque scène "dramatique", psychologie un peu trop appuyée (je préfère le Minelli qui a recours à la légèreté, à l'humour et à la finesse des dialogues, domaines dans lesquels il excelle). Rien de bien grave, loin de là, mais pour moi il ne se hisse pas au niveau des autres Minnelli vus jusqu'à présent. J'y reviendrai plus tard. A voir malgré tout.
Quinze jours ailleurs : Je reste sur ma faim, non pas parce ce n'est pas bon, loin s'en faut, mais parce que j'ai l'impression qu'il manquait très peu de choses pour faire de ce film un chef-d'oeuvre. Il s'agit en quelque sorte du pendant des Ensorcelés, mais on passe de Hollywood à Cinecitta. Ce film comporte certaines fulgurances, notamment la scène qui fait référence directe à Les ensorcelés ou la scène de la plage entre Kirk Douglas et sa conquête italienne (une beauté à couper le souffle), où l'on semble entendre la voix de Minnelli lui-même dans chaque ligne de dialogue (nombreux clins d'oeil à l'industrie du cinéma, aux producteurs, au système des studios, aux exigences des comédiens).
Malheureusement, ces fulgurances semblent fragmentées dans un ensemble peu cohérent et finalement non abouti. Les remarques de Bartlebooth à propos des problèmes rencontrés par Minnelli pour monter son film iraient donc dans ce sens et constitueraient sans doute une partie de l'explication : certaines scènes s'enchaînent mal, notamment vers la fin, on a même parfois l'impression qu'elles sont carrément coupées ou qu'il manque une partie du tableau. Dommage, vraiment dommage, car encore une fois le potentiel d'un tel film, tant dans l'interprétation, le sujet, le scénario ou la mise en scène était énorme et je trouve qu'il lui manque très peu de choses pour se hisser au niveau de Les ensorcelés.
Attention : ça reste néanmoins un bon film, et je vous invite vivement à le voir, si possible après Les ensorcelés.
Les quatre cavaliers de l'Apocalypse : Ici, je ne m'étendrai pas très longtemps. C'est le premier Minnelli que je n'aime pas. Grosse déception. Je n'ai jamais retrouvé le style du maître et les acteurs semblaient s'ennuyer autant que moi.
Voilà ! Demain, Gigi et Brigadoon au programme.
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Je pense aussi que la "psychologie" personnage d'Elizabeth Taylor dans Le Chevalier des sables manque singulièrement de finesse mais je trouve la dramaturgie du film réussie et il recèle de très beaux moments.
N'aimant pas Meet me in St Louis , je te conseille de voir Celui par qui le scandale arrive dont j'ai un souvenir formidable. Très très beau.
The four horsemen, bof malgré une superbe scène d'introduction.
N'aimant pas Meet me in St Louis , je te conseille de voir Celui par qui le scandale arrive dont j'ai un souvenir formidable. Très très beau.
The four horsemen, bof malgré une superbe scène d'introduction.
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Je n'ai vu que Celui par qui le scandale arrive pour l'instant (voir avis plus haut), mais il semble en effet que Le chant du Missouri soit plus réputé (meilleures critiques dans l'ensemble).CaptainBlood a écrit :Je vais certainement faire un tour à la Rochelle samedi pour voir Van Gogh et Comme un torrent, par contre 2 films que je voulais voir sont diffusés en même temps: le Chant du Missouri et Celui par qui le scandale arrive, quel dilemme! A priori le Chant du Missouri est plus réputé, non?
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Par contre si Captain Blood n'apprécie pas les comédies musicales dans l'ensemble, qu'il passe son chemin au profit du Mitchum.Memento a écrit :Je n'ai vu que Celui par qui le scandale arrive pour l'instant (voir avis plus haut), mais il semble en effet que Le chant du Missouri soit plus réputé (meilleures critiques dans l'ensemble).CaptainBlood a écrit :Je vais certainement faire un tour à la Rochelle samedi pour voir Van Gogh et Comme un torrent, par contre 2 films que je voulais voir sont diffusés en même temps: le Chant du Missouri et Celui par qui le scandale arrive, quel dilemme! A priori le Chant du Missouri est plus réputé, non?
Sait-on jamais : http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd ... _louis.htm