Ouh quelle heureuse idée. J'ai toujours hésité à commencer à m'acheter les coffrets, mais là avec ce bel objet, je sais où vont passer mes thunes.Carlito a écrit :Le Zone 1 :
Six Feet Under
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Whaouh ce coffret !!!!! Je le veux, je le veux, je le veux ! lol. Bon en même temps c'est envisageable, mon annif est dans à peine plus d'un mois !
Ouais...! moi je peux même plus regarder certains épisodes, enfin disons certains passages, ça me déprime trop. Et la fin me fait pleurer de façon systématique... Donc pour l'instant je fais une pause, et dans, allez, deux ans, je me referai l'intégrale !
John Ryder a écrit :Ca fait plaisir de revoir la saison 5, même si à la fin de chaque épisode je suis déprimé.
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Ouais...! moi je peux même plus regarder certains épisodes, enfin disons certains passages, ça me déprime trop. Et la fin me fait pleurer de façon systématique... Donc pour l'instant je fais une pause, et dans, allez, deux ans, je me referai l'intégrale !
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Cette série est un chef d'oeuvre!
Bon, je n'apprends rien à personne, je m'en doute... sauf à moi peut-être, car j'en doutais!
J'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre. Je n'avais rien vu à la télé (et pour cause, j'en ai pas!): acheté les coffrets saison par saison, en laissant presque un an entre la 1 et la 2, je n'étais pas sûr du tout de vouloir continuer.
Je trouvais les personnages tous trop névrosés, enfermés dans leurs peurs et j'allais jusqu'à me demander si les acteurs étaient bons tellement je les trouvais...petits!
J'avais beaucoup entendu dire que la série était drôle, je la trouvais sinistre...
Bon, je le reconnais, j'avais tout faux!
Je n'avais aucun recul. C'est seulement quand j'ai commencé à comprendre que c'était justement ce que la série racontait (des êtres humains qui se débattent, qu étouffent) que j'ai commencé à percevoir l'ampleur de la création d'Allan Ball.
Cela dit, je ne prétends pas maintenant que je me tords de rire en la regardant! C'est une image de nous, de l'Amérique, quasiment désespérante... mais pas complétement tout de même: certains personnages se débattent encore pour croire à un demain et ceux qui n'y croit plus (Ruth) se bat tout de même pour que sa fille n'abandonne pas... Maigre filet d'espoir mais ce n'est donc pas complètement fermé.
A part les horizons pas forcément roses et cet aspect "philosophique" de la série, artistiquement c'est formidable!
Réalisation, montage, jeu des acteurs, ce sont des splendeurs!
Ils ont maintenu un niveau de qualité pendant cinq ans, avec des réalisateurs différents, IMPRESSIONNANT.
Je suis encore sous le choc émotionnel des derniers épisodes, je vais donc laisser passer un peu de temps, mais je pense que je vais me refaire la saison 1 pour comprendre pourquoi j'ai eu tant de mal à me lancer dans cette oeuvre!
Bon, je n'apprends rien à personne, je m'en doute... sauf à moi peut-être, car j'en doutais!
J'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre. Je n'avais rien vu à la télé (et pour cause, j'en ai pas!): acheté les coffrets saison par saison, en laissant presque un an entre la 1 et la 2, je n'étais pas sûr du tout de vouloir continuer.
Je trouvais les personnages tous trop névrosés, enfermés dans leurs peurs et j'allais jusqu'à me demander si les acteurs étaient bons tellement je les trouvais...petits!
J'avais beaucoup entendu dire que la série était drôle, je la trouvais sinistre...
Bon, je le reconnais, j'avais tout faux!
Je n'avais aucun recul. C'est seulement quand j'ai commencé à comprendre que c'était justement ce que la série racontait (des êtres humains qui se débattent, qu étouffent) que j'ai commencé à percevoir l'ampleur de la création d'Allan Ball.
Cela dit, je ne prétends pas maintenant que je me tords de rire en la regardant! C'est une image de nous, de l'Amérique, quasiment désespérante... mais pas complétement tout de même: certains personnages se débattent encore pour croire à un demain et ceux qui n'y croit plus (Ruth) se bat tout de même pour que sa fille n'abandonne pas... Maigre filet d'espoir mais ce n'est donc pas complètement fermé.
A part les horizons pas forcément roses et cet aspect "philosophique" de la série, artistiquement c'est formidable!
Réalisation, montage, jeu des acteurs, ce sont des splendeurs!
Ils ont maintenu un niveau de qualité pendant cinq ans, avec des réalisateurs différents, IMPRESSIONNANT.
Je suis encore sous le choc émotionnel des derniers épisodes, je vais donc laisser passer un peu de temps, mais je pense que je vais me refaire la saison 1 pour comprendre pourquoi j'ai eu tant de mal à me lancer dans cette oeuvre!
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ça fait un bien fou de lire ton avis, Ethan. J'ai eu énormément de mal à regarder les 10 premiers épisodes de la première saison, et puis je me suis dit que ce n'était pas pour moi alors j'ai revendu mon coffret avec celui de la saison 2. Peut-être que j'aurais dû persister, en fait. Bon ben je redonnerai une chance dès que possible
DEAN: So it's a show?
RORY: It's a lifestyle.
LORELAI: It's a religion.
~Gilmore Girls, 2000-2007~
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dépasser ses premières impressions...
Oui Sibylle,
Ennuyé par des personnages ternes, gris, "standards" (l'homo pas assumé, l'aventurier qui se croit libre, l'ado insupportablement égocentrique, la névrosé quasi-nympho, etc) agacé par des situations que je trouvais convenues, les premiers épisodes ne m'intéressaient pas non plus;je ne comprenais pas les dithyrambes sur cette série! j'ai insisté car les éloges étaient tellement unanimes que je doutais de moi...
Et puis, l'illumination n'est pas venu d'un coup, hein! mais par petites touches, au détour de l'émotion qui me submergeait dans un épisode. Je pense aussi que le personnage de Nate m'a permis de ne pas lâcher: c'est celui qui est le moins sclérosé et pour lequel j'ai ressenti le plus vite de l'empathie... Et au bout d'un moment, je me suis rendu compte que cette série, dont je me sentais TRÈS loin au début, résonnait en moi d'une façon très intime au contraire. Et j'ai alors compris que les personnages que je ne supportais pas m'agaçaient en fait comme un membre de sa famille qu'on aime mais qu'on a du mal à supporter parce qu'on n'arrive plus à souffrir leurs travers, leur enfermement et, surtout, qu'on sait qu'on ne peut rien pour les aider...
HBO fait un travail absolument formidable car elle laisse le temps à ses séries très diffèrentes de se développer.
Ennuyé par des personnages ternes, gris, "standards" (l'homo pas assumé, l'aventurier qui se croit libre, l'ado insupportablement égocentrique, la névrosé quasi-nympho, etc) agacé par des situations que je trouvais convenues, les premiers épisodes ne m'intéressaient pas non plus;je ne comprenais pas les dithyrambes sur cette série! j'ai insisté car les éloges étaient tellement unanimes que je doutais de moi...
Et puis, l'illumination n'est pas venu d'un coup, hein! mais par petites touches, au détour de l'émotion qui me submergeait dans un épisode. Je pense aussi que le personnage de Nate m'a permis de ne pas lâcher: c'est celui qui est le moins sclérosé et pour lequel j'ai ressenti le plus vite de l'empathie... Et au bout d'un moment, je me suis rendu compte que cette série, dont je me sentais TRÈS loin au début, résonnait en moi d'une façon très intime au contraire. Et j'ai alors compris que les personnages que je ne supportais pas m'agaçaient en fait comme un membre de sa famille qu'on aime mais qu'on a du mal à supporter parce qu'on n'arrive plus à souffrir leurs travers, leur enfermement et, surtout, qu'on sait qu'on ne peut rien pour les aider...
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- Flol
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Re: dépasser ses premières impressions...
C'est exactement ça. Et c'est bien pour toutes ces raisons que la fin est bouleversanteEthan a écrit :Et au bout d'un moment, je me suis rendu compte que cette série, dont je me sentais TRÈS loin au début, résonnait en moi d'une façon très intime au contraire. Et j'ai alors compris que les personnages que je ne supportais pas m'agaçaient en fait comme un membre de sa famille qu'on aime mais qu'on a du mal à supporter parce qu'on n'arrive plus à souffrir leurs travers, leur enfermement et, surtout, qu'on sait qu'on ne peut rien pour les aider...
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Moi, je ne parlais pas de rupture, non.
Je témoignais juste de mon évolution à moi en visionnant les épisodes. Et de mon émotion qui m'a envahie très progressivement. C'est une série qui parle de l'intime; je n'ai pas su (voulu?) le voir au début.
Mais je n'ai pas vu de "rupture" entre une saison et une autre. Une grande cohérence au contraire tout au long de ces cinq années. C'est moi qui ai changé, grâce à "Six feet under"... n'est-ce pas une des vertus d'une oeuvre d'art que de faire évoluer son regard?
Je témoignais juste de mon évolution à moi en visionnant les épisodes. Et de mon émotion qui m'a envahie très progressivement. C'est une série qui parle de l'intime; je n'ai pas su (voulu?) le voir au début.
Mais je n'ai pas vu de "rupture" entre une saison et une autre. Une grande cohérence au contraire tout au long de ces cinq années. C'est moi qui ai changé, grâce à "Six feet under"... n'est-ce pas une des vertus d'une oeuvre d'art que de faire évoluer son regard?