Dorothy Malone (1924 - 2018)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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james
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Dorothy Malone (1924 - 2018)

Message par james »

Une actrice qui possède une tels filmographie c'est incroyable j'adore cet actrice au yeux vert.

Elle fut remarquable dans " colorado territory" dans certains polar "private hell 36" ou dans le film de guerre" le cri de la victoire.
elle fut beaucoup employé par harold schuster pour notre bohneur et tourneras bien sur avec les plus grand.

Dorothy malone trouva des roles a sa juste valeur et que ce soit dans n'importe quelle role qu'elle pus jouez tant sa personaliteé etait si forte et se faisiat de surcroit resentir devant l'ecran.

Nymphomane,alcoolique,entraineuse,femme d'officier mais quel carrière nous devons la salué pour ses perfomance et surtout dans le western d'ou elle tourna pas moins de 17 western et qui pour la plupart sont resté dominateur dans le terme de mini-chef d'oeuvres pour la plupart d'entre eux.
Vive madame dorothy malone,voici sa filmo western;
:arrow: Last Sunset(el perdido)1961
:arrow: Warlock(l'homme aux colts d'or)1959
:arrow: Quantez(quantez leur dernier repaire)1957
:arrow: Pillars of the Sky(les pilliers du ciel)1956
:arrow: Tension at Table Rock(tension a rock city)1956
:arrow: At Gunpoint(le doigt sur la gachette)1956
:arrow: Tall Man Riding(la furieuse chevaucheé)1955
:arrow: Five Guns West(cinq fusil a l'ouest)1955
:arrow: Lone Gun..1954
:arrow: Jack Slade(jack slade ,le damné)1953
:arrow: Law and Order(quand la poudre parle)1953
:arrow: Bushwhackers..1952
:arrow: Saddle Legion..1951
:arrow: Nevadan..1950
:arrow: Colorado Territory(la fille du desert)1949
:arrow: South of St. Louis (les chevaliers du texas)1949
:arrow: Frontier Days..1945
vala,james :wink:
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
francis moury
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Complément sur Dorothy Malone

Message par francis moury »

Sans oublier, cher James :) , la sublime et encore très érotique lesbienne qu'elle joue dans BASIC INSTINCT (USA 1992) de Paul Verhoeven qui suggère une possible liaison avec Sharon Stone !

Et je confirme qu'elle est bien, comme vous l'avez dit au début de votre présentation, la non moins sublime et au sommet de son sex-appeal Elaine dans BATTLE CRY [Le cri de la victoire] (USA 1955) de Raoul Walsh, épouse insatisfaite d'un officier qui tombe amoureuse du jeune soldat joué par Tab Hunter .... lequel succombe à son charme bien qu'il soit fiancé à une plus jeune fille !

Ah Dorothy Malone ! Bon à présent il faut illustrer avec des photos d'elles et pas seulement des commentaires !

J'aimerais bien voir FIVE GUNS WEST [Cinq fusils à l'ouest] (USA 1955) qui est le tout premier film réalisé par Roger Corman - Floyd Crosby à la photo qui plus est ! - avec, comme vous le signalez justement, Dorothy en prime du désir...

je ne résiste pas au plaisir de rajouter un beau lien direct vers elle : :arrow:
http://www.suspense-movies.com/stars/dorothy-malone/
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Hello Miss ! :P

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Jeremy Fox
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Re: Complément sur Dorothy Malone

Message par Jeremy Fox »

francis moury a écrit :
J'aimerais bien voir FIVE GUNS WEST [Cinq fusils à l'ouest] (USA 1955) qui est le tout premier film réalisé par Roger Corman - Floyd Crosby à la photo qui plus est ! - avec, comme vous le signalez justement, Dorothy en prime du désir...
Il existe en zone 1 à un prix dérisoire avec sous titres français. Pas encore acheté mais James que vaut-il ?
Lord Henry
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Re: dorothy malone.

Message par Lord Henry »

james a écrit : Nymphomane,alcoolique,entraineuse

La femme de mes rêves.
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james
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Re: Complément sur Dorothy Malone

Message par james »

Jeremy Fox a écrit :
francis moury a écrit :
J'aimerais bien voir FIVE GUNS WEST [Cinq fusils à l'ouest] (USA 1955) qui est le tout premier film réalisé par Roger Corman - Floyd Crosby à la photo qui plus est ! - avec, comme vous le signalez justement, Dorothy en prime du désir...
Il existe en zone 1 à un prix dérisoire avec sous titres français. Pas encore acheté mais James que vaut-il ?
Cinq fusil a l'ouest presente toute les carateristiques de production archi-fauché,mais soyons indulgent pour roger corman qui signé la son premier film.
Lhistoire assez original et que très rarement exploité dans le western,peut-etre s'est-il inspirez de "hangman knot's 1952" avec randy scott quoique des similitude apparaissent pendant la lecture de ce western.

En ce qui me concerne je saurais le conseillé car j'y et trouvez des mesure interréssante,un bon western de serie B/Z comme je l'ai aime.
A notez aussi dans ce western la presence de celui qui seras quelques anneés plus tard le heros de la serie t.v mannix"mick"touch" connors.
vala, :D
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Quantez

Message par Jeremy Fox »

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Quantez, leur dernier repaire (Quantez - 1957) de Harry Keller
UNIVERSAL


Avec Fred MacMurray, Dorothy Malone, John Gavin, James Barton, Sydney Chaplin
Scénario : R. Wright Campbell
Musique : Herman Stein
Photographie : Carl E. Guthrie (Eastmancolor 2.35)
Un film produit par Gordon Kay pour la Universal


Sortie USA : 06 Septembre 1957


Je me répète et l’ai déjà écrit à maintes reprises, mais ça se confirme au fur et à mesure de mon visionnage d’une majorité de westerns américains par ordre chronologique de leurs sorties en salles aux USA : l’âge d’or de la série B westernienne à l’Universal est désormais bien derrière nous en cette année 1957 ; un âge d’or révolu que je fais s’étendre de 1948 à 1953, période au cours de laquelle les aficionados étaient quasiment certains (tout du moins dans une très large proportion) de prendre énormément de plaisir à la vision d’un western produit par le studio. Ensuite, à vue de nez, le rapport semble être descendu à environ 50% de chances d’arriver à se réjouir devant une de ces séries B en Technicolor ; soit elles s’avéraient de plus en plus bâclées (oubliant qu’avaient été ‘interdits’ durant cette précédente époque bénie, les transparences durant les scènes d’action ainsi que les décors studios étriqués pour les extérieurs-nuits) ou bien alors négligeaient l’essentiel, de nous divertir justement, se prenant parfois trop au sérieux en voulant imiter les ‘sur-westerns’ prestigieux des grandes compagnies comme c’est le cas pour ce film signé Harry Keller. Après avoir été un monteur prolifique durant les années 40 (notamment sur le très beau L'ange et le mauvais garçon avec John Wayne), Harry Keller travailla à de nombreuses reprises pour le genre, mettant en scène une dizaine d’obscurs westerns de série B (voire Z) pour la Républic, qui ne sont d’ailleurs jamais sortis dans notre contrée. Quantez est le premier de sa série de quatre westerns pour la Universal, les deux derniers, les plus connus, ayant tous deux Audie Murphy comme acteur principal. Fred MacMurray jouera en revanche de nouveau dans celui qui se situe entre Quantez et les deux sus-cités, La Journée des violents (Day of the Badman). Tous étant sortis en DVD, nous aurons bientôt l'occasion de revenir sur ce cinéaste méconnu.

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Cinq cavaliers traversent le désert à vive allure ; on apprend qu’il s’agit d’une bande de hors-la-loi fuyant les hommes du shérif après avoir accompli un hold-up qui a mal tourné, causant la mort du caissier de la banque. Les bandits espèrent passer rapidement au Mexique avec leur butin, mais leurs chevaux sont fourbus ; ils décident donc de s’arrêter dans la ville de Quantez, proche de la frontière mexicaine, pour faire se reposer leurs montures. Ils sont très étonnés en y arrivant de constater qu’elle est devenue une ville-fantôme mais comprennent rapidement que ses habitants ont fui à cause des Apaches repartis sur le sentier de la guerre. Les Indiens sont d’ailleurs tout près et attendent le lever du jour pour attaquer le petit groupe. Le fourbe Gato (Sydney Chaplin), l’un des hommes du gang, vient retrouver les Apaches à la nuit tombée pour leur proposer de trahir ses acolytes afin que l’argent dérobé serve à la cause indienne ; il fut en effet élevé par les Indiens et il leur en est depuis toujours reconnaissant. Pendant ce temps, dans le saloon où ils ont décidé de passer la nuit, la tension règne entre les autres membres de la bande. Cette dernière est composée du brutal et vicieux Heller (John Larch), le chef, qui a amené avec lui Chaney (Dorothy Malone), sa maîtresse, de Teach (John Gavin), un jeune fou de la gâchette, ainsi que de Gentry (Fred MacMurray), un homme peu bavard qui semble garder un secret bien enfoui sur sa réelle identité. Heller a du mal à garder son autorité et à maintenir le calme d’autant que la blonde Chaney tente de faire tourner toutes les têtes espérant trouver un homme avec qui s’enfuir loin de son vindicatif amant dont elle n’arrive pas à se défaire…

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Un petit groupe se retrouvant malgré lui cloitré dans un lieu étriqué ; les indiens à l'extérieur, menaçant de les attaquer d’un moment à l'autre ; une femme qui attise la convoitise de tous ses compagnons d'infortune ; la montée de la suspicion, de la jalousie, des traîtrises... Une situation assez connue des amateurs de westerns Universal se souvenant pour le pire de Soulèvement en Arizona (Stand at Apache River) de Lee Sholem, pour le meilleur du cultissime Quand les tambours s’arrêteront (Apache Drums) de Hugo Fregonese, tous deux avec pour acteur principal Stephen McNally. Un postulat de départ destiné à mettre en scène un huis-clos plein de tension au cours duquel les protagonistes vont se déchirer. Pour qu’un tel film avec unité de temps et de lieu soit réussi, il faut selon moi un scénario rigoureux, des dialogues cinglants, une mise en scène imparable et des comédiens chevronnés. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour ce Quantez pourtant très apprécié par Bertrand Tavernier qui, paradoxalement, n’est pas très tendre envers les ‘sur-westerns’ psychologiques de John Sturges, alors que selon moi des films comme Le Trésor du pendu (The Law and Jake Wade)ou Le Dernier train de Gun Hill (Last train from Gun Hill, pour ne parler que de ses westerns 'approchants', fort axés sur la psychologie, ne boxent absolument pas dans la même catégorie, très nettement supérieurs, autrement plus captivants, autrement plus stylés et mieux rythmés. Pour en revenir au film d'Harry Keller, après des scènes d’exposition en extérieurs qui attirent l’attention par l’efficacité de la mise en scène et la beauté des paysages traversés assez bien mis en valeur, dès l’arrivée à Quantez d’où les protagonistes ne partiront plus, il devient très rapidement aussi laborieux que sentencieux, statique, intempestivement bavard et pour tout dire péniblement théâtral. Du mauvais théâtre !

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En effet, la psychologie des personnages n’est guère poussée et les dialogues peu enthousiasmant. Dans le même style, l’intéressant scénariste R. Wright Campbell avait bien mieux maitrisé son intrigue pour le premier film de Roger Corman, Cinq fusils à l’Ouest (Five Guns West), et son précédent western écrit pour Fred MacMurray, Une arme pour un lâche (Gun for a Coward) d’Abner Biberman, se révélait bien plus attrayant. De plus, hormis Fred MacMurray très bien en gunfighter fatigué, le reste du casting est loin d’être concluant : d’un côté John Gavin, et plus encore Sydney Chaplin, s’avèrent totalement transparents, alors qu’au contraire Dorothy Malone et John Larch en font des tonnes sans jamais nous convaincre. Les auteurs font toutes les cinq minutes sursauter l’actrice en lui faisant pousser de pénibles cris de frayeurs, alors que John Larch, grimaçant jusqu’à plus soif, se prend pour Dan Duryea sans jamais lui arriver à la cheville ; résultat, au lieu d’être effrayant, il devient très vite risible et du coup la tension n’arrive jamais à s'installer. Ce n’est pas l’arrivée fantomatique de James Barton à la mi-film qui arrange quoique ce soit, son personnage n’apportant rien de spécial à l’intrigue ni même au film, si ce n’est quelques minutes de chansons accompagnées à la guitare, guère plus enthousiasmantes que le ‘True Love’ horriblement interprété par Dorothy Malone et qui écorchera quelques oreilles au passage. Mais à la limite, on préfère encore les séquences se déroulant dans le saloon même si elles sont de plus bizarrement éclairées (comme si nous étions sur une scène de théâtre) à celles au cours desquelles le terne Sydney Chaplin en sort pour aller discuter avec les indiens. Ces scènes sont non seulement strictement inintéressantes mais également filmées dans des décors de studio qui n’auraient pas dépareillés dans une série Z, avec rochers en cartons et fond nocturne totalement factice ; pas très agréable à regarder et nous faisant totalement sortir du film.

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Dommage que le film soit à ce point raté, artificiel, pompeux et enfin pénible par trop de redites, car Harry Keller s’en sort plutôt bien en revanche dans sa mise en scène ; grâce à lui, les dix dernières minutes, qui débutent alors que le jour se lève, nous sortent de notre ennui et de notre torpeur. Elles devraient certainement aussi recevoir l'aval des amateurs d’action car bien filmées, bien montées et correctement réalisées, bref, plutôt efficaces. Les indiens au galop ont de l'allure et l’idée du pont suspendu coupé en deux, les deux parties tombant verticalement le long des falaises, est une belle trouvaille aussi bien scénaristique que visuelle. Un honnête Fred MacMurray, dix premières et dix dernières minutes plutôt plaisantes ne suffiront malheureusement pas à faire oublier la laborieuse majeure partie de ce film dont on a hâte qu'il se termine malgré sa courte durée. Mais je pense sincèrement que certains amateurs de huis-clos devraient pouvoir y trouver matière à réjouissances ; Bertrand Tavernier est là dans les bonus du DVD) pour le confirmer.

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james
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Re: Complément sur Dorothy Malone

Message par james »

Jeremy Fox a écrit :
james a écrit :
En ce qui me concerne je saurais le conseillé car j'y et trouvez des mesure interréssante,un bon western de serie B/Z comme je l'ai aime.
A notez aussi dans ce western la presence de celui qui seras quelques anneés plus tard le heros de la serie t.v mannix"mick"touch" connors.
vala, :D
Le fait que tu parles de série B/Z me fait tout de même franchement hésiter.
Ben pour le prix cela ne mange pas de pain quand meme,mais serieusement ce petit western manque cruellement de moyens et cela a distingo se voit "flagrant" mais moi j'apprecie ce genre de cinéma donc cela me derange pas :D
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Lord Henry
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Re: Complément sur Dorothy Malone

Message par Lord Henry »

james a écrit : mike "touch" connors.
Voilà un surnom qui devait lui faciliter les contacts avec les filles.
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francis moury
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Pour Lord Henry et Roy Neary

Message par francis moury »

Pour Lord Henry : :D mais cela ne voulait-il pas dire AUSSI qu'il pouvait "cognait dur" ? :D

Pour Roy Neary :) : merci pour la "résurrection imagée" du lien :) qui, je le signale, ne se limite pas à ce seul écran : le sixième qui lui est consacré est mon préféré avec celui-ci !
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Jeremy Fox
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Re: Dorothy Malone

Message par Jeremy Fox »

Quantez de Harry Keller : le western du Week-end sur classik. Le test du DVD
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Re: Dorothy Malone

Message par Hitchcock »

L'actrice fête ses 90 ans aujourd'hui ! :)
Frank 'Spig' Wead
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Re: Dorothy Malone

Message par Frank 'Spig' Wead »

Hitchcock a écrit :L'actrice fête ses 90 ans aujourd'hui ! :)
Et Gene Hackman ses 85 ans, quand même!
Mais je l'ai toujours trouvé moins sexy que Dorothy :)
Chip
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Re: Dorothy Malone

Message par Chip »

Elle aura fait fantasmer plus d'un cinéphile. Inoubliable, son saut en parachute dans " la ronde de l'aube" :)
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Supfiction
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Re: Dorothy Malone

Message par Supfiction »

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Une femme marquée - Too Much, Too Soon (1958)

Un film de Art Napoleon qui ne réalisa que deux autres films, encore plus méconnus (et rares) que celui-ci qui est pourtant excellent.
Et il s'agit peut-être bien de la plus belle prestation d'Errol Flynn, en tous cas la plus impressionnante.
Un rôle sur-mesure, celui d'une star déchue et alcoolique, celui de John Barrymore. Errol a t-il eu besoin de jouer beaucoup ? Pas sûr tant le rôle était taillé sur mesure pour lui. On ne sait plus bien d'ailleurs par moments si l'on voit à l'écran l'incarnation de John Barrymore ou bien la face sombre d'Errol Flynn. Qui connaît bien John Barrymore (personnellement je me rappelle de lui surtout pour Train de luxe (1934) et un peu pour Grand Hôtel (1932)) cherchera à retrouver l'acteur dans le jeu d'Errol Flynn mais ce n'est pas à une interprétation maniérée à laquelle on assiste mais bien à une incarnation profonde des tourments intérieurs d'un homme tombé de son olympe hollywoodien, fragile et rongée par l'alcool, en proie au regret devant ses échecs et ses tentations.
Une étoile est née de William Wellman (et ses remakes) était d'ailleurs déjà inspiré de la déchéance de Barrymore (et de John Gilbert par la même occasion). Il y a notamment une scène formidable durant laquelle Barrymore/Flynn raconte des anecdotes de son passé glorieux aux journalistes et professionnels rassemblés en petit comité autour de lui et sa fille. La même situation se reproduira mais cette fois-ci Errol la vivra pour de vrai, juste avant sa mort. Ironie de l'histoire.. Il mourut un an après la sortie de ce film.

Dorothy Malone n'est pas en reste. Elle est excellente dans ce qui est probablement le rôle le plus important de sa carrière.
C'est elle le premier rôle du film. Elle incarne Diana Barrymore, la fille de John Barrymore, qui après avoir vécu une enfance dorée mais privée de l'amour d'un père absent, se lança dans le métier d'actrice. D'abord au théâtre puis très rapidement au cinéma. Mais malheureusement pour elle, ce n'est pas son talent qui attirait les producteurs et les agents d'Hollywood, mais bien son illustre nom de famille.
Les Barrymore, c'est un peu l'équivalent des Brasseur en France, une dynastie d'acteurs remontant au XIXème siècle, et dont les plus illustres sont Ethel, Lionel, John..et Drew, petite fille de ce dernier.
Après une très brève carrière, Diana Barrymore arrêta (elle n'avait vraisemblablement pas le talent de ses illustres prédécesseurs) et tomba à son tour dans l'alcoolisme et la déchéance, par mimétisme et aussi par remord, se punissant ainsi d'avoir abandonné son père à son sort quand il eu besoin d'elle.
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Les scènes entre Errol Flynn et Dorothy Malone sont toutes exceptionnelles et d'une grande intensité. Chaque apparition d'Errol/John Barrymore produit une tension palpable à l'écran. De fait, plusieurs scènes sont mémorables.
La seconde partie du film centrée sur le personnage de Diana est un peu plus convenue même s'il est difficile de ne pas éprouver de la pitié devant le destin tragique de cette femme que la vie a faussement gâté à la naissance, riche mais privée de l'amour d'un père qu'elle ne voyait uniquement dans les magazines de cinéma et d'une mère tout autant auto-centrique et aigrie. Désespérément seule après la mort de son père, se mariant deux fois sans être aimée, la deuxième fois avec un play-boy professeur de tennis, gigolo arriviste et méprisable (Ray Danton dans un rôle caricatural), elle tomba encore plus bas que lui.. avant peut-être de se relever.

Un très beau film.
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