Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Supfiction
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Re: Les Affameurs - Bend of the river (Anthony Mann - 1952)

Message par Supfiction »

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Alexandre Angel
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Re: Les Affameurs - Bend of the river (Anthony Mann - 1952)

Message par Alexandre Angel »

Cool
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Les Affameurs - Bend of the river (Anthony Mann - 1952)

Message par Jeremy Fox »

Je crois que désormais, à la question "si vous ne deviez emmener qu'un seul western sur une île déserte", ce serait celui-ci.
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Alexandre Angel
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Re: Les Affameurs - Bend of the river (Anthony Mann - 1952)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Je crois que désormais, à la question "si vous ne deviez emmener qu'un seul western sur une île déserte", ce serait celui-ci.
Je rêve d'une belle restauration de L'Appât qui reste mon préféré de Mann et dont le dvd existant (du moins en Z2) dans la collection FNAC (boitier gris) n'est pas à la hauteur. Il faut faire quelque chose!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Max Schreck »

Second des cinq westerns de la collaboration Anthony Mann/James Stewart. On y croise un Arthur Kennedy éblouissant, qui forme avec Stewart un chouette duo très attachant. Les deux hommes ont un passé de bandit, ils connaissent la valeur l'un de l'autre sans se juger uniquement sur leurs erreurs. J'ai une vrai affection pour ces westerns où les personnages charient avec eux le poids du passé, se faisant reconnaître partout où ils passent parce que leur nom est quasiment déjà entré dans la légende. La seule fausse note serait peut-être le rôle ingrat et assez inutile de Rock Hudson, que l'acteur tout jeunôt ne parvient jamais à transcender.

Derrière la passionnante description, presque documentaire dans son observation, de la difficile vie des pionniers, et au-delà du film d'aventure trépidant, Mann trouve ici le terrain idéal pour une réflexion aussi simple que profonde sur la dualité humaine, la corruption des cœurs (causée ici par la découverte de l'or) et le droit à l'amendement. Ce que j'adore chez ce cinéaste, c'est sa façon de faire soudain surgir la cruauté et la violence la plus inattendue dans un film au rythme a priori si paisible. On pourra à la rigueur regretter que le suspense disparaisse un peu dans le dernier quart du film, s'acheminant alors vers un happy end sans surprise. Un très beau film, riche en émotions et en chaleur humaine.
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Watkinssien »

Max Schreck a écrit : La seule fausse note serait peut-être le rôle ingrat et assez inutile de Rock Hudson, que l'acteur tout jeunôt ne parvient jamais à transcender.
Sa présence a marché sur moi, d'ailleurs s'il n'y avait pas l'aura ne serait-ce que physique de l'acteur, le personnage pourrait paraître un peu plus insignifiant en effet. D'ailleurs, il faisait partie un petit peu de la famille westernienne de Mann puisqu'il se faisait déjà remarquer dans ce chef-d'oeuvre qu'est Winchester '73 deux ans plus tôt en Indien charismatique.

Bon après avec Rock Hudson, je ne suis pas forcément objectif! 8)
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Arn »

Film de la semaine à la filmothèque du quartier latin (Paris). Je vais aller l'y découvrir, ça me permettra en plus de me décider si je prend le BR.
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Jeremy Fox
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Jeremy Fox »

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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par El Dadal »

J'imagine qu'un test Classik est en prévision?
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Jeremy Fox
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Jeremy Fox »

El Dadal a écrit :J'imagine qu'un test Classik est en prévision?

Oui.
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par The Eye Of Doom »

Je vais pas me faire d’amis ici mais j’ai trouvé le film sympathique mais sans plus. Pour la description des pionniers en chariots, j’en reste à La piste des geants ou Convoi des braves, Le film n’apportant pas de regard particulier sur ces communautés ni de finesse/profondeur psychologique. Les deux personnages d’ex pilleurs « reconvertis sont plus fouillés bien sur mais cela reste assez manichéen je trouve. Le personnage joué par Rock Hudson serait finalement le moins prévisible mais il demeure sous exploité.
Le contexte particulier qui justifie le titre francais, la rareté de la nourriture et la speculation qui en suit, est bien sur atypique mais la encore, le traitement est un peu superficiel. En quoi les vies des braves pionniers vaudraient plus que celles des prospecteurs, tout aussi dans la m... en raison d’un exploiteur commun voire simplement d’un absence de ressources generale. Je passe sur le traitement des indiens et du brave noir venant du Mississippi...
Quand aux personnages féminins, ils brillent plus par leurs jolis minois que par leur personnalité.
Enfin en sup, il y a deux ou trois trucs peu credibles ou curieux:
Spoiler (cliquez pour afficher)
Par exemple, ils redoutent la neige qui arrive de facon imaminente, or il fait diablement beau et la montagne reste dégagée.
On ne comprend pas bien le revirement du personnage joué par Arthur Kennedy, ni dans son empressement a prendre le parti de Stewart contre son patron, ni dans le volte face final.
Enfin, j’ai aussi eu du mal avec la transition entre scenes en decors naturels et passages en studio...

Quand je compare ce film aux westerns qui m’ont marqué : les deux cités plus haut, Comanche Station ou Ride lonesome, Passage du canyon ou My darling Clementine, ou encore le formidable 3:10 pour Yuma decouvert récemment, ou encore Convoi de femmes ou La ville abandonnée, on est pas dans la meme cour.
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Jeremy Fox
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Jeremy Fox »

The Eye Of Doom a écrit : 24 avr. 21, 12:37

Quand je compare ce film aux westerns qui m’ont marqué : les deux cités plus haut, Comanche Station ou Ride lonesome, Passage du canyon ou My darling Clementine, ou encore le formidable 3:10 pour Yuma decouvert récemment, ou encore Convoi de femmes ou La ville abandonnée, on est pas dans la meme cour.
Oh que si pour ma part : désormais le plus beau western du monde me concernant. Mais j'ai déjà tout dit ce que j'en pensais page 1 : admirable de bout en bout et à tous les niveaux :wink:
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Alexandre Angel
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Alexandre Angel »

C'est sûr qu'à tous ces chefs d'œuvre cités manquent la colonne vertébrale Anthony Mann dont Les Affameurs serait l'épicentre névralgique (ça veut rien dire mais c'est sorti comme ça :mrgreen: )

C'est peut-être le western le plus équilibré, le plus pur, très proche d'une sorte de perfection.
Je serais juste plutôt d'accord sur les personnages féminins.
Quant au Noir, aux attitudes certes connotées "Oncle Tom" : il n'est pas montré comme un larbin fainéant, un peu con, et bien brave mais comme l'assistant et ami du Capitaine. Ce qui est nettement plus digne et à l'encontre des mauvais clichés.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : 24 avr. 21, 14:15

C'est peut-être le western le plus équilibré, le plus pur, très proche d'une sorte de perfection.
Bien résumé ma pensée :wink:
The Eye Of Doom
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Re: Les Affameurs (Anthony Mann - 1952)

Message par The Eye Of Doom »

Je suis peu familier du cinema d’Antony Mann. Pour les westerns, je suis sur d’avoir vu Winchester 73, L’appat et peut etre L’homme de la plaine. J’en garde aucun souvenir.
Seul son film avec Gary Cooper L’homme de l’ouest m’a laissé le souvenir d’un film apre et atypique.
Au vu de vos eloges dithyrambiques du film, pour des qualités que je n’ai que tres partiellement perçues, je pense qu’il est possible que :
- je sois de moins en moins à l’aise avec les codes du genre
- et peu sensible à la mise en scene et propos de Mann
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