"Blade, la série" :
Ca partait bien mais n'a pas eu le temps de grandir (12 épisodes et puis basta ...
)
"La série Blade, diffusée en 2006 sur la chaîne américaine Spike TV, se consacra non seulement au fameux chasseur de vampire, mais également à une nouvelle venue dénommée Krista.
De retour du Golfe, celle-ci apprend que son frère a été assassiné et va rapidement se lancer dans une enquête personnelle, la police locale ne faisant que peu de cas de l’affaire. Elle va rapidement découvrir le monde des ténèbres et se retrouvera vampirisée, infiltrée dans la maison de Chthon (prononcer « Ka-Thonn » en V.O.) sous la tutelle de Blade. Elle y découvrira cependant que la guerre entre ce dernier et l’armée de vampires qui s’étend de jour en jour n’est pas la seule à être jouée : à l’image du premier long métrage, une autre guerre, fratricide celle-ci opposera bientôt les purs sangs nés de la procréation entre vampires, et les humains vampirisés.
Nouvelle occasion de revisiter la mythologie du fameux chasseur de vampire après trois longs métrages, Blade la série plonge le spectateur dans un monde vicié par les apparences trompeuses et les trafics en tous genres. Sombre et impitoyable, l’univers dépeint est ainsi une véritable jungle où chaque occasion d’écraser son prochain est justifiée par le simple désir de respirer un air plus pur. Blade et les autres protagonistes de la série évoluent ainsi dans un monde où tout se négocie, se vend et s’achète. Alors que les vampires redoublent d’ingéniosité afin de se procurer du sang humain (actions, dans les deux sens du terme, dans des complexes hospitaliers, cultures d’humains dans le coma), l’être humain avisé trouve aussi un compte bien particulier dans l’élimination de vampires (et les vampires fratricides aussi), la cendre de ces derniers étant devenue une drogue recherchée. Mais rien ne vaut la promesse de l’immortalité dans un monde où la bienveillance d’un Dieu protecteur se fait rare. Ainsi, les vampires, ces êtres de la nuit divisés en caste à la hiérarchie moyenâgeuse, promettent régulièrement à des humains une non-vie à leur côté en échange de quelques services, et les services humains de se retrouver emplis de servants plus ou moins dévoués à une cause qui ne vise que leur perte.
Au milieu de ce monde, Blade tente de faire le ménage motivé par on ne sait quel désire de vengeance et de rédemption permanente. Mais là où les longs métrages posaient le personnage comme un anti héros mémorable, la série va, elle, trouver sa force dans une multitude d’arcs scénaristiques dans lesquels Blade servira parfois de simple toile de fond. La série suit ainsi 4 progressions différentes s’alternant les unes les autres dans une dynamique qui permet toujours de s’y retrouver et de suivre l’histoire sans attendre derrière des intrigues lentes et/ou peu intéressantes. Bien évidemment, les premiers épisodes se focalisent sur les aventures du daywalker, Blade étant appelé ainsi par les vampires dont il se différencie notamment par sa capacité à opérer le jour. Sans doute une des parties les plus faibles de la série, ce commencement va introduire de nombreux personnages alors que les effets spéciaux se chargeront d’en occire quelques uns. C’est alors que vont apparaître les personnages de Krista et de Marcus, l’une étant une ancienne militaire, l’autre un vampire âgé d’une centaine d’années et à la tête d’une armée de congénères qu’il dirige d’une main de fer.
Nouvelle occasion de revisiter la mythologie du fameux chasseur de vampire après trois longs métrages, Blade la série plonge le spectateur dans un monde vicié par les apparences trompeuses et les trafics en tous genres. Sombre et impitoyable, l’univers dépeint est ainsi une véritable jungle où chaque occasion d’écraser son prochain est justifiée par le simple désir de respirer un air plus pur. Blade et les autres protagonistes de la série évoluent ainsi dans un monde où tout se négocie, se vend et s’achète. Alors que les vampires redoublent d’ingéniosité afin de se procurer du sang humain (actions, dans les deux sens du terme, dans des complexes hospitaliers, cultures d’humains dans le coma), l’être humain avisé trouve aussi un compte bien particulier dans l’élimination de vampires (et les vampires fratricides aussi), la cendre de ces derniers étant devenue une drogue recherchée. Mais rien ne vaut la promesse de l’immortalité dans un monde où la bienveillance d’un Dieu protecteur se fait rare. Ainsi, les vampires, ces êtres de la nuit divisés en caste à la hiérarchie moyenâgeuse, promettent régulièrement à des humains une non-vie à leur côté en échange de quelques services, et les services humains de se retrouver emplis de servants plus ou moins dévoués à une cause qui ne vise que leur perte.
Nouvelle occasion de revisiter la mythologie du fameux chasseur de vampire après trois longs métrages, Blade la série plonge le spectateur dans un monde vicié par les apparences trompeuses et les trafics en tous genres. Sombre et impitoyable, l’univers dépeint est ainsi une véritable jungle où chaque occasion d’écraser son prochain est justifiée par le simple désir de respirer un air plus pur. Blade et les autres protagonistes de la série évoluent ainsi dans un monde où tout se négocie, se vend et s’achète. Alors que les vampires redoublent d’ingéniosité afin de se procurer du sang humain (actions, dans les deux sens du terme, dans des complexes hospitaliers, cultures d’humains dans le coma), l’être humain avisé trouve aussi un compte bien particulier dans l’élimination de vampires (et les vampires fratricides aussi), la cendre de ces derniers étant devenue une drogue recherchée. Mais rien ne vaut la promesse de l’immortalité dans un monde où la bienveillance d’un Dieu protecteur se fait rare. Ainsi, les vampires, ces êtres de la nuit divisés en caste à la hiérarchie moyenâgeuse, promettent régulièrement à des humains une non-vie à leur côté en échange de quelques services, et les services humains de se retrouver emplis de servants plus ou moins dévoués à une cause qui ne vise que leur perte.
Familier de Marcus, le frère de Krista va cependant être tué par son maître alors que celui-ci ne juge plus utile et rentable de le garder. Mais alors que Krista va pourchasser le meurtrier et que les deux êtres vont se rencontrer, Krista va découvrir un autre monde et c’est dans les méandres de cette intrigue que va graviter tout le sel de la série : d’un côté, David S. Goyer permettra à sa mythologie de s’étoffer en dépeignant avec plus de minutie les rapports de caste déjà décrits dans le premier long métrage. Et même si l’on regrettera ainsi que Marcus et Deacon Frost (le personnage de leader rebelle incarné par Stephen Dorff dans le premier opus) possèdent les mêmes agendas transformant de ce fait la série en faux remake du film, on se réjouira de voir que les rapports de celui-ci, tant avec ses supérieurs qu’avec Krista, en font un personnage bien plus dense et bien plus nuancé. Là où Deacon trouvait sa force brute dans de simples motivations de grandeur, Marcus trouve la sienne dans des motivations et un passé qui, certes, n’excusent rien, mais rendent aux moins ses actions à la fois crédibles et réfléchies.
Krista quant à elle va subir un véritable chemin de croix. Forcée de vivre dans une dépendance qu’elle n’a pas demandée, hantée par des visions troublantes et dotée de capacités séduisantes qu’elle aura un temps du mal à contrôler, elle errera constamment entre les frontières du bien et du mal, d’un côté motivée par le désir de venger son frère et d’aider Blade et de l’autre de rejoindre corps et âmes Marcus dans sa croisade et dans ses désirs de grandeur. Un dilemme d’autant plus déchirant qu’en pleine saison, elle perdra ses derniers repères et verra ses nouveaux alliés se retourner contre elle et ses décisions. D’autres intrigues viendront également égayer les épisodes, alors qu’un agent du FBI va se retrouver sans le savoir sur la piste des vampires, pourtant protégés en hauts lieux alors que certains épisodes vont tout simplement disséquer le passé des personnages de manière aussi intelligente que jouissive (Blade, Marcus).
Même Si Blade reste une série basée sur l’action et les effets spéciaux (et à ce titre, même si Sticky n’est pas Wesley et que les combats font moins plaisir aux yeux, ils sont plus bruts et plus fidèles dans un sens à ceux des comic books), elle explore des contrées intéressantes et se permet ainsi quelques digressions bienvenues. On appréciera ainsi tout le côté ésotérique introduit ici, comme par exemple la possibilité qu’a Marcus de partager ses souvenirs avec une personne, et le côté sans concession de certains passages, bien gores et sanglants, alors que la série n’est jamais avare en séquences choc. Malheureusement annulée pour des raisons budgétaires, Blade la série restera un programme qui fera le bonheur des amateurs de fantastique badass toujours à l’affût de digressions intéressantes. Pour le coup, celle-ci est de taille."