Deborah Kerr (1921 - 2007)
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Toujours avec la superbe Deborah (partenaire préférée de Robert Mitchum) on aimerait bien voir un inédit à la distribution sympathique PLEASE,BELIEVE ME (1950) de Norman Taurog avec Robert Walker, Mark Stevens,Peter Lawford,James Whitmore,J.Carrol Naish.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Love on the Dole (1941, John Baxter) avec Deborah Kerr, Clifford Evans, George Carney et Mary Merrall
La famille Hardcastle vit difficilement dans le nord de l'Angleterre. Le père et le fils perdent leur emploi à la mine. La fille Sally (D. Kerr) rencontre un militant du parti travailliste Larry (C. Evans) et en tombe amoureuse...
Love on the Dole (littéralement: l'amour au chômage) offre à Deborah Kerr un de ses tous premiers rôles importants à l'écran. Ce film anglais s'attache à la vie extrêmement difficile des mineurs du nord de l'Angleterre dans le Lancashire. Nous sommes au début des années 30 et de nombreux ouvriers et mineurs sont licenciés. Le magasin du prêteur sur gages ne désemplit pas car personne n'arrive à boucler ses fins de mois. Quand brusquement le fils gagne une petite somme en pariant aux courses, ils regardent tous médusés ces 20 livres qui leur paraissent extraordinaires. L'argent est vite depensé pour de courtes vacances à Blackpool (cette cité balnéaire du Nord à l'atmosphère très particulière) par le garçon et sa petite amie. Ils découvrent la salle de bains de l'hôtel sidérés par ce luxe inoui pour eux. Certes, le film offre une vision noire de cette Angleterre laborieuse qui n'a aucun espoir de s'en sortir. Deborah Kerr, qui a l'air presque adolescente, est une fille courageuse qui résiste aux avances du riche bookmaker local qu'elle méprise. Elle devra nénanmoins accepter de se vendre pour sauver sa famille de l'indigence. Loin du futur glamour hollywoodien, elle est une fille de la classe ouvrière tout à fait crédible. Le film est sans fioritures mais excellement interprété par de bons acteurs britanniques, en particulier, les quatre commères de la ville minière qui se retrouvent autour d'un petit verre pour discuter des potins du jour. En cette année 1941, comme l'indique le générique final, la Grande-Bretagne rêve de jours meilleurs, après la guerre, quand les simples citoyens seront traités avec plus de décence par un gouvernement qui ne taillera plus dans les dépenses sociales. Le DVD publié en GB n'a pas de ST. (Attention ! Tous les acteurs parlent avec un fort accent du Nord qui n'est pas du tout facile à comprendre.)
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
La femme rêvée, Dream Wife (1953) - Sidney Sheldon
Un homme d'affaires suite à une dispute avec sa fiancée décide d'épouser la princesse du Burdistan, pays avec lequel doit se signer un accord pétrolier.
Sidney Sheldon est surtout connu comme scénariste et romancier mais il est passé par trois fois derrière la caméra, et cette femme rêvée est sa première réalisation. A travers une gentille critique des moeurs "burkistanaises" qui s'apparentent à celles des pays arabes avec une femme totalement effacée et soumise, le film offre surtout un support pour permettre à Cary Grant et Deborah Kerr de s'amuser, le premier en homme 'macho" qui en a marre des "courbettes" imposées devant les femmes, la seconde en femme d'affaires libérée et qui ne cherche qu'à transformer la princesse en femme libre. Il y a aussi Walter Pidgeon dans un rôle très effacé, et la jeune Betta Saint John dans ce rôle de princesse qui va apprendre à devenir une femme libre oubliant ses traditions. Il y a quelques scènes drôles comme l'arrivée de la dot ou encore les ravages que crée l'innocence de la jeune femme. On apprécie Cary Grant qui fait du Cary Grant et Deborah Kerr toujours aussi classe ! Un film certes mineur, mais agréable à voir !
Un homme d'affaires suite à une dispute avec sa fiancée décide d'épouser la princesse du Burdistan, pays avec lequel doit se signer un accord pétrolier.
Sidney Sheldon est surtout connu comme scénariste et romancier mais il est passé par trois fois derrière la caméra, et cette femme rêvée est sa première réalisation. A travers une gentille critique des moeurs "burkistanaises" qui s'apparentent à celles des pays arabes avec une femme totalement effacée et soumise, le film offre surtout un support pour permettre à Cary Grant et Deborah Kerr de s'amuser, le premier en homme 'macho" qui en a marre des "courbettes" imposées devant les femmes, la seconde en femme d'affaires libérée et qui ne cherche qu'à transformer la princesse en femme libre. Il y a aussi Walter Pidgeon dans un rôle très effacé, et la jeune Betta Saint John dans ce rôle de princesse qui va apprendre à devenir une femme libre oubliant ses traditions. Il y a quelques scènes drôles comme l'arrivée de la dot ou encore les ravages que crée l'innocence de la jeune femme. On apprécie Cary Grant qui fait du Cary Grant et Deborah Kerr toujours aussi classe ! Un film certes mineur, mais agréable à voir !
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
La reine Vierge, Young Bess (1953)
Evocation de la relation amoureuse entre la toute jeune Elisabeth future reine d'Angleterre et sir Thomas Seymour
George Sidney qui réalisa l'année précédente Scaramouche retrouve son acteur vedette Stewart Granger pour cette évocation de la vie de la jeune Elisabeth d'Angleterre. Alors que sa soeur Marie meurt, deux serviteurs évoquent un épisode amoureux de la jeune Elisabeth qui dans les faits réels avaient quatorze ans, mais une telle aventure même si tout est édulcoré, et tourné en grande histoire d'amour pure ne pouvait avoir une interprète de l'âge réel d'Elisabeth ! Ici Thomas Seymour est présenté comme le héros sympathique qui épouse Catherine Parr, dernière épouse d'Henri VIII par amour, alors que dans l'histoire ce n'était que l'ambition dévorante de l'homme qui présidait à toutes ses décisions. Il est tout de même à noter que l'on semble évoquer une nuit d'amour entre Elisabeth et Thomas Seymour, avec tous les clichés raccourcis de l'époque.
Le film est donc une reconstitution assez intéressante de la vie de la future reine d'Angleterre avec ce long flashback, on apprécie le travail de décorateurs, de costumiers, on admire les couleurs, et on passe sur les incohérences ou les approximations comme cet Edouard VI qui paraît en pleine forme alors que c'était un jeune garçon chétif dont on connaissait la fragilité, même si celle-ci est évoquée. Le film repose aussi sur l'apparition de Charles Laughton qui reprend son rôle d'Henry VIII avec sa truculence et un certain humour comme ses caresses sur les cous de ses épouses décapitées dont naturellement Ann Boleyn, mère d'Elisabeth. Il y aussi tous ces aller et retours pour Hartley demeure d'Elisabeth qui passe son temps à perdre et retrouver sa légitimité d'héritière.
Deborah Kerr campe une lumineuse mais fragile Catherine Parr, dernière épouse du roi et dont le rôle est assez effacé. Sa mort survient sans que l'on sache pourquoi, évidemment cela aurait été choquant un homme adultère, qui perdait sa femme suite à ses couches ! Le film repose sur Jean Simmons superbement filmée qui est l'épouse de Stewart Granger à la vie et est âgé de 23 ans, elle fait une très belle prestation en jeune femme rebelle, forte qui deviendra la fameuse Elisabeth 1ère.
George Sidney réalise ici une très belle fresque historique basée sur un épisode méconnu mais qui permettait de réunir le couple Simmons/Granger devant les écrans
Evocation de la relation amoureuse entre la toute jeune Elisabeth future reine d'Angleterre et sir Thomas Seymour
George Sidney qui réalisa l'année précédente Scaramouche retrouve son acteur vedette Stewart Granger pour cette évocation de la vie de la jeune Elisabeth d'Angleterre. Alors que sa soeur Marie meurt, deux serviteurs évoquent un épisode amoureux de la jeune Elisabeth qui dans les faits réels avaient quatorze ans, mais une telle aventure même si tout est édulcoré, et tourné en grande histoire d'amour pure ne pouvait avoir une interprète de l'âge réel d'Elisabeth ! Ici Thomas Seymour est présenté comme le héros sympathique qui épouse Catherine Parr, dernière épouse d'Henri VIII par amour, alors que dans l'histoire ce n'était que l'ambition dévorante de l'homme qui présidait à toutes ses décisions. Il est tout de même à noter que l'on semble évoquer une nuit d'amour entre Elisabeth et Thomas Seymour, avec tous les clichés raccourcis de l'époque.
Le film est donc une reconstitution assez intéressante de la vie de la future reine d'Angleterre avec ce long flashback, on apprécie le travail de décorateurs, de costumiers, on admire les couleurs, et on passe sur les incohérences ou les approximations comme cet Edouard VI qui paraît en pleine forme alors que c'était un jeune garçon chétif dont on connaissait la fragilité, même si celle-ci est évoquée. Le film repose aussi sur l'apparition de Charles Laughton qui reprend son rôle d'Henry VIII avec sa truculence et un certain humour comme ses caresses sur les cous de ses épouses décapitées dont naturellement Ann Boleyn, mère d'Elisabeth. Il y aussi tous ces aller et retours pour Hartley demeure d'Elisabeth qui passe son temps à perdre et retrouver sa légitimité d'héritière.
Deborah Kerr campe une lumineuse mais fragile Catherine Parr, dernière épouse du roi et dont le rôle est assez effacé. Sa mort survient sans que l'on sache pourquoi, évidemment cela aurait été choquant un homme adultère, qui perdait sa femme suite à ses couches ! Le film repose sur Jean Simmons superbement filmée qui est l'épouse de Stewart Granger à la vie et est âgé de 23 ans, elle fait une très belle prestation en jeune femme rebelle, forte qui deviendra la fameuse Elisabeth 1ère.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
J'ai épousé un français (Count Your Blessings) - Jean Negulesco - 1959
Lors de la guerre, en Angleterre, Charles de Valhubert (Rossano Brazzi), capitaine français, épouse Grace Allingham (Deborah Kerr) aristocrate anglaise. La lune de miel ne dure pas longtemps, quelques jours après leur mariage, Charles rejoint le front. Neuf mois plus tard Grace donne naissance à un garçon, grâce à cet enfant elle va tenir jusqu'au retour de son mari au bout de neuf ans. Celui-ci décide d'emmener sa petite famille vivre à Paris.
Tout était réuni pour en faire une comédie sympathique, sans prétention, ayant comme thème le choc de deux cultures : une actrice écossaise jouant une anglaise, un comédien italien jouant un français, et enfin Maurice Chevalier apportant la "vraie" touche française. Malheureusement c'est une très grosse déception car malgré une Deborah Kerr qui démontre, encore une fois, qu'elle est très à l'aise dans la comédie, son partenaire, Rossano Brazzi, ne peut en dire autant. Peu crédible dans le rôle du séducteur français, il semble bien pâle face à l'actrice et même face à Maurice Chevalier Le film ne décolle pour ainsi dire jamais, l'ennui arrive très rapidement et se clôt sur un final proche du ridicule où l'on se demande si cette scène existe dans le scénario. Un film vraiment dispensable dans la filmographie de Deborah Kerr...
Lors de la guerre, en Angleterre, Charles de Valhubert (Rossano Brazzi), capitaine français, épouse Grace Allingham (Deborah Kerr) aristocrate anglaise. La lune de miel ne dure pas longtemps, quelques jours après leur mariage, Charles rejoint le front. Neuf mois plus tard Grace donne naissance à un garçon, grâce à cet enfant elle va tenir jusqu'au retour de son mari au bout de neuf ans. Celui-ci décide d'emmener sa petite famille vivre à Paris.
Tout était réuni pour en faire une comédie sympathique, sans prétention, ayant comme thème le choc de deux cultures : une actrice écossaise jouant une anglaise, un comédien italien jouant un français, et enfin Maurice Chevalier apportant la "vraie" touche française. Malheureusement c'est une très grosse déception car malgré une Deborah Kerr qui démontre, encore une fois, qu'elle est très à l'aise dans la comédie, son partenaire, Rossano Brazzi, ne peut en dire autant. Peu crédible dans le rôle du séducteur français, il semble bien pâle face à l'actrice et même face à Maurice Chevalier Le film ne décolle pour ainsi dire jamais, l'ennui arrive très rapidement et se clôt sur un final proche du ridicule où l'on se demande si cette scène existe dans le scénario. Un film vraiment dispensable dans la filmographie de Deborah Kerr...
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Bonjour à tous
Pouuriez vous m'indiquer ou je pourrais trouver le DVD de "Count your blessings"?
Merci d'avance!
La bande annonce de ce film est visible sur
Pouuriez vous m'indiquer ou je pourrais trouver le DVD de "Count your blessings"?
Merci d'avance!
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
A priori le film n'existe pas en DVD que ce soit de l'autre coté de la Manche ou de l'Atlantique...ou alors dans une version qui ne semble pas très légale sur blujay.com.
Sinon le film a été diffusé sur TCM lors de l'intégrale Deborah Kerr en septembre.
Sinon le film a été diffusé sur TCM lors de l'intégrale Deborah Kerr en septembre.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Si la scène finale est totalement ridicule, le film est une sympathique comédie. Evidemment prendre Rossano Brazzi pour jouer un français semble bizarre, surtout que le tempérament enflammé et cavaleur du personnage semble plus proche du séducteur italien, que du français séducteur. Mais le film arrive à fonctionner par moment, Deborah Kerr est sans doute trop classe et possède une trop forte personnalité pour qu'on arrive totalement à croire à son amour fou pour un homme avec qui elle n'a passé finalement que trois jours avant neuf ans de séparation. Beaucoup moins déçue que Flavia et même plutôt charmée par cette petite comédie, même si une fois encore ce final pseudo-révolutionnaire est stupide, mais sans doute cela correspond-il à une vision américaine de la France, même si pour une fois on échappe au béret et au Paris de studio, le film ayant réellement été tourné dans la capitale.Flavia a écrit :J'ai épousé un français (Count Your Blessings) - Jean Negulesco - 1959
Lors de la guerre, en Angleterre, Charles de Valhubert (Rossano Brazzi), capitaine français, épouse Grace Allingham (Deborah Kerr) aristocrate anglaise. La lune de miel ne dure pas longtemps, quelques jours après leur mariage, Charles rejoint le front. Neuf mois plus tard Grace donne naissance à un garçon, grâce à cet enfant elle va tenir jusqu'au retour de son mari au bout de neuf ans. Celui-ci décide d'emmener sa petite famille vivre à Paris.
Tout était réuni pour en faire une comédie sympathique, sans prétention, ayant comme thème le choc de deux cultures : une actrice écossaise jouant une anglaise, un comédien italien jouant un français, et enfin Maurice Chevalier apportant la "vraie" touche française. Malheureusement c'est une très grosse déception car malgré une Deborah Kerr qui démontre, encore une fois, qu'elle est très à l'aise dans la comédie, son partenaire, Rossano Brazzi, ne peut en dire autant. Peu crédible dans le rôle du séducteur français, il semble bien pâle face à l'actrice et même face à Maurice Chevalier Le film ne décolle pour ainsi dire jamais, l'ennui arrive très rapidement et se clôt sur un final proche du ridicule où l'on se demande si cette scène existe dans le scénario. Un film vraiment dispensable dans la filmographie de Deborah Kerr...
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Je suis ravie qu'il t'ait plu, Deborah Kerr s'en sort bien (comme d'habitude) . J'ai tenu grâce à elle, la fin du film vaut son pesant de cacahuètes.
Dernière modification par Flavia le 16 oct. 11, 21:21, modifié 4 fois.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Je dois avouer que la fin tue tout le reste du film ! En plus elle est assez incompréhensible quelque part, prendre ce gamin comme symbole d'une "révolution" semble totalement mais totalement ridicule ! Maintenant je dois avouer avoir toujours eu un faible pour Rossano Brazzi !Flavia a écrit :Je suis ravie qu'il t'ai plu, Deborah Kerr s'en sort bien (comme d'habitude) . J'ai tenu grâce à elle, la fin du film vaut son pesant de cacahuètes
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Je comprends que tu aies apprécié le film, il y a Rossano Brazzi
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
L'un(e) d'entre vous auarit il ( elle ) enregistre ce film lors de son passage sur TCM?
Merci d'avance
Merci d'avance
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
L'oeil du malin - Jack Lee Thompson - 1966
En Dordogne, l’épouse d’un châtelain découvre que son mari se livre en secret à des rituels sataniques avec ses domestiques.
En Dordogne, l’épouse d’un châtelain découvre que son mari se livre en secret à des rituels sataniques avec ses domestiques.
Jack Lee Thompson, qui est connu pour avoir réalisé "Les canons de Navarone" et "Les nerfs à vif", tente avec L'oeil du malin une incursion dans le domaine du fantastique/horreur, et c'est un désastre. Au lieu de développer subtilement une atmosphère angoissante, il s'obstine à filmer, pendant 90 longues minutes, un film dont le scénario est confus (pour ne pas dire sans queue ni tête) et qui s'enlise dans une présentation d'un trop grand nombre de personnages. Malgré son casting qui annonçait quelque chose d'intéressant (David Niven, Deborah Kerr, Sharon Tate et Donald Pleasance), on se retrouve perdu très rapidement, on n'arrive pas à s'intéresser au film et on se demande sincèrement que viennent faire ici de tels acteurs. Les scènes tombent à plat et aucune d'elles n'apportent le frisson tant attendu. Dans un chef d'oeuvre comme "Les Innocents", la mise en scène du film servait parfaitement son histoire et on ressentait une angoisse tout le long du film. Deborah Kerr y était parfaite tout comme les jeunes enfants qui jouaient avec elle. Dans L'oeil du malin, le jeune garçon est insupportable et chacun des acteurs joue dans son coin comme s'il n'avait qu'une durée de présence à l'écran bien définie. Très grosse déception et franchement dispensable pour celui qui cherche à découvrir la filmographie de Deborah Kerr.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Flavia a écrit :L'oeil du malin - Jack Lee Thompson - 1966
c'est un désastre.
Je n'émettrais pas un avis aussi tranché sur le film.
C'est vrai que Jack Lee Thompson n'arrive pas à rendre son histoire dérangeante, malgré un sujet qui s'y prêtait bien.
Mais le film est quand même visuellement superbe. L'histoire se laisse suivre et j'ai trouvé l'interprétation de qualité (je ne me souviens plus trop du gamin, mais il ne m'a pas dérangé outre mesure).
Ce n'est pas Les Innocents, c'est sûr, mais le résultat est loin d'être honteux.
C'est vrai que Jack Lee Thompson n'arrive pas à rendre son histoire dérangeante, malgré un sujet qui s'y prêtait bien.
Mais le film est quand même visuellement superbe. L'histoire se laisse suivre et j'ai trouvé l'interprétation de qualité (je ne me souviens plus trop du gamin, mais il ne m'a pas dérangé outre mesure).
Ce n'est pas Les Innocents, c'est sûr, mais le résultat est loin d'être honteux.
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Re: Deborah Kerr (1921 - 2007)
Le moins que l'on puisse dire est que David Niven ne s'y montre pas vraiment à son affaire.
Le problème étant que le film tente de faire passer un scénario un peu ridicule en le traitant le plus sérieusement du monde; ce qui donne un film sérieusement ridicule.
Le problème étant que le film tente de faire passer un scénario un peu ridicule en le traitant le plus sérieusement du monde; ce qui donne un film sérieusement ridicule.