Harold Lloyd (1893-1971)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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allen john
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

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Welcome danger! (Clyde Bruckman, 1929)

Prévu donc pour être le dernier muet de Lloyd, Welcome danger est à la place devenu son premier parlant... Le film, très long, avec 113 minutes, est une curiosité, pas éloignée de nombreux films de 1929, qui accusent visiblement le fait d'être des raccomodages de dernière minute: on sait que Lloyd avait fini le film au moment ou la décision a été prise de la sonoriser, et par moment le bricolage se voit. Sinon, bien sur, la durée exceptionnelle tient à l'arrivée du son, et à l'intention de donner du dialogue aux personnages, ce qui on va le voir n'était pas une très bonne idée... Mais on remarque aussi que dès le départ, le film se voulait une sorte d'antholgie Lloydienne, à la fois bucolique et citadine, une comédie de caractère comme d'habitude, matinée de moments de mystère et d'enquête. Voici donc un retour sur cet étrange film...

Harold Bledsoe est un botaniste excentrique, qui se rend à san Francisco suite au décès de son père. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'on va lui confier la direction de la police à laquelle le vieux Bledsoe s'est illustré des années durant, très respecté de ses hommes. En chemin, il rencontre une jeune femme (La mutine Barbara Kent) dont évidemment il tombe amoureux. tout ce petit monde, à san Francisco, sera aux prises avec l'inquiétant Dragon de Chinatown, un chef mafieux dont l'identité reste secrète, en dépit du travail de longue haleine du vieu ledsoe pour le démasquer...Le benêt réussira-t-il à relever le défi?

Bledsoe, c'est un condensé de plusieurs personnages de Lloyd, des nâïfs et des distraits, mais aussi certains parmi les plus durs: on constate qu'il a une faculté d'adaptation assez importante. Mais il a aussi une imperméabilité à l'ironie méchante des autres, qui ne voient en lui qu'un nigaud... Ce qu'il est. Flanqué de Noah young en fidèle agent faireè-valoir, il va pourtant résoudre l'énigme... le film aurait pu être un bon Lloyd, qui louche peut-être un peu du coté de The cameraman de Keaton avec ses séquences situées à Chinatown, mais qui se traine décidément en longueur... L'ajout de dialogues rend le tout deux fois plus long, tout simplement... Et la comédie physique, ici souvent mise à contribution, n'avait pas besoin de ces interjections censées rajouter du réalisme, et qui fatiguent. Mais le film ayant été largement tourné avant d'être parlant, on a au moins la chance d'avoir ici de nombreuses scènes, synchronisées ou non (et le travail est dégoutant à ce niveau, bien sur), dans lesquelles le visuel prime, c'est une consolation. Parmi les meilleures scènes, la rencontre avec Barbara Kent est pleine de tendresse et renvoie un peu à Girl Shy. Mais Roland Lacourbe cite les aventures de Noah Young et Lloyd dans Chinatown, qu'il estime être le meilleur du film, je peine à le suivre: cette séquence de 25 minutes épuise vite son intérêt.. Pourtant, une scène géniale y figure, durant laquelle Young et Lloyd se retrouvent dans le noir, plusieurs minutes... ultime pied de nez au parlant? Sans doute pas, hélas.

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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par someone1600 »

tiens je ne connais pas celui la.
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

someone1600 a écrit :tiens je ne connais pas celui la.
Rare!!
allen john
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

Feet first (Clyde Bruckman, 1930)

Ayant passé avec la mention honorable l'étape du premier film parlant, Harold Lloyd a poursuivi sa carrière, encore une fois après un délai d'un an pour bien préparer son film, avec ce Feet first qui n'est pas, contrairement à la légende, un remake de Safety Last. Du moins pas vraiment: la fameuse séquence de l'ascension y bénéficie d'une redite, entièrement refilmée, mais si le film parle beaucoup d'ascension sociale, le contexte est cette fois bien différent. Comme pour Welcome danger, Lloyd est sans doute confiné (Sa voix, ou une impression générale concernant la comédie en ces années de parlant, peut-être?) à jouer les benêts, comme du reste Keaton, Langdon, ou dans l'inconscient collectif, Laurel & Hardy. Impossible semble-t-il (et les films qui suivront le confirmeront) de reprendre son personnage d'ambitieux hyperactif: Harold Horne est certes ambitieux: un jour, il sera chef vendeur, dans le magasin de chaussures ou il n'est qu'un très modeste employé. Seulement, un jour il croise la route de Barbara (Barbara Kent, qui revient après Welcome danger), une jeune femme qui est la secrétaire de leur patron à tous deux, le riche chausseur Tanner. La prenant pour sa fille, il ambitionne désormais de passer pour un homme du monde, afin de la séduire...

Pour leur deuxième collaboration, Bruckman et Lloyd ont raffiné leur technique, et le film est l'une des meilleures comédies de 1930, ne souffrant pas trop des limites imposées du parlant. On sent que la donnée sonore a été intégrée tout de suite à la préparation du film, et certains gags en profitent bien... Mais pas tous: si la réalisation de la séquence finale d'ascension est remarquable, elle reste gâchée par les interjections permanentes d'un Lloyd qui n'a que des "Look out" à la bouche. Et si le film se tient, il souffre d'une part d'un manque de rythme, mais aussi de la comparaison avec Safety last, dans lequel la fameuse ascension était un passage obligé d'un parcours initiatique lié à l'ambition du personnage. Ici, c'est par hasard qu'il se trouve sur cette façade, et la scène s'en trouve amoindrie. de plus, elle finit par être répétitive, alors qu'elle est moins longue que l'original!

On se réjouira de séquences généralement très enlevées sur le bateau, ou la présence lente et hallucinée de Noah Young en marin hébêté, dépassé par les évènements, complète à merveille un Lloyd ingénieux dans ses idées pour se faire passer pour riche... Et puis on attendra, avec un peu d'impatience, de meilleures perspectives pour celui qui nous a donné des films magnifiques, et qui se contentait désormais de faire de bonnes comédies bien ficelées... pas plus.

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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par Tommy Udo »

Petite question aux aficionados d'Harold Lloyd :
Alors que les films de Chaplin et Keaton sont édités en blu-ray, je ne vois rien venir pour Lloyd...
Quelqu'un aurait-il des news à propos d'un éventuel projet, genre coffret blu-ray avec l'intégrale de ses longs-métrages accompagnés de quelques courts (à l'instar du gros coffret DVD UK) :D ??
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

Tommy Udo a écrit :Petite question aux aficionados d'Harold Lloyd :
Alors que les films de Chaplin et Keaton sont édités en blu-ray, je ne vois rien venir pour Lloyd...
Quelqu'un aurait-il des news à propos d'un éventuel projet, genre coffret blu-ray avec l'intégrale de ses longs-métrages accompagnés de quelques courts (à l'instar du gros coffret DVD UK) :D ??
Bonne question, mais... toujours rien ni personne à l'horizon. Metropolitan avait fourni un très gros effort avec le coffret 7 DVD qui avait fourni la source pour la boite dont tu parles. J'imagine qu'ils seraient sans doute ceux par qui un tel pmiravle pourrait se produire... Mais rien de prévu, ni rumeur, ni annonce.
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Tommy Udo
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par Tommy Udo »

allen john a écrit :
Tommy Udo a écrit :Petite question aux aficionados d'Harold Lloyd :
Alors que les films de Chaplin et Keaton sont édités en blu-ray, je ne vois rien venir pour Lloyd...
Quelqu'un aurait-il des news à propos d'un éventuel projet, genre coffret blu-ray avec l'intégrale de ses longs-métrages accompagnés de quelques courts (à l'instar du gros coffret DVD UK) :D ??
Bonne question, mais... toujours rien ni personne à l'horizon. Metropolitan avait fourni un très gros effort avec le coffret 7 DVD qui avait fourni la source pour la boite dont tu parles. J'imagine qu'ils seraient sans doute ceux par qui un tel pmiravle pourrait se produire... Mais rien de prévu, ni rumeur, ni annonce.
Merci pour ta réponse... j'espère que ça ne va quand même pas trop tarder^^
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par someone1600 »

Ce serait en effet une excellente nouvelle qu'un coffret soit annoncé.
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

Tommy Udo a écrit :
allen john a écrit :
Bonne question, mais... toujours rien ni personne à l'horizon. Metropolitan avait fourni un très gros effort avec le coffret 7 DVD qui avait fourni la source pour la boite dont tu parles. J'imagine qu'ils seraient sans doute ceux par qui un tel pmiravle pourrait se produire... Mais rien de prévu, ni rumeur, ni annonce.
Merci pour ta réponse... j'espère que ça ne va quand même pas trop tarder^^
Pareillement... mais il faut admettre que pour de la SD, les DVD(US) existants sont de très belle facture...
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Tommy Udo
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par Tommy Udo »

allen john a écrit : Pareillement... mais il faut admettre que pour de la SD, les DVD(US) existants sont de très belle facture...
Oui, c'est clair ! Les quelques films que j'ai eu l'occasion de voir présentaient une très belle copie.
Mais... mais... Si Chaplin et Keaton ont les honneurs du blu-ray, Harold Lloyd les mérite tout autant :mrgreen:
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

Movie crazy (Clyde Bruckman, 1932)

Troisième et dernier film dirigé par Clyde Bruckman pour Lloyd, ce Movie crazy est tout simplement le plus apprécié des films parlants du comédien depuis sa redécouverte dans les années 80, lorsque les longs métrages ont enfin pu être revus et réévalués. Ce n'est pourtant en rien un filmambitieux, surtout si on le compare à son successeur, et c'est le film de Lloyd qui s'apparente le plus à une suite de gags sous couvert d'une intrigue qui est plus un prétexte qu'autre chose: A Littleton, Kansas, Harold Hall est 'movie crazy', c'est à dire obsédé par le cinéma. Sa mère observe cette manie avec tendresse et bienveillance, mais son père s'en irrite volontiers. Un jour qu'il voit un courrier destiné à un studio, que le fils s'apprête à envoyer, il le lit et sans faire exprès remplace la photo de Harold qu'il contient par une autre. Le fils reçoit donc une invitation du studio à venir faire un essai, mais il n'est pas au bout de ses peines, d'autant qu'il est d'une naïveté, d'une distraction et d'une maladrese impressionnantes...

On revient en arrière, avec à nouveau un benêt, ce qui revient à dire que Lloyd, comme les autres comédiens, souffre de cette notion, qui fait que dans le parlant, on assimile les comiques à des idiots. Bien sur, il est son propre producteur, et fait absolument ce qu'il veut, mais on a du mal à le croire si naïf, et à ce niveau("Jeune naïf deviendra grand") The kid brother a dit tout ce qu'il y avait à dire. Pourtant le film ne manque pas de qualités. L'enchainement de gags liés à la maladresse du personnage principal souvent muets ou quasi, le fait que pour une fois la femme aimée (Constance Cummings joue une actrice, attirée par Harold en raison de son incohérence, et qui se plait à l'appeler Mr Trouble à cause des problèmes qu'elle lui cause...) soit pour une bonne part du film aussi son ennemie (Elle se fait passer pour une autre, et mène Harold par le bout du nez...), enfin le déchainement final d'énergie, bien que totalement déplacé, tous ces éléments font que le film tient sérieusement la route... et puis il y a toujours un plaisir particulier à voir les cinéastes d'Hollywood mettre en scène leur univers, ce miroir aux alouettes sur lequel ils ne se font aucune illusion. Bruckman a soigné cet aspect de la réalisation, et il y a une série de plans-séquence d'exposition de tournages de scènes, qui sont proprement superbes... Les deux hommes ne travailleront plus ensemble, hélas.

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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

The milky way (Leo McCarey, 1936)

Pour la deuxième fois consécutive, Lloyd interprète un personnage, dans un film, qui n'est en aucun cas un Harold. pas important, sans doute, mais en réalité eu égard à l'histoire du comédien et la façon de faire le lien entre lui et son public, c'est une certaine forme d'acceptation d'une évolution nécessaire, si ce n'est pas une capitulation, une hypothèse d'autant plus valide selon moi qu'à la fin du film une deuxième transgression, plus choquante encore (Toutes proportions gardées) se présente à nous... J'y reviendrai.
Harold Lloyd joue donc ici un personnage de laitier un peu benêt, Burleigh Sullivan, dont la première scène nous fait clairement comprendre qu'il n'est pas des plus efficaces. Un soir, alors qu'il rentre chez lui en compagnie de sa soeur, ils rencontrent deux hommes saouls, avec lesquels il se bat. Dans la mêlée, il apparait que Sullivan a mis l'un d'entre eux K.O... or, l'homme en question n'est autre qu'un champion de boxe. Pour le manager du boxeur, le seul moyen d'échapper au ridicule de la situation, la presse s'étant joyeusement emparé de la nouvelle, est bien sur de travailler en compagnie du "laitier boxeur", sans le mettre au courant de toutes les subtilités: Burleigh commence donc une nouvelle carrière de boxeur, sans rien comprendre au succès foudroyant qui lui tombe dessus...

Les acteurs de premier et second plan qui entourent Lloyd sont ici des gens connus, déja vus dans d'autres films des nouveaux princes de la comédie (Capra, Leisen, LaCava, et... McCarey). Lionel Stander et Adolphe Menjou s'en donnent à coeur joie, Menjou en particulier, en manager véreux jusqu'aux orteils, et il est presque l'égal de John Barrymore lorsqu'il s'agit de voler une scène. Mais Lloyd se défend quand même, sachant qu'après tout les idiomes des deux comédiens ne sont pas les mêmes... Comédie plus verbale, donc, basée sur la nervosité et l'expression joyeuse d'une certaine vulgarité pour Menjou, et plus coroporelle pour Lloyd qui reste agile, même s'il n'a pas l'age de son rôle... McCarey ici fait son métier, plutôt pas mal dans un film qui n'est pas son meilleur, mais qui est aussi l'un des meilleurs Lloyd.

...Même si le fait qu'il y ait Harold Lloyd ici devient finalement accessoire. Je reviens à cette mystérieuse transgression à laquelle je faisais allusion plus haut: Lloyd, a un moment, boxe, et quelqu'un suggère à son adversaire... d'enlever les lunettes du héros. certes, il ne le fait pas... Mais c'est la première fois qu'elles sont mentionnées. On le sait, cet accessoire fait partie intégrante du personnage, qui dort avec , prend des douches avec, et ne les enlève jamais. On n'en parle pas...Ce n'est donc sans doute pas un hasard si peu de temps après ce film, et après le suivant (Professor Beware), Lloyd allait se lancer dans une nouvelle aventure inattendue, pour lui: une semi-retraite...

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http://www.criterion.com/films/28446-safety-last

Safety last sur Criterion. un évènement considérable. J'en tremble...
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par Ann Harding »

allen john a écrit :http://www.criterion.com/films/28446-safety-last

Safety last sur Criterion. un évènement considérable. J'en tremble...
Parmi les suppléments:
Harold Lloyd: The Third Genius, a 104-minute documentary from 1989.
Documentaire de Kevin Brownlow et David Gill (bizarre qu'ils ne mentionnent même pas les auteurs)
allen john
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Re: Harold Lloyd (1893-1971)

Message par allen john »

Ann Harding a écrit :
allen john a écrit :http://www.criterion.com/films/28446-safety-last

Safety last sur Criterion. un évènement considérable. J'en tremble...
Parmi les suppléments:
Harold Lloyd: The Third Genius, a 104-minute documentary from 1989.
Documentaire de Kevin Brownlow et David Gill (bizarre qu'ils ne mentionnent même pas les auteurs)
Oui, bien sur; ce qui rend le package encore plus salivatoire... Et bien sur, trois courts métrages dont deux rares (Et inédits, je crois). Quant à ne pas mentionner les auteurs du documentaire, c'est assez fréquent en ce qui concerne les suppléments télévisuels... Mais rappelons à toutes fins utiles que le documentaire à lui seul (Passé sur France 3 il y a bien longtemps...) est une merveille.
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