Six Feet Under
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Re: Six Feet Under
C'est très spécial, carrément bancal, mais il me reste un sentiment pregnant d'avoir envie de voir la suite (et de revoir l'épisode dans sa version finalisée). Ca dégage beaucoup de charme, une sorte de Buffy ou de Twin Peaks.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
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Re: Six Feet Under
Vu aussi ce pre-air (avec scène manquante, etc...), et très dubitatif moi aussi.
Le personnage principal de Southern Belle un peu décérébrée ne m'a pas emballé plus que ça. Maintenant, j'ai toute confiance en Alan Ball (il m'a fallu aussi un peu de temps avant de rentrer dans 6 feet Under et de devenir accro), et je veux voir la suite.
Le personnage principal de Southern Belle un peu décérébrée ne m'a pas emballé plus que ça. Maintenant, j'ai toute confiance en Alan Ball (il m'a fallu aussi un peu de temps avant de rentrer dans 6 feet Under et de devenir accro), et je veux voir la suite.
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Re: Six Feet Under
Depuis que j'ai commencé de regarder SIX FEET UNDER (il y a de cela un peu plus d'un mois), je ne regarde plus rien d'autre, je reste éveillé jusqu'au milieu de la nuit et je ne sors plus de chez moi.
J'adore cette série.
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Re: Six Feet Under
ca me rappelle des souvenirs!!Colqhoun a écrit :Depuis que j'ai commencé de regarder SIX FEET UNDER (il y a de cela un peu plus d'un mois), je ne regarde plus rien d'autre, je reste éveillé jusqu'au milieu de la nuit et je ne sors plus de chez moi.
J'adore cette série.
pareil j'arretais plus...et ca se calme pas avant la fin en plus, c'est meme de pire en pire
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Re: Six Feet Under
tout pareil ! j'ai limite envie de trucider celui qui a la saison 3 ! je l'attendsColqhoun a écrit :Depuis que j'ai commencé de regarder SIX FEET UNDER (il y a de cela un peu plus d'un mois), je ne regarde plus rien d'autre, je reste éveillé jusqu'au milieu de la nuit et je ne sors plus de chez moi.
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Re: Six Feet Under
et vous ne serez pas déçu par l'épisode qui conclut la dernière saison de cette série
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Re: Six Feet Under
Je viens de terminer la 5ème et dernière saison de Six Feet Under. J'avoue être plutôt content que la série se termine car les deux dernières saisons ne m'ont pas autant enthousiasmé que les 3 premières, mis à part peut-être quelques épisodes vraiment fabuleux. Le dernier épisode, réputé pour être fabuleux, l'est jusqu'à un certain point, mais le final dudit épisode, avec ses grosses conclusions en cascade, m'a vraiment horrifié. Je ne comprend pas comment une série qui a su être pourtant brillante et intelligente la majeure partie du temps puisse tomber dans un tel mauvais goût et dans une telle facilité de traitement (avec effets visuels affreux et musique sirupeuse en puissance). L'épisode en soit, sans ces dernières minutes, se suffisait pourtant tellement bien à lui-même, résolvant de nombreuses questions en suspension sans y aller avec de gros sabots. Pour le coup ça m'a un peu bousillé l'émotion finale, le soulagement de cette conclusion et du devenir de chaque personnage... dommage, mais cela n'effacera pas pour autant toutes les qualités de cette série.
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Re: Six Feet Under
Perso jai bien davantaga apprécié la saison 5 que la 4 même si elle était loin d'être déshonorante. Pour la conclusion de l'épisode ça doit vraiment être une question de goût car j'ai bien aimé ces "conclusions" successive, c'était sans doute un peu sirupeux mais ça m'a bien plu quand même...Colqhoun a écrit :les deux dernières saisons ne m'ont pas autant enthousiasmé que les 3 premières, mis à part peut-être quelques épisodes vraiment fabuleux. Le dernier épisode, réputé pour être fabuleux, l'est jusqu'à un certain point, mais le final dudit épisode, avec ses grosses conclusions en cascade, m'a vraiment horrifié.
Bon ben je vais commencer True Blood et Dexter pour rester un peu en contact avec 6FU
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Re: Six Feet Under
Je me met à Dexter justement aujourd'hui.
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Je m'y remet après 3 ans d'abstinence. Et donc re-revu les deux premiers épisodes de la 1ère saison hier. Tout est encore là: la force dramatique, l'implication aux personnages, la profondeur et la liberté de ton, et cette impression d'être complètement lessivé émotionnellement après chaque épisode. Çà promet d'être re-re-grand.
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Re: Six Feet Under
Un bref bilan d'une des rares séries que j'ai pu voir en entier (seulement cinq saisons, ça change d'Urgences).
D'abord j'ai abandonné la vision au projecteur au bout d'un moment: visuellement cela reste pauvre et un téléviseur semblait suffisant. On a bien affaire à une série télé. Le travail sur la profondeur de champ est réel dans les scènes d'intérieur afin de dissocier les personnages entre eux et les renvoyer à leur propre solitude, mais dans l'ensemble la série manque de constance. Les scènes de plage sont à l'inverse toutes magnifiques. Elles sont l'écrin idéal aux rêves et fantasmes des personnages, comme cela a d'ailleurs toujours été le cas dans l'histoire du cinéma. La beauté est alors comparable à celle trouvée par exemple par Roger Deakins dans Barton Fink.
S'agissant des personnages, ils sont fascinants par leur vide, leur manque d'intérêt en soi. Ils n'ont pas la moindre idée de la manière de trouver une vérité sur les choses, et se contentent de ressasser, de se battre dans leurs contradictions. Claire est révoltée lorsque son copain s'attribue une part de mérite dans sa première création photographique d'importance, le fameux montage/ collage de fragments de visage. Elle est convaincue, profondément, d'avoir raison. A la fin de la série, elle s'excuse, comme si cela relève d'une évidence auprès de l'intéressé. Où est la vérité? (Claire est d'ailleurs le personnage le moins épargné par la critique: son comportement lors de son avortement relève presque de la farce.)
Nate apparaît comme un loser. Son éloge funèbre frôle l'indigence, il n'y a rien à dire au point que cela en devient gênant.Le mec a pleuré lors du suicide de Kurt Cobain et a conseillé à son petit frère de rire lorsqu'il se faisait maltraiter dans la cour d'école. c'était un idéaliste aussi.
C'est également un obsdédé sexuel qui a rencontré une obsédée sexuelle dans un aéroport. Ils ont forniqué dans les toilettes et un million de fois après et ont essayé de construire leur existence là-dessus. Aucune évolution n'est possible pour Nate , seul un mode d'existence comme possible réceptacle de bonheur est concevable. Mais il n'y arrive pas, peut-être parce que c'est impossible. Au moment où il rompt enfin avec Brenda, il meurt. Il aura perdu beaucoup de temps en vain. Le plan, saisissant, qui montre sa dépouille déjà pétrifiée, les orbites vides après le prélèvement d'organes, interroge la vie menée par rapport à ce résultat, qui est le même pour tous.
L'individu ne compte pas, au contraire de la perpétuation de la vie: Nate a-t-il donc raison lorsqu'il dit que Maya est la seule chose qu'il ait réussi dans sa vie? L'enfant comme réponse indiscutable, comme mystère innocent et passionnant car manifestation exemplaire de vie sans présenter encore les atteintes grossières venant avec la survenance mal négociée de l'âge adulte. La position est défendable. Nate a donc réussi sa vie parce qu'il a fait un enfant qui n'est peut-être pas de lui.
Nate demeure un être assez fruste. Sa réaction est emblématique lorsqu'une de ses compagnes d'une nuit lui présente un ouvrage de Thich Nhat Hanh "Il n'y a ni peur ni mort" (livre assez extraordinaire). Il semble considérer l'ouvrage un instant avant d'ironiser sur le nom de l'auteur et d'oublier cette possible ouverture à tout jamais. Il faut dire à sa décharge que la présentation qui lui en était faite est très médiocre. Le dialogue des adultes entre eux continue à relever d'un dialogue de sourds qui ne comprennent rien.
Au moins certains en ont-ils une conscience magnifique, comme la soeur de Ruth qui énonce de sévères vérités à Claire sur sa potentielle qualité d'artiste avant de conclure que la bonne nouvelle dans l'histoire est que son opinion importe finalement assez peu, étant la dernière personne à écouter. Indubitablement elle est alors dansle vrai.
David se détache peut-être par sa sensibilité maladive très attachante. L'acteur est en outre assez remarquable (le personnage de Ruth possède également un relief souvent surprenant, d'autant plus que c'est un personnage dont on a tendance à ne rien attendre).
Les facilités de la série peuvent se faire oublier, comme le recours à la maladie rare comme ressort dramatique facile, péché mignon du scénariste en manque de ressort dramatique: évidemment il y a un frère bipolaire, le père de Brenda meurt d'un cancer foudroyant, sa mère elle se fait enlever l'utérus en catastrophe, Nate lui-même, etc.
Au moins cela peut-il être prétexte à un des nombreux traits d'humour de la série. Au lieu de s'appitoyer sur sa compagne privée d'utérus, Olivier se contente de dire à toute l'assistance que la seule chose qui le préoccupe est de savoir quand il pourra à nouveau la baiser. Voilà qui est parlé, enchaîne la convalescente qui congédie tout le monde pour rester avec Olivier. Pour le coup vraiment drôle.
Autre ressort dramatique apprécié, l'épisode qui s'a rien à voir avec tous les autres, exercice souvent casse gueule. Il n'y en a qu'un je crois, celui de l'enlèvement de David, qui se laisse en partie torturer et sera enfin obligé de se confronter à son extrême passivité suite à l'incident. L'épisode est assez réussi même si le meilleur vient peut-être après lorsque David révèle à Claire les détails (l'essence, le révolver dans la bouche) (très bon regard délivré par l'actrice).
L'humour rejoint évidemment souvent la mort, registre dans lequel la série excelle: la réunion des directeurs de pompes funèbres à propos de la restauration des corps, et cet invraisemblable cas de la jeune femme sortie par le toit ouvrant pour s'acraser à pleine vitesse le visage contre un panneau. Le résultat dépasse presque Rob Bottin, certainement un cas réel.
Beaucoup de choses à dire encore, mais cela ne sert à rien, la série est déjà ancienne et oubliée.
D'abord j'ai abandonné la vision au projecteur au bout d'un moment: visuellement cela reste pauvre et un téléviseur semblait suffisant. On a bien affaire à une série télé. Le travail sur la profondeur de champ est réel dans les scènes d'intérieur afin de dissocier les personnages entre eux et les renvoyer à leur propre solitude, mais dans l'ensemble la série manque de constance. Les scènes de plage sont à l'inverse toutes magnifiques. Elles sont l'écrin idéal aux rêves et fantasmes des personnages, comme cela a d'ailleurs toujours été le cas dans l'histoire du cinéma. La beauté est alors comparable à celle trouvée par exemple par Roger Deakins dans Barton Fink.
S'agissant des personnages, ils sont fascinants par leur vide, leur manque d'intérêt en soi. Ils n'ont pas la moindre idée de la manière de trouver une vérité sur les choses, et se contentent de ressasser, de se battre dans leurs contradictions. Claire est révoltée lorsque son copain s'attribue une part de mérite dans sa première création photographique d'importance, le fameux montage/ collage de fragments de visage. Elle est convaincue, profondément, d'avoir raison. A la fin de la série, elle s'excuse, comme si cela relève d'une évidence auprès de l'intéressé. Où est la vérité? (Claire est d'ailleurs le personnage le moins épargné par la critique: son comportement lors de son avortement relève presque de la farce.)
Nate apparaît comme un loser. Son éloge funèbre frôle l'indigence, il n'y a rien à dire au point que cela en devient gênant.Le mec a pleuré lors du suicide de Kurt Cobain et a conseillé à son petit frère de rire lorsqu'il se faisait maltraiter dans la cour d'école. c'était un idéaliste aussi.
C'est également un obsdédé sexuel qui a rencontré une obsédée sexuelle dans un aéroport. Ils ont forniqué dans les toilettes et un million de fois après et ont essayé de construire leur existence là-dessus. Aucune évolution n'est possible pour Nate , seul un mode d'existence comme possible réceptacle de bonheur est concevable. Mais il n'y arrive pas, peut-être parce que c'est impossible. Au moment où il rompt enfin avec Brenda, il meurt. Il aura perdu beaucoup de temps en vain. Le plan, saisissant, qui montre sa dépouille déjà pétrifiée, les orbites vides après le prélèvement d'organes, interroge la vie menée par rapport à ce résultat, qui est le même pour tous.
L'individu ne compte pas, au contraire de la perpétuation de la vie: Nate a-t-il donc raison lorsqu'il dit que Maya est la seule chose qu'il ait réussi dans sa vie? L'enfant comme réponse indiscutable, comme mystère innocent et passionnant car manifestation exemplaire de vie sans présenter encore les atteintes grossières venant avec la survenance mal négociée de l'âge adulte. La position est défendable. Nate a donc réussi sa vie parce qu'il a fait un enfant qui n'est peut-être pas de lui.
Nate demeure un être assez fruste. Sa réaction est emblématique lorsqu'une de ses compagnes d'une nuit lui présente un ouvrage de Thich Nhat Hanh "Il n'y a ni peur ni mort" (livre assez extraordinaire). Il semble considérer l'ouvrage un instant avant d'ironiser sur le nom de l'auteur et d'oublier cette possible ouverture à tout jamais. Il faut dire à sa décharge que la présentation qui lui en était faite est très médiocre. Le dialogue des adultes entre eux continue à relever d'un dialogue de sourds qui ne comprennent rien.
Au moins certains en ont-ils une conscience magnifique, comme la soeur de Ruth qui énonce de sévères vérités à Claire sur sa potentielle qualité d'artiste avant de conclure que la bonne nouvelle dans l'histoire est que son opinion importe finalement assez peu, étant la dernière personne à écouter. Indubitablement elle est alors dansle vrai.
David se détache peut-être par sa sensibilité maladive très attachante. L'acteur est en outre assez remarquable (le personnage de Ruth possède également un relief souvent surprenant, d'autant plus que c'est un personnage dont on a tendance à ne rien attendre).
Les facilités de la série peuvent se faire oublier, comme le recours à la maladie rare comme ressort dramatique facile, péché mignon du scénariste en manque de ressort dramatique: évidemment il y a un frère bipolaire, le père de Brenda meurt d'un cancer foudroyant, sa mère elle se fait enlever l'utérus en catastrophe, Nate lui-même, etc.
Au moins cela peut-il être prétexte à un des nombreux traits d'humour de la série. Au lieu de s'appitoyer sur sa compagne privée d'utérus, Olivier se contente de dire à toute l'assistance que la seule chose qui le préoccupe est de savoir quand il pourra à nouveau la baiser. Voilà qui est parlé, enchaîne la convalescente qui congédie tout le monde pour rester avec Olivier. Pour le coup vraiment drôle.
Autre ressort dramatique apprécié, l'épisode qui s'a rien à voir avec tous les autres, exercice souvent casse gueule. Il n'y en a qu'un je crois, celui de l'enlèvement de David, qui se laisse en partie torturer et sera enfin obligé de se confronter à son extrême passivité suite à l'incident. L'épisode est assez réussi même si le meilleur vient peut-être après lorsque David révèle à Claire les détails (l'essence, le révolver dans la bouche) (très bon regard délivré par l'actrice).
L'humour rejoint évidemment souvent la mort, registre dans lequel la série excelle: la réunion des directeurs de pompes funèbres à propos de la restauration des corps, et cet invraisemblable cas de la jeune femme sortie par le toit ouvrant pour s'acraser à pleine vitesse le visage contre un panneau. Le résultat dépasse presque Rob Bottin, certainement un cas réel.
Beaucoup de choses à dire encore, mais cela ne sert à rien, la série est déjà ancienne et oubliée.
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Re:
Je viens de terminer la série, après de nombreuses semaines quasiment exclusivement consacrées à Six feet under et très peu au cinéma...Helward a écrit :Je m'y remet après 3 ans d'abstinence. Et donc re-revu les deux premiers épisodes de la 1ère saison hier. Tout est encore là: la force dramatique, l'implication aux personnages, la profondeur et la liberté de ton, et cette impression d'être complètement lessivé émotionnellement après chaque épisode. Çà promet d'être re-re-grand.
Sans conteste la meilleure série que j'ai vu jusqu'à présent. Profond, intelligent, prenant, et surtout réaliste, poignant. Et puis, contrairement à de nombreuses autres séries, les scénariste prennent le temps de développer l'histoire, il n'y a pas 15 rebondissements par épisode, chaque saison ne se termine pas par un cliffhanger de malade...
Notamment les deux premières saisons, sont d'un calme et d'une banalité presque choquantes mais tellement agréables.
J'ai bien aimé la fin, bien que la dernière saison soit effectivement la moins réussie à mon sens (nécessité de conclure la série et donc enchaînement un peu trop rapide des événements).
Un grand, un très grand moment.
- tenia
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Re: Six Feet Under
Et pis quoi encore ?!Wagner a écrit :Beaucoup de choses à dire encore, mais cela ne sert à rien, la série est déjà ancienne et oubliée.
C'est bien la 1ere fois que je lis que la série est ancienne (même pas 10 ans) et oubliée (en même temps, c'est pas comme si ça avait été un succès public international, quoique, à l'époque, sur HBO, ça l'était).
Sinon, personnellement, c'est la 4e saison que je suis affligeante tant elle est des lieues en dessous de la qualité des 3 précédentes (hormis le season 1ere, il n'y a guère que l'épisode de l'enlèvement qui réhausse le niveau). La saison 5 mettre du temps à remonter le niveau, mais heureusement, les 5 derniers épisodes sont très bons, et les 3 derniers exceptionnels.
- Jeremy Fox
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Re: Six Feet Under
Terminé la première saison : sans surprises, superbe ! Mon cœur balance entre Rachel Griffiths et Lauren Ambrose.
- Jeremy Fox
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Re: Six Feet Under
Hormis ses 5 dernières minutes qui sont pour moi une énorme faute de goût, c'aura été un bonheur de presque tous les instants. Dommage que les auteurs n'aient pas décidé de finir 5 minutes plus tôt, au moment absolument magique où tout le monde est réuni autour d'un repas enfin apaisé. Très grande série !