Cela fait toujours mal d'annoncer ce genre de nouvelles. José Giovanni est décédé cet après-midi des suites d'une hémorragie cérébrale.
Un coup dur pour le cinéma français, pour qui il avait écrit bon nombre de scénarii ( dont celui du remarquable Le Cercle Rouge) ou réalisé les films tels que Deux Hommes dans la ville ou Le Ruffian. Du cinéma d'auteur et en même temps un cinéma populaire tout ce qu'il y avait de solide. Un vrai artisan dans le sens noble du terme.
RIP.
"LAUSANNE - José Giovanni est mort à Lausanne à l'âge de 81 ans. Le cinéaste et romancier franco-suisse, qui a notamment fait tourner Alain Delon, est décédé d'une hémorragie cérébrale. Les obsèques sont prévues mercredi prochain en Valais.
«Le décès est survenu vers 14h00», a dit son fils, Paul Giovanni. «Il était hospitalisé depuis mercredi passé. Il avait des soucis de santé depuis quelque temps».
Installé aux Marécottes (VS) depuis 1969, José Giovanni laisse 20 romans, 2 livres de souvenirs, 33 scénarios, 15 films de cinéma et 5 téléfilms qui exaltent souvent l'amitié virile.
Scénariste, il avait travaillé pour Claude Sautet ou Henri Verneuil. Réalisateur, il a tourné «Le Rapace» (1968), «Dernier domicile connu» (1969), «La Scoumoune» (1972) ou «Deux hommes dans la ville» (1973). Il a fait tourner Jean Gabin, Alain Delon ou Lino Ventura et réglé une dette morale avec son film «Mon père» (2000)".
source : google.fr
José Giovanni (1923-2004)
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Personnellement, c'est un réalisateur qui ne m'a jamais beaucoup intéressé. Au moins aura-t-il eu le temps de réaliser le film consacré à son père, qui devait sans doute revêtir à ses yeux une importance qu'aucun de ses autres travaux cinématographiques - aussi réussis fussent-ils, notamment ses scénarios - ne pouvait espérer atteindre.
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Euh... c'est quand même le scénariste du Trou ! que l'on peut qualifier sans crainte de film majeur, non ?Lord Henry a écrit :Personnellement, c'est un réalisateur qui ne m'a jamais beaucoup intéressé. Au moins aura-t-il eu le temps de réaliser le film consacré à son père, qui devait sans doute revêtir à ses yeux une importance qu'aucun de ses autres travaux cinématographiques - aussi réussis fussent-ils, notamment ses scénarios - ne pouvait espérer atteindre.
Mais c'est vrai qu'en temps que réalisateur... ce n'est pas vraiment çà.
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bogart
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C'était un homme qui n'avait jamais renié son passé trouble et en l'exprimant par des romans noirs se fit connaître du monde du cinéma.
Il adapta plusieurs de ses romans noirs pour le cinéma, notamment Le deuxième souffle de J.P Melville, Le trou de J.Becker, Les grandes gueules etc.
Parmi ses films en tant que réalisateur, je préfère sa période 1966-1975
1968 Le rapace avec Lino ventura
1970 Dernier domicile connu avec Lino Ventura, Marlène Jobert
1972 La Scoumoune avec J.P Belmondo, Michel Contantin
1975 Deux hommes dans la ville avec Jean gabin, Alain delon
qui reflète pour moi le vrai José Giovanni .
Il adapta plusieurs de ses romans noirs pour le cinéma, notamment Le deuxième souffle de J.P Melville, Le trou de J.Becker, Les grandes gueules etc.
Parmi ses films en tant que réalisateur, je préfère sa période 1966-1975
1968 Le rapace avec Lino ventura
1970 Dernier domicile connu avec Lino Ventura, Marlène Jobert
1972 La Scoumoune avec J.P Belmondo, Michel Contantin
1975 Deux hommes dans la ville avec Jean gabin, Alain delon
qui reflète pour moi le vrai José Giovanni .
Petit à petit, des personnes ayant appartenu à une certaine catégorie de grands artisans du cinéma quittent le monde des vivants pour rejondre celui de l'au-delà, où ils se rappeleront à nos bons souvenirs.
Une catégorie dite "populaire"... voire "populiste" ou "France d'en bas" peut-être (c'est la mode aujourd'hui) pour certains commentateurs qui n'auront un jour pour seul fin que de nourrir les vers quand les Verneuil/Giovanni/Enrico/Lautner et les autres continueront à nourrir, eux, l'imaginaire collectif des spectateurs français pendant des années.
Aujourd'hui j'en profite pour verser une petite larme, même si je ne connaissais pas du tout le personnage Giovanni, et pour cracher mon mépris sur quelques scribouillards dont le retournement de veste, s'ils se produit, n'excusera en rien leur connerie.
Une catégorie dite "populaire"... voire "populiste" ou "France d'en bas" peut-être (c'est la mode aujourd'hui) pour certains commentateurs qui n'auront un jour pour seul fin que de nourrir les vers quand les Verneuil/Giovanni/Enrico/Lautner et les autres continueront à nourrir, eux, l'imaginaire collectif des spectateurs français pendant des années.
Aujourd'hui j'en profite pour verser une petite larme, même si je ne connaissais pas du tout le personnage Giovanni, et pour cracher mon mépris sur quelques scribouillards dont le retournement de veste, s'ils se produit, n'excusera en rien leur connerie.
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