The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

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Sedlab0hne
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Sedlab0hne »

Federico a écrit :
Sedlab0hne a écrit :En marge pour ceux qui se lanceraient dans la série, évitez de lire les titres français des épisodes, certains sont de vrais spoilers et font perdre tout le sel de l'intrigue. Par exemple cf. post de Federico sur cette même page pour l'épisode 8 de la saison 2.
Sur d'autres titres, peut-être, mais sur cet épisode-là, je ne vois pas où serait le spoiler... :o
Je te le concède à moitié :mrgreen:.

Sinon, on peut citer A Nice Place to Visit (1.28) ou The Passersby (3.04).
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nobody smith
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par nobody smith »

J’ai un peu honte de l’avouer : je n’ai jamais vu un seul épisode de la Twilight Zone :oops: Et pourtant, dieu sait que la création de Rod Serling a toute mon admiration au travers de son influence sur d’autres œuvres et de ses histoires si sensationnelles que tout le monde connaît sans les avoir vu (le drame de Burgess Meredith et ses lunettes). A chaque fois que je me rends chez mes marchands d’occasions, j’espère tomber sur un des coffrets afin de réparer ce manque. A ce jour, je n’ai mis la main que sur le volume 2 de la série des années 80. Malheureusement, après la lecture du premier dvd, je dois avouer que les choses déplaisantes entendues sur cette nouvelle version sont bien justifiées.

Welcome To Winfield (Bruce Bilson) : Un premier épisode qui donne le ton pour la suite. Pas que l’histoire soit complètement mauvaise avec ce malade poursuivit par un étrange agent de recouvrement et se réfugiant dans un village tout aussi étrange. C’est juste que le traitement est totalement inintéressant. A aucun moment, l’intrigue ne ménage son mystère. Tout est prévisible et se traîne lamentablement pour atteindre la vingtaine de minutes nécessaires. Je parle même pas de la médiocrité de a réalisation (mon dieu ces effets spéciaux).Il ne demeure que les intentions d’un sketch qui aurait pu être au combien plus amusant et le numéro de Gerrit Beef Graham. 5/10

Quarantine (Martha Coolidge) : Là on s’enfonce encore plus. Sur le papier, ça ne vend déjà pas du rêve avec cet argument ultra-banal du type cryogénisé qui se réveille quelques siècles plus tard. Rien de folichon et l’épisode ne se défend pas vraiment. Le déroulement est encore plus laborieux que précédemment et tout tourne autour de son discours moral. Sauf que la morale ne pissant pas bien loin, il ne reste plus grand chose. Et une fois de plus la réalisation est loin de briller. 3/10

Gramma (Bradford May) : Lorsque j’avais lu le pitch, ça m’avait méchamment évoqué une nouvelle de Stephen King. Logique puisqu’il s’agit bel et bien de son adaptation. L’épisode partait donc avec un apriori positif (même si je ne suis pas très fan de la nouvelle en question). Il cumule ainsi plusieurs éléments appréciables : son économie de moyen (une cuisine, un couloir et la chambre de la grand-mère), l’utilisation assez angoissante de la voix-off, la présence de Barret Neverending Story Oliver… Mais la mayonnaise n’arrive pas à prendre et le résultat arrive encore péniblement au bout de ses vingt minutes. Ennui poli en somme. 5/10

L’Imaginaire Vivant (Peter Medak) : Même en réduisant la durée du segment de 20 minutes à moins d’un quart d’heure, rien ne s’améliore. D’un côté, cette histoire de scénariste en panne d’inspiration agressé par des petits monstres aurait probablement mérité plus de développement pour fonctionner (que ce soit pour ses thématiques ou son ambiance). De l’autre, les monstres sont tellement ridicules que je ne les aurais pas supporté plus longtemps. 4/10

Cold Reading (Gus Trikonis) : Oh merde un épisode potable :o Sans être renversante, l’histoire m’a amusé : un réalisateur d’émission radiophonique souhaite que les effets sonores soient le plus réaliste possible et son vœu est exaucé. Le timing de la comédie n’est pas parfait et la plupart des gags ne fonctionnent pas aussi bien qu’ils pourraient mais l’ensemble reste rigolo à suivre. C’est déjà pas mal vu ce qui a précédé. 6/10

The Leprechaun Artist (Tommy Lee Wallace) : ça ressemble plus à une production Amblin qu’à l’idée que je me fais de la Twilight Zone. Bon je ne vais pas trop me plaindre parce que c’était l'un des meilleurs épisodes du premier dvd. Sa qualité tient surtout justement à cette ambiance qui donne son sel à cette histoire conventionnelle sur les vœux mal interprétés. Un épisode bon enfant mais appréciable en tant que tel. 7/10

Dead Run (Paul Tucker) : Encore un épisode pas trop mal à défaut d’être génial. Le point de départ est complètement saugrenu avec ce camionneur transportant des âmes damnées vers l’enfer. Si l’univers peine à convaincre (c'est une misère visuelle comme souvent), l’atmosphère de l’épisode arrive à faire son effet. On pourrait voir un parallèle avec la déportation dans la peinture de ses personnes transportées comme du bétail par des employés qui se contentent de faire leur travail. Sous cet angle, le segment est assez passionnant et dérangeant à suivre. 6.5/10

Profile In Silver (John Hancock) : Voilà un épisode qui se rapproche déjà plus de ce qui j’imagine être Twilight Zone… même si ça ne sent l’originalité. C’est le topo classique du voyageur temporel qui va intervenir et bousiller le cours de l’Histoire. Le choix du contexte historique (l’assassinat de Kennedy) n’est pas non plus très innovant. Toutefois, l’épisode se sort plutôt de ce canevas classique. Il évite des passages trop clichés (le retour vers le cauchemardesque futur modifié), propose une approche plaisante du voyage dans le temps et arrive à faire fonctionner ses enjeux morales par la relation entre le héros et le président. Dommage que la conclusion soit complètement ratée. 6/10

Button, Button (Peter Medak) : Pour ne pas terminer ce premier dvd du coffret dans une totale déprime, il fallait bien compter sur Richard Matheson. Button, Button est en effet une adaptation d’une de ses nouvelles. Une nouvelle que Richard Kelly réadaptera pour le cinéma vingt ans plus tard avec The Box. Si Kelly avait ajouté énormément de chose à l’histoire originale pour construire son film, l’épisode y colle globalement. Honorablement mis en scène par Medak, le résultat reste un récit intriguant et diablement savoureux par son approche de la mécanique humaine. Deux défauts néanmoins empêche l’épisode de sortir totalement du lot. La première tient au couple rendu peu sympathique par le cabotinage des acteurs. Le second plus relatif tient à la chute certes efficace mais qui n’a pas tout le sadisme de la nouvelle. 7/10
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hellrick
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par hellrick »

nobody smith a écrit :A chaque fois que je me rends chez mes marchands d’occasions, j’espère tomber sur un des coffrets afin de réparer ce manque.
En passant par les vendeurs tiers d'Amazon tu peux avoir les coffrets pour une dizaine d'euros...ou l'intégrale neuve pour 50 ce qui n'est pas énorme vu la qualité et la quantité!
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par nobody smith »

Poursuite du deuxième dvd et ça marche toujours comme ci comme ça :|

Need To Talk (Paul Lynch) : William Petersen et Frances McDormand enquêtent sur une crise de folie touchant petit à petit les habitants d’un patelin. Un bon point de départ, une chute finale fort honorable et pas grand chose entre les deux. C’est l’exemple-type de l’épisode qui aurait pu être génial s’il avait été traité avec plus de conviction et de talent. 5/10

Red Snow (Jeannot Swarzc) : Seul le point de départ est réussi ici. George Dzunda est un agent du KGB partant enquêter sur des meurtres perpétrés dans un goulag. Avec un tel contexte, il y avait quelque chose de génial à faire. Malheureusement, le résultat n’est qu’une bête histoire de vampire au discours boiteux. L’épisode est rendu d’autant plus ridicule par le look des vampires, ces derniers affichant de magnifiques canines achetées chez le marchand de farces et attrapes du coin de la rue. 4/10

Take My Life… Please (Gus Trikonis) : Ce coup-ci, ça sera un épisode allant en crescendo. Un peu comme Dead Run, le point de départ est totalement saugrenu : un comique populaire mais médiocre meurt et doit passer une audition pour accéder à l’au-delà. Le début est très plan-plan et peu passionnant. Puis il y a un malaise qui s’installe petit à petit. Ce qui nous amène vers une morale éprouvante et brillante parfaitement dans l’esprit de la série. 6.5/10

Devil’s Alphabet (Ben Bolt) : A l’époque victorienne, un groupe d’ami promet de se réunir tous les ans à la même date qu’ils soient vivants ou morts. L’intérêt de l’épisode tient surtout à son côté stylé. Outre le contexte historique, l’ambiance et la construction de l’histoire entretient une inquiétante ambiance de mystère des plus délectables. Dommage que la machine tourne à vide. Aussi agréable soit l’épisode à suivre, l’intrigue est méchamment creuse. Le pitch était l’opportunité de parler de l’amitié et de ses serments pris sans en considérer toutes les conséquences. Le résultat ne brasse rien de tout cela et se déroule gentiment sans amorcer la moindre réflexion. 6/10

The Library (John Hancock) : Hancock signe un épisode proche dans ses qualités et défauts de Profile In Silver. Le pitch est excellent et parfaitement dans l’esprit de la série : une femme est embauché dans une bibliothèque où chaque livre détaille la vie de n’importe quel individu et elle se met à en trafiquer le contenu. Comme précédemment, l’intrigue évite certains pièges (l’héroïne n’est pas obsédé par son propre livre) et décline efficacement son concept (chaque modification entraîne des répercussions désastreuses). Là encore, c’est la fin qui foire. Si la noirceur de Profile In Silver était forcée, The Library choisit lui une conclusion trop gentillette et inodore alors que l’histoire réclamait le couperet de la moralité. 6.5/10

Shadow Play (Paul Lynch) : ben tiens voilà un épisode absolument super… normal c’est un remake d’un sketch de l’ancienne série. Peter Coyote joue un condamné à mort clamant que le monde l’entourant est un rêve. On devine très facilement où va nous emmener l’histoire mais la solidité de l’écriture et une réalisation aussi modeste qu’efficace arrive à lui octroyer le caractère vertigineux nécessaire. Manque peut-être un travail psychologique un peu plus poussée pour rendre le tableau complet. 7.5/10

Grace Note (Peter Medak) : La série se la joue mélodramatique pour cet épisode. Si la relation entre la mère et sa fille mourante est touchante, l’épisode se montre totalement incapable de broder une histoire autour. Les bonnes intentions ont ainsi du mal à masquer un certain sentiment de vide. 5.5/10

A Day In Beaumont (Philip De Guere) : Lorsque le producteur en chef prend en main la caméra, ça donne une catastrophe filmique qui explique toute les difficultés de la série à trouver le bon ton. Sur le papier, on a une histoire très approprié pour Twilight Zone avec une ambiance paranoïaque façon L’Invasion Des Profanateurs. Toutefois, DeGuere s'est dit qu'il valait mieux en faire une parodie. A l’écran, le résultat devient donc un désastre de chaque instant. Les effets spéciaux, la musique, l’interprétation, la chute… Tout est traité sur le mode de la comédie bouffonne et affiche un mépris gerbant pour le genre. 2/10

The Last Defender Of Camelot (Jeannot Szwarc) : Là au contraire, on a une histoire qui aurait pu facilement partir dans la gaudriole idiote mais finalement réussit à se tenir. Immortel, Lancelot apprend de nos jours que Merlin s’apprête à sortir de son sommeil magique dans lequel il a été plongé et va à sa rencontre pour l’accueillir dans cette nouvelle époque. De comédie, il n’est point question dans le scénario signé par George R.R. Martin. Au contraire, le futur auteur de Game Of Thrones fait preuve de respect et de compréhension envers ses figures légendaires. L’épisode baigne ainsi dans une ambiance mélancolique assez touchante. Bon après, la réalisation de Szwarc sucre les fraises. 6/10
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Steed3003 »

A l'occasion de la sortie en DVD de Night Gallery chez Elephant Films, l'autre série d'anthologie de Rod Serlin mais nettement moins connue que la La 4ème Dimension, nous proposerons bientôt sur le site un guide des épisodes de la série.

Ce guide sera préparé par la même personne qui a déjà préparé celui autour de La 4ème Dimension, maintenant disponible en intégralité:
http://www.theavengers.fr/index.php/hor ... -dimension
http://lemondedesavengers.fr: le site dédié aux séries et films cultes
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par nobody smith »

hellrick a écrit :
nobody smith a écrit :A chaque fois que je me rends chez mes marchands d’occasions, j’espère tomber sur un des coffrets afin de réparer ce manque.
En passant par les vendeurs tiers d'Amazon tu peux avoir les coffrets pour une dizaine d'euros...ou l'intégrale neuve pour 50 ce qui n'est pas énorme vu la qualité et la quantité!
Ben finalement, j’ai trouvé ce que vous voulait comme je voulais Je suis tombé il y a quelques jours dans un cash sur les coffrets de la saison 2 à 5. Me manque plus que la saison 1 que je commanderais plus tard. Non parce qu’après le coffret de la série 80’s, je vais avoir besoin d’une pause tant le contenu est déprimant.

The Once And Future King (Jim McBride) : Encore un épisode potentiellement foireux s’avérant au bout du compte brillamment mené par George R.R. Martin. Un sosie d’Elvis Presley est projeté dans le passé suite à un accident et croise le chemin du véritable Elvis. Naturellement, la rencontre ne sera pas à la mesure de ses attentes. L’écriture est soignée et arrive à atteindre un niveau vertigineux par la mise en place de sa boucle temporelle (la dernière partie est même très touchante). Contrairement à The Last Defender Of Camelot, la réalisation juste fonctionnelle évite de gâcher l’aura du scénario. 7/10

The After Hours (Bruce Malmuth) : Remake d’un épisode de la série originale. Le dvd a la bonne idée de proposer ce dernier en bonus pour comparaison. De manière assez prévisible, l’original est supérieur en tout point au remake. Pour autant, ce dernier était loin d’être parfait. L’histoire (une jeune femme est prisonnière d’un centre commercial peuplé de personnages au comportement étrange) était bonne et le travail sur l’ambiance très réussi. Toutefois, l’ensemble manquait un peu d’intensité notamment dans la dernière ligne droite. C’est justement là-dessus que se concentre le remake fonctionnant globalement comme une grosse poursuite cauchemardesque. Le résultat n’est néanmoins pas bien passionnant aussi bien dans le fond (la quête d’efficacité détruit rapidement le mystère de l’intrigue) que dans la forme (les effets spéciaux et l’esthétisme 80’s sont plus détestables qu’à l’accoutumé). 5.5/10

Lost And Found (Gus Trikonis) : Il s’agit d’un tout petit épisode d’à peine 6 minutes. Le choix est curieux puisque la note d’intention était prometteuse. Sur une si courte durée, inutile de préciser que celle-ci n’a pas le temps d’être développée. 4.5/10

A Saucer Of Loneliness (John Hancock) : Il y a un certain charme au début. On y suit une serveuse incarné par Shelley Duvall, vieille fille en proie à une profonde solitude. Une soucoupe volante mal incrustée vient à sa rencontre et lui délivre un message à elle seule. Tout le monde tente alors de lui soutirer le dit message. L’écriture de l’épisode est lâche et pas très intéressante. Il n’y a que les moments se concentrant sur la peinture du personnage principal et de sa solitude qui se montrent touchants. 4/10

The World Next Door (Paul Lynch) : Il s’agit d’une histoire classique de monde parallèle et d’inversion de rôle. Rien de bien bouleversant. C’est du classique mais suffisamment bien fait pour se suivre. On retrouve par contre l’écueil de la fin faiblarde. 6/10

Voices In The Earth (Curtis Harrington) : Un archéologue du futur effectue des recherches sur une Terre désormais inhabitable et se retrouve rapidement face à des évènements surnaturels. Dans son fonctionnement, ça rejoint Quarantine. L’épisode est centré sur son discours moral et délaisse aussi bien son écriture que sa réalisation (c’est l’un des épisodes les plus laids que j’ai vu). Dommage parce que contrairement à Quarantine, il y avait quelque chose de charmant dans ce propos renversant son caractère déprimant pour faire naître une forme d’espoir. 3/10

What Are Friends For ? (Gus Trikonis) : Tom Skerritt emménage dans un chalet isolé avec son fils. Ce dernier se lie d’amitié avec un garçon du coin. Skerritt se rend alors compte que le garçon ressemble trait pour trait à un de ses amis d’enfance. Encore un épisode désespérément gentillet, sans surprise ou mystère, daubé par de médiocres effets spéciaux. ça se laisse voir sans plus. 5/10

The Storyteller (Paul Lynch) : Voilà qui est déjà plus sympathique. Je reste persuadé qu’il y avait plus à faire avec ce scénario autour de la puissance des histoires. L’épisode ne prend pas trop de risque dans son approche et souffre de sa réalisation trop plan-plan. Ça reste néanmoins honnêtement accomplit et respectueux de son thème (ça c’est ce j’appelle une chute). 7/10

Aqua Vita (Paul Tucker) : Une histoire de fontaine de jouvence à la sauce 80’s où la dite fontaine prend la forme d'un distributeur d’eau. Forcément, c’est visuellement daté mais l’ensemble reste plutôt bien traité bien que l’histoire ne sort pas des chemins balisés. 6.5/10
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par nobody smith »

Terminé le quatrième et dernier dvd du coffret. C’est ballot puisque s’y trouvent quelques-uns des épisodes les plus réussis.

Time And Teresa Golowitz (Shelley Levinson) : Décédé d’une crise cardiaque, un artiste se voit offrir par le "diable" l’opportunité de revivre un moment de sa vie avant d’être conduit en enfer. Naturellement, le cadeau n’est pas fait sans des intentions cachées. Le scénario ne se la joue toutefois ni retors ou machiavélique. L’histoire joue plus sur la vision nostalgique du passé et sa désillusion face à la réalité des choses. Il y a cette ambiance gentillette qui gouverne pas mal d’épisode mais contrairement aux autres, elle est très appropriée ici. Si je reprocherais une intro un peu trop expéditive, l’ensemble se montre très attachant. 7/10

Song Of The Younger World (Noel Black) : Il est un détenu dans une maison de correction. Elle est la fille du directeur de l’établissement. Tout les sépare mais ils s’aiment et c’est troooo boooo. Hum hum un épisode romantique à la Roméo & Juliette donc avec une petite touche de fantastique. C’est mignon et c’est conçu avec sincérité (joli final). L’ensemble n’est malheureusement pas totalement convaincant avec un rythme mollasson et des personnages taillés à la serpe (le méchant paternel, le clochard qui sert de lien entre les amants). 6/10

Nightsong (Bradford May) : Encore un épisode romantique teinté de fantastique. Je commence à croire qu’on a trafiqué mon dvd :roll: Bon, c’est quand même pas trop mal cette histoire d’animatrice radio qui voit réapparaître un ancien amant. La logique interne de l’épisode est très bancale mais le fond est assez touchant. Puis y a du rock 80’s qui tache. 6/10

The Convict’s Piano (Thomas J. Wright) : Un épisode plein de nobles sentiments et d’élans amou… Ah en faite non. On échappe enfin aux histoires à l’eau de rose et on revient en plus à une histoire bien dans l’esprit de la série. Emprisonné à tort, un homme découvre dans le pénitencier un piano lui offrant la possibilité de voyager dans le temps et l’espace. L’idée est simple mais forte. Son développement est carré, déployant efficacement son concept jusqu’à sa note finale. Deux-trois incohérences ressortent mais le plaisir du visionnage l’emporte. 7/10

The Card (Bradford May) : A la manière d’Aqua Vita, l’épisode tend à renouveler un thème classique en l’assaisonnant à la sauce 80’s. En l’occurrence, c’est le coup du type qui signe un contrat sans être trop vigilant sur les petites clauses. Le concept prend ici la forme d’une carte de crédit dans les mains d’une acheteuse compulsive. Là encore, ça fonctionne plutôt bien. C’est simple mais efficace et frappe juste dans son propos. La fin est par contre restée sur la table de montage, je ne vois pas d’autres explications. 6.5/10

The Road Less Traveled (Wes Craven) : Lorsqu’un bon scénario rencontre un réalisateur inspiré par celui-ci, ça donne un des meilleurs épisodes du coffret. On comprend assez facilement ce qui a pu intéresser Craven dans cette histoire où le spectre de l’après-guerre du Vietnam s’introduit chez une petite famille américaine typique. Signé par George R.R. Martin, le script fonctionne à plein régime. Il y a une belle synergie entre l’argument fantastique, le propos social et l’émotion envers les personnages. Craven ne dessert aucune de ses qualités par sa mise en scène propre et efficace, évitant au passage les habituels ignobles effets spéciaux de la série (à une exception près lors du final). 7.5/10

The Girl I Married (Philip DeGuere) : Un couple de yuppie des 80’s est visité par leur homologue hippie des 60’s. Le scénario de J.M. DeMatteis (qui officie aujourd’hui pas mal chez DC Animation) exploite correctement le concept et propose une intrigue tout à fait plaisante à suivre. Dommage qu’il soit tombé dans les mains de DeGuere. Sans être aussi exécrable que A Day In Beaumont, sa réalisation offre une enfilade de choix médiocres et agaçants. DeGuere pourra au moins se targuer d’avoir conçu le pire split-screen de tous les temps. 5/10

Shelter Skelter (Martha Coolidge) : Et en conclusion, le coffret propose son plus brillant épisode. Un armurier (Joe Mantegna) passe tout son temps à la construction d’un abri antiatomique au grand dam de sa femme (Joan Allen). Il finira par y trouver refuge avec un ami lorsque la catastrophe qu’il souhaitait tellement se produit enfin. Signé par le fameux designer Ron Cobb, le script tient brillamment son histoire. Il explore de façon percutante la philosophie de son personnage principal et entretient parfaitement son mystère tout le long. La fin est d’ailleurs géniale et représente parfaitement le genre de choc que j’attends en explorant la quatrième dimension. 8/10
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par hansolo »

CBS va produire une nouvelle version de "La Quatrième dimension", avec la collaboration du Jordan Peele
http://www.premiere.fr/Series/News-Seri ... rdan-Peele
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Rick Deckard »

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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Jack Carter »

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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Rick Deckard »

Amazon a écrit :Nombre de disques : 23
L'intégrale de la série ?
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par ctiss »

Je pense qu'il s'agit de l'intégrale qui doit sortir en Angleterre à cette période et non d'une sortie française.
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Jack Carter »

ctiss a écrit :Je pense qu'il s'agit de l'intégrale qui doit sortir en Angleterre à cette période et non d'une sortie française.
tu as surement raison, l'editeur (mediumrare) ne me dit rien du tout....
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par AustinSix »

La sortie d'une intégrale "La Quatrième Dimension" en Blu-ray serait prévue pour décembre 2019.
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Re: The Twilight Zone / La Quatrième Dimension

Message par Watkinssien »

AustinSix a écrit :La sortie d'une intégrale "La Quatrième Dimension" en Blu-ray serait prévue pour décembre 2019.
Ce serait un beau cadeau de Noël! :)
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