Voici le temps des assassins (Julien Duvivier - 1956)
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- Mister Ironbutt 2005
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Si j'ai admiré comme toujours chez Duvivier son grand talent narratif, ainsi que le jeu de gabin, je dois dire que je suis déçu du point de vue de l'atmosphère et du contenu... Le film est très loin de la réussite de "Panique" je trouve, et au niveau de la noirceur, c'est surtout les personnages féminin qui servent de deversoir à toute la monstruosité et bétise humaine. Pas seulement Suzanne Flon et sa mêre, mais aussi la mêre de Gabin, comme véritable âme damnée de notre star nationale incarnant son versant sombre. Du coup je trouve la méchante dent du film un peu gratuite et assez génante dans sa mysogynie qui date pas mal le film.
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Danièle Delorme pour être plus précis.Mac Lean a écrit :Si j'ai admiré comme toujours chez Duvivier son grand talent narratif, ainsi que le jeu de gabin, je dois dire que je suis déçu du point de vue de l'atmosphère et du contenu... Le film est très loin de la réussite de "Panique" je trouve, et au niveau de la noirceur, c'est surtout les personnages féminin qui servent de deversoir à toute la monstruosité et bétise humaine. Pas seulement Suzanne Flon et sa mêre, mais aussi la mêre de Gabin, comme véritable âme damnée de notre star nationale incarnant son versant sombre. Du coup je trouve la méchante dent du film un peu gratuite et assez génante dans sa mysogynie qui date pas mal le film.
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Danièle Delorme pour être plus précis.Mac Lean a écrit :Si j'ai admiré comme toujours chez Duvivier son grand talent narratif, ainsi que le jeu de gabin, je dois dire que je suis déçu du point de vue de l'atmosphère et du contenu... Le film est très loin de la réussite de "Panique" je trouve, et au niveau de la noirceur, c'est surtout les personnages féminin qui servent de deversoir à toute la monstruosité et bétise humaine. Pas seulement Suzanne Flon et sa mêre, mais aussi la mêre de Gabin, comme véritable âme damnée de notre star nationale incarnant son versant sombre. Du coup je trouve la méchante dent du film un peu gratuite et assez génante dans sa mysogynie qui date pas mal le film.
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- Mister Ironbutt 2005
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George Bailey a écrit :Danièle Delorme pour être plus précis.Mac Lean a écrit :Si j'ai admiré comme toujours chez Duvivier son grand talent narratif, ainsi que le jeu de gabin, je dois dire que je suis déçu du point de vue de l'atmosphère et du contenu... Le film est très loin de la réussite de "Panique" je trouve, et au niveau de la noirceur, c'est surtout les personnages féminin qui servent de deversoir à toute la monstruosité et bétise humaine. Pas seulement Suzanne Flon et sa mêre, mais aussi la mêre de Gabin, comme véritable âme damnée de notre star nationale incarnant son versant sombre. Du coup je trouve la méchante dent du film un peu gratuite et assez génante dans sa mysogynie qui date pas mal le film.
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.C'est pour moi le chef d'oeuvre absolu de Duvivier avec "La Belle Equipe".
"Voici le temps des assasins" est un film a la vision duquel je reprends toujours le meme plaisir et meme si on connait deja la fin on ne peut s'empecher de vouloir empecher a tout prix la sale gamine interpretee par Daniele Delorme a briser l'amitie entre Gabin et Gerard Blain , et puis c'est vrai cette atmosphere des Halles...il y a quelque chose du cinema francais des annees 30 dans ce film...[/quote]
en fait il y aussi "UN CARNET DE BAL" qui figure aussi parmi mes Duvivier preferes
"Voici le temps des assasins" est un film a la vision duquel je reprends toujours le meme plaisir et meme si on connait deja la fin on ne peut s'empecher de vouloir empecher a tout prix la sale gamine interpretee par Daniele Delorme a briser l'amitie entre Gabin et Gerard Blain , et puis c'est vrai cette atmosphere des Halles...il y a quelque chose du cinema francais des annees 30 dans ce film...[/quote]
en fait il y aussi "UN CARNET DE BAL" qui figure aussi parmi mes Duvivier preferes
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Re: Voici le temps des assassins
Revu ce soir sur Direct 8. Belle surprise, je n'en avais aucun souvenir...
Un drame très noir qui permet à Duvivier d'explorer une nouvelle fois le mal chez l'homme (en l'occurrence ici: la femme, je suis assez d'accord sur l'observation de Mac Lean).
Le personnage ambivalent et machiavélique de Delorme est assez savoureux et offre à l'actrice une performance remarquée et remarquable.
Je suis aussi d'accord avec la qualité narrative du travail de Duvivier. Les 45 premières minutes, la mise en place des personnages et de l'intrigue, sont passionnantes. En prime, Duvivier offre une peinture du quartier des Halles à la fois populaire, attachante et assez réaliste (quand il s'attarde sur le métier de restaurateur).
A mi-parcours, le rythme s'avère moins soutenu puis redémarre ensuite vers une fin tragique d'où suinte presque une folie palpable, une sorte d'explosion de violence psychologique assez moderne dans le ressenti.
Tout ne m'a pas forcément plu ici, notamment avec le personnage de la mère de Delorme, qui est forcément droguée (connotation très négative) et prostituée.
Une belle revoyure, un très bon Gabin (impérial comme d'hab').
Un drame très noir qui permet à Duvivier d'explorer une nouvelle fois le mal chez l'homme (en l'occurrence ici: la femme, je suis assez d'accord sur l'observation de Mac Lean).
Le personnage ambivalent et machiavélique de Delorme est assez savoureux et offre à l'actrice une performance remarquée et remarquable.
Je suis aussi d'accord avec la qualité narrative du travail de Duvivier. Les 45 premières minutes, la mise en place des personnages et de l'intrigue, sont passionnantes. En prime, Duvivier offre une peinture du quartier des Halles à la fois populaire, attachante et assez réaliste (quand il s'attarde sur le métier de restaurateur).
A mi-parcours, le rythme s'avère moins soutenu puis redémarre ensuite vers une fin tragique d'où suinte presque une folie palpable, une sorte d'explosion de violence psychologique assez moderne dans le ressenti.
Tout ne m'a pas forcément plu ici, notamment avec le personnage de la mère de Delorme, qui est forcément droguée (connotation très négative) et prostituée.
Une belle revoyure, un très bon Gabin (impérial comme d'hab').
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- Watkinssien
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Re: Voici le temps des assassins
Je ne classerai pas ce film comme une des oeuvres majeures de Duvivier, mais c'est incontestablement une réussite habile, d'une noirceur assumée et caractéristique qui représente un efficace exemple du style du cinéaste, ainsi que de son adroite direction d'acteurs, ici au diapason !
Mother, I miss you
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Re: Question sur un Gabin.
Il s'agit en fait de "Rue des prairies" de Denys de La Patellière.
- Watkinssien
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Re: Question sur un Gabin.
Un film qui est du coup moins passionnant que le Duvivier, mais où Gabin est impérial encore une fois !
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Re: Question sur un Gabin.
Record!!!
Une réponse qui vient près de 4 ans après la question....
Une réponse qui vient près de 4 ans après la question....
Dernière modification par O'Malley le 22 avr. 08, 11:44, modifié 1 fois.
- Jeremy Fox
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Re: Rue des prairies (Denys de la Pattelière)
Le DVD est à 4.99 sur Mediadis et est d'assez bonne qualité (le film aussi d'ailleurs, un Audiard des grands jours aux dialogues)
http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=172215
http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=172215
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Voici le temps des assassins (Julien Duvivier)
Mieux vaut une bonne réponse tardive qu'une mauvaise immédiate....O'Malley a écrit :
Une réponse qui vient près de 4 ans après la question....
Dernière modification par Jeremy Fox le 23 avr. 08, 07:30, modifié 1 fois.
- Commissaire Juve
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Re: Rue des prairies (Denys de la Pattelière)
Mais dans Rue des prairies, Gabin n'est pas du tout bistrotier aux Halles !
Dernière modification par Commissaire Juve le 22 avr. 08, 23:38, modifié 1 fois.
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- Kevin95
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Re: Rue des prairies (Denys de la Pattelière)
C'est dans Voici le temps des assassins... !Commissaire Juve a écrit :Mais dans Rue des prairies, Gabin n'est pas du tout bistrotier aux Halles !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)