Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
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Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
Desert Fury (La Furie du Désert) a le titre d’un western mais c’est tout ce qu’il en a. C’est un vrai mélodrame aux accents de Film Noir, tourné en Technicolor ("Technicolor Consultant : Natalie Kalmus" pour ceux qui comme moi sont en transe quand ce carton apparait sur un écran) en 1947 par Lewis Allen, honnête tâcheron qui a plus œuvré par la suite pour la télé que pour le grand écran et qui avec ce film, a fait au moins un chef-d'oeuvre.
Dans le paysage aride du Nevada, une mère seule (Mary Astor) et sa fille solitaire (Lizabeth Scott) partagent un grand manoir colonial mais n’ont vraiment pas grand-chose à se dire. La mère tient un casino-saloon puisque que le Code l’empêche de tenir un bordel. Le jeune adjoint au sheriff (Burt Lancaster) en pince pour la fille qui lui préfère un type un peu louche (John Hodiak) tout juste arrivé dans la ville et venu d’on ne sait où, accompagné d’un homme de compagnie (Wendel Correy) qui va tout faire pour éloigner la fille qu’il a prise en grippe. Bien sûr, le type un peu louche n’est pas un enfant de chœur et les passions s’enflamment entre tous ces personnages qui cachent leurs secrets pour notre plus grand bonheur.
La « furie » du titre pourrait mieux s’appliquer au scénario qu’au désert : c’est du mélodrame pur jus. Mais en 1947, il est difficile de trouver des personnages moins stéréotypés que ceux-ci. Au fur et à mesure que le film se déroule, on se rend compte que les couples les plus intéressants ne sont pas ceux qu’on nous montre, mais ceux qui nous sont suggérés. Fritzi et Paula (la mère et la fille) sont en fait aussi soudées l’une à l’autre que le sont Eddie et Johnny (le dur et son acolyte). Tom (l’adjoint au sheriff), comme nous, semble d’abord perdu au milieu des relations complexes qu’entretient tout ce petit monde qui se déchire.
On y va ! Paula n’appelle jamais sa mère « maman » mais par son prénom « Fritzy » (sur un ton souvent rageur mais parfois voluptueux) et lui roule une pelle à la fin du film. Eddie dit à un moment que "Johnny est sa femme" et se fait bronzer torse nu dans une chaise longue – ça pourrait être Gene Tierney ou Lana Turner, mais non, c’est bien John Hodiak - pendant que son copain lui sert le thé. Paula tourne autour d’Eddie mais fait la gueule à Johnny qui lui barre la route et voudrait la voir disparaître une fois pour toutes. Fritzy gifle régulièrement ses interlocuteurs à revers de main et traite sa fille de tous les noms avant de noyer sa peine dans le whisky. Tom (Burt Lancaster, dans un de ses tout premiers rôles, incarne ici l’All-American-Boy), ne comprend rien à l’affaire et passe une grande partie du film à montrer son sourire éclatant en gros plan.
Il y a des poursuites en back-projection et soufflerie de studio, un accident de voiture, des crépuscules rougeoyants, une scène de séduction sur une peau de bête devant la cheminée, des coups de poing et des gifles (cf. plus haut) et un incalculable nombre de gros plans de visages en Technicolor, dans tous les états de la colère, du désir et de la manipulation. Les deux acteurs les plus jeunes (Scott et Lancaster) ont la part belle de ces gros plans, qui sont l’un des très grands atouts du film. Burt Lancaster est une bête splendide et Lizabeth Scott fascinante et perverse comme jamais, avec ce physique qui rappelle vaguement d’autres actrices de l’époque mais qui n’appartient finalement qu’à elle. Et son petit défaut de prononciation (on dirait toujours qu’elle a une patate chaude dans la bouche) est toujours aussi craquant. Mais Astor a quelques gros plans aussi, bien gratinés. Aucun tremblement de paupière, de froncement de sourcil ne nous est épargné. L'actrice se délecte apparemment de son rôle.
A la fin, l’ordre est revenu (jusqu’à quand ? car chacun sait que la Nature reprend aussi vite ses droits qu’elle les a abandonnés) et la musique de Miklos Rozsa parvient à ses sommets.
Je n’ai jamais vu un film de cette époque (1947, quand même !) avec autant de sous-entendus sur l’ambigüité sexuelle de ses personnages. Les dialogues étincellent et ont du provoquer bien des sourires crispés in y a soixante ans. Du genre. Astor à Scott : « Tu te souviens quand tu étais petite, tu venais toujours dans mon lit. Il est bien vide maintenant » ou encore Hodiak à Scott pour expliquer le début de sa relation avec Correy : « J’étais seul. Il avait deux dollars. Je suis monté chez lui ». Des lesbiennes incestueuses et des gigolos homos : si c'est pas du méli-mélo...
Bref, Desert Fury est une rareté qui mériterait de sortir de l’oubli dans lequel il est tombé. C’est un régal subversif et un ravissement plastique de tous les instants. La réalisation de Lewis Allen est tout à fait honnête, portée de toute façon par l'outrance du scénario. Je n'avais jamais entendu parler du film avant de lire sa review et de voir ses captures d’écran sur DVDBeaver (test de DVDBeaver http://www.dvdbeaver.com/film2/DVDRevie ... t_fury.htm). Je ne le regrette pas, il est entré directement dans la liste de mes films préférés. Camp ou Pulp, Trash ou Kitsch, c'est comme vous voulez : c'est un plaisir coupable peut-être, mais quel plaisir ! And God bless Lizabeth Scott !
Le DVD Z5 (Australie) est excellent. Pas de restauration apparente du film mais l’image, la couleur et le son sont irréprochables. En anglais sans sous-titres. Une édition Z2 serait bienvenue, elle permettrait aux amateurs de découvrir cette pépite noire en Technicolor.
Dans le paysage aride du Nevada, une mère seule (Mary Astor) et sa fille solitaire (Lizabeth Scott) partagent un grand manoir colonial mais n’ont vraiment pas grand-chose à se dire. La mère tient un casino-saloon puisque que le Code l’empêche de tenir un bordel. Le jeune adjoint au sheriff (Burt Lancaster) en pince pour la fille qui lui préfère un type un peu louche (John Hodiak) tout juste arrivé dans la ville et venu d’on ne sait où, accompagné d’un homme de compagnie (Wendel Correy) qui va tout faire pour éloigner la fille qu’il a prise en grippe. Bien sûr, le type un peu louche n’est pas un enfant de chœur et les passions s’enflamment entre tous ces personnages qui cachent leurs secrets pour notre plus grand bonheur.
La « furie » du titre pourrait mieux s’appliquer au scénario qu’au désert : c’est du mélodrame pur jus. Mais en 1947, il est difficile de trouver des personnages moins stéréotypés que ceux-ci. Au fur et à mesure que le film se déroule, on se rend compte que les couples les plus intéressants ne sont pas ceux qu’on nous montre, mais ceux qui nous sont suggérés. Fritzi et Paula (la mère et la fille) sont en fait aussi soudées l’une à l’autre que le sont Eddie et Johnny (le dur et son acolyte). Tom (l’adjoint au sheriff), comme nous, semble d’abord perdu au milieu des relations complexes qu’entretient tout ce petit monde qui se déchire.
On y va ! Paula n’appelle jamais sa mère « maman » mais par son prénom « Fritzy » (sur un ton souvent rageur mais parfois voluptueux) et lui roule une pelle à la fin du film. Eddie dit à un moment que "Johnny est sa femme" et se fait bronzer torse nu dans une chaise longue – ça pourrait être Gene Tierney ou Lana Turner, mais non, c’est bien John Hodiak - pendant que son copain lui sert le thé. Paula tourne autour d’Eddie mais fait la gueule à Johnny qui lui barre la route et voudrait la voir disparaître une fois pour toutes. Fritzy gifle régulièrement ses interlocuteurs à revers de main et traite sa fille de tous les noms avant de noyer sa peine dans le whisky. Tom (Burt Lancaster, dans un de ses tout premiers rôles, incarne ici l’All-American-Boy), ne comprend rien à l’affaire et passe une grande partie du film à montrer son sourire éclatant en gros plan.
Il y a des poursuites en back-projection et soufflerie de studio, un accident de voiture, des crépuscules rougeoyants, une scène de séduction sur une peau de bête devant la cheminée, des coups de poing et des gifles (cf. plus haut) et un incalculable nombre de gros plans de visages en Technicolor, dans tous les états de la colère, du désir et de la manipulation. Les deux acteurs les plus jeunes (Scott et Lancaster) ont la part belle de ces gros plans, qui sont l’un des très grands atouts du film. Burt Lancaster est une bête splendide et Lizabeth Scott fascinante et perverse comme jamais, avec ce physique qui rappelle vaguement d’autres actrices de l’époque mais qui n’appartient finalement qu’à elle. Et son petit défaut de prononciation (on dirait toujours qu’elle a une patate chaude dans la bouche) est toujours aussi craquant. Mais Astor a quelques gros plans aussi, bien gratinés. Aucun tremblement de paupière, de froncement de sourcil ne nous est épargné. L'actrice se délecte apparemment de son rôle.
A la fin, l’ordre est revenu (jusqu’à quand ? car chacun sait que la Nature reprend aussi vite ses droits qu’elle les a abandonnés) et la musique de Miklos Rozsa parvient à ses sommets.
Je n’ai jamais vu un film de cette époque (1947, quand même !) avec autant de sous-entendus sur l’ambigüité sexuelle de ses personnages. Les dialogues étincellent et ont du provoquer bien des sourires crispés in y a soixante ans. Du genre. Astor à Scott : « Tu te souviens quand tu étais petite, tu venais toujours dans mon lit. Il est bien vide maintenant » ou encore Hodiak à Scott pour expliquer le début de sa relation avec Correy : « J’étais seul. Il avait deux dollars. Je suis monté chez lui ». Des lesbiennes incestueuses et des gigolos homos : si c'est pas du méli-mélo...
Bref, Desert Fury est une rareté qui mériterait de sortir de l’oubli dans lequel il est tombé. C’est un régal subversif et un ravissement plastique de tous les instants. La réalisation de Lewis Allen est tout à fait honnête, portée de toute façon par l'outrance du scénario. Je n'avais jamais entendu parler du film avant de lire sa review et de voir ses captures d’écran sur DVDBeaver (test de DVDBeaver http://www.dvdbeaver.com/film2/DVDRevie ... t_fury.htm). Je ne le regrette pas, il est entré directement dans la liste de mes films préférés. Camp ou Pulp, Trash ou Kitsch, c'est comme vous voulez : c'est un plaisir coupable peut-être, mais quel plaisir ! And God bless Lizabeth Scott !
Le DVD Z5 (Australie) est excellent. Pas de restauration apparente du film mais l’image, la couleur et le son sont irréprochables. En anglais sans sous-titres. Une édition Z2 serait bienvenue, elle permettrait aux amateurs de découvrir cette pépite noire en Technicolor.
Dernière modification par Tom Peeping le 17 sept. 08, 00:41, modifié 2 fois.
- Jeremy Fox
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Re: Desert Fury (Lewis Allen, 1947)
Oui, vivement un zone 2 car le peu d'autres personnes l'ayant vu ici le portent également aux nues. Du coup, c'est devenu l'une de mes plus grosses envies de découverte ; et puis Lizabeth Scott
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Re: Desert Fury (Lewis Allen, 1947)
Burt et une moitié de Lizabeth dans Desert Fury :
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
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Re: Desert Fury (Lewis Allen, 1947)
Hum...again!
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Heureusement que la photo est coupée, car à droite on peut y voir... Kirk Douglas ! Les trois étaient réunis l'année suivant Desert Fury dans I walk alone (Byron Haskin, 1948). Je crois que cette photo en est tirée.Tom Peeping a écrit :Burt et une moitié de Lizabeth dans Desert Fury :
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Sinon, je viens de voir Desert Fury. J'adore l'ambiance "noir" dans le décor lumineux, coloré, du Nevada, j'ai vraiment un faible pour ce genre de film (comme dans Bad day at black rock par ex). Outre Scott et son phrasé particulier (ce n'est pas un accent, mais comme le dit Tom une manière de parler, une peu comme une petite fille, c'est charmant ), il faut bien reconnaitre que Mary Astor est très à l'aise dans son rôle de femme à poigne. John Hodiak en "tough guy" est parfait également.
Reste Lancaster qui ballade sa belle gueule, mais j'imagine qu'un autre aurait aussi bien pu faire l'affaire.
A noter que le dvd autralien (pal) est toute-zone.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re:
Au temps pour moi ! (forme pédantesque d'"Autant pour moi !")... Tu as raison en effet : la coiffure de Burt et la roulure de Scott ne sont pas exactement celles de Desert Fury. Ca doit être I Walk Alone, que j'aimerais bien voir du coup.Alphonse Tram a écrit :Heureusement que la photo est coupée, car à droite on peut y voir... Kirk Douglas ! Les trois étaient réunis l'année suivant Desert Fury dans I walk alone (Byron Haskin, 1948). Je crois que cette photo en est tirée.
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Re: Desert Fury (Lewis Allen, 1947)
("Technicolor Consultant : Natalie Kalmus" pour ceux qui comme moi sont en transe quand ce carton apparait sur un écran)
- Jack Carter
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
Le film est diffusé le lundi 11 mai sur Cine Polar. Aurons-nous droit à une VO ?
edit : le film est bien difusé en vo
edit : le film est bien difusé en vo
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
Pour les motivés (qualité médiocre et pas de stf, ni sta d'ailleurs) le film est entière sur youtube !!!!
C'est vrai que dès les premiers instants on est séduit.
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Re: Re:
Critique de I Walk Alone ici.Tom Peeping a écrit :Au temps pour moi ! (forme pédantesque d'"Autant pour moi !")... Tu as raison en effet : la coiffure de Burt et la roulure de Scott ne sont pas exactement celles de Desert Fury. Ca doit être I Walk Alone, que j'aimerais bien voir du coup.Alphonse Tram a écrit :Heureusement que la photo est coupée, car à droite on peut y voir... Kirk Douglas ! Les trois étaient réunis l'année suivant Desert Fury dans I walk alone (Byron Haskin, 1948). Je crois que cette photo en est tirée.
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
...
Dernière modification par beb le 31 mars 23, 13:01, modifié 1 fois.
- jhudson
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
Belle Copie HD sur Paramount Channel, un peu trop de contraste peut être
C'est parail il le premier film de Lancaster , même s'il est sorti après Les tueurs et Les démons de la liberté.
Sacré début de carriére ...
Eddie Bendix gifle encore plus souvent Johnny que Fritzi sa fille , sûrement pour montrer un parallèle.
Et Fritzi qui n’arrête pas d'appeler Baby sa fille de 19 ans , Weird !!!
Dans les années 40/50 des gangsters ayant des relations sous entendu gay ce n'était pas si rare que cela, comme dans The Big Combo en 1955 entre Lee Van Cleef et Earl Holliman , ça a été confirmé par ce dernier .
Car Desert Fury c'est avant tout un film noir en Technicolor
Il y a aussi La clé de verre en 1942 avec des sous entendus Gay et Sadomaso, Alan Ladd servant de punching ball a William Bendix (tiens encore un Bendix), la censure n'en a vu que du feu.
Dans L' Adieu aux armes en 1932 Adolphe Menjou n’arrête pas d'appeler Baby.... Gary Cooper et de lui dire que ce n'est pas une femme pour lui ...
C'est parail il le premier film de Lancaster , même s'il est sorti après Les tueurs et Les démons de la liberté.
Sacré début de carriére ...
Eddie Bendix gifle encore plus souvent Johnny que Fritzi sa fille , sûrement pour montrer un parallèle.
Et Fritzi qui n’arrête pas d'appeler Baby sa fille de 19 ans , Weird !!!
Dans les années 40/50 des gangsters ayant des relations sous entendu gay ce n'était pas si rare que cela, comme dans The Big Combo en 1955 entre Lee Van Cleef et Earl Holliman , ça a été confirmé par ce dernier .
Car Desert Fury c'est avant tout un film noir en Technicolor
Il y a aussi La clé de verre en 1942 avec des sous entendus Gay et Sadomaso, Alan Ladd servant de punching ball a William Bendix (tiens encore un Bendix), la censure n'en a vu que du feu.
Dans L' Adieu aux armes en 1932 Adolphe Menjou n’arrête pas d'appeler Baby.... Gary Cooper et de lui dire que ce n'est pas une femme pour lui ...
- Jeremy Fox
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Re: Desert Fury (Lewis Allen, 1947)
Jeremy Fox a écrit :Oui, vivement un zone 2 car le peu d'autres personnes l'ayant vu ici le portent également aux nues. Du coup, c'est devenu l'une de mes plus grosses envies de découverte ; et puis Lizabeth Scott
Je viens de l'enregistrer un peu par hasard et ne me souvenais pas de cette attente. Miam !
- Alphonse Tram
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
En attendant une hypothétique sortie France, ce film est désormais disponible aux USA chez Kino Lorber studio classics (dvd et bluray).
Cet éditeur propose également i walk alone
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Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Desert Fury (Lewis Allen - 1947)
J'ai commandé le BR chez WOW:
https://www.wowhd.fr/desert-fury/738329234010
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