La Maison des bois (Maurice Pialat - 1971)
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La Maison des bois (Maurice Pialat - 1971)
Je suis un peu consterné de ne pas avoir fait remonté l'info plus tôt...
Ce samedi 26 février, le Centre Pompompidou projette l'intégrale de la série télé de Pialat, La Maison des bois à partir de 18h. Soit 7 épisodes de 50', avec une collation offerte aux spectateurs à l'entracte.
En présence de Yves Jaigu et Yves Laumet, producteurs, Sylvie Pialat et Pierre Doris, acteur.
Je vais essayer d'y aller en espérant qu'il y ait pas trop foule. C'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de voir ce film considéré par pas mal de spécialistes comme son plus beau.
Ce samedi 26 février, le Centre Pompompidou projette l'intégrale de la série télé de Pialat, La Maison des bois à partir de 18h. Soit 7 épisodes de 50', avec une collation offerte aux spectateurs à l'entracte.
En présence de Yves Jaigu et Yves Laumet, producteurs, Sylvie Pialat et Pierre Doris, acteur.
Je vais essayer d'y aller en espérant qu'il y ait pas trop foule. C'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de voir ce film considéré par pas mal de spécialistes comme son plus beau.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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C'est un chef d'oeuvre absolu Courez-y !
Au fait, ce n'est pas un film, mais une série télé.
Au fait, ce n'est pas un film, mais une série télé.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Bon, sans rire, j'en suis sorti complétement bouleversé. La séance était présentée par Dominique Païni. Sylvie Pialat (femme de Maurice) a témoigné à quel point Pialat conservait un souvenir heureux de cette expérience, ce qui est suffisamment exceptionnel pour le souligner. Pialat est connu pour être un éternel insatisfait de ses oeuvres, mais selon elle, il y une chose dont il est content, c'est le 5e épisode de cette magnifique série télé coproduite par l'ORTF et la RAI à la fin des 60's (Pialat avait seulement réalisé L'Enfance nue).
L'action est située durant la première guerre mondiale, dans une campagne française anonyme, à l'arrière-front. Elle met en scène des enfants hébérgés dans une famille de gens simples, tandis que leurs parents sont à la guerre, travaillent en ville ou ont tout simplement disparu. Et durant ces 7 épisodes, Pialat nous fait complétement cohabiter avec ces formidables personnages que sont Maman Jeanne et Papa Albert, interprétés par des acteurs épatants. Pierre Doris, bien âgé maintenant, était dans la salle. Il a dit que La Maison des bois était ce qui lui était arrivé de mieux dans sa carrière, et qu'en dehors de ça, il n'avait fait que des nanars.
On assiste à des instants de vie plus vrais que nature (les enfants en particulier, semblent ne jamais jouer, et lorsqu'ils sont gagnés par l'émotion, le spectateur l'est également), où l'on a parfois l'impression que Pialat filme en roue libre, captant de vrais fous-rires, de vraies improvisations. Mais c'est toujours fait avec le souci d'exprimer la vérité des personnages, et le drame de l'enfance abandonnée et de la guerre est bien là, de plus en plus palbable au fil des épisodes.
L'oeuvre est d'une richesse et d'une beauté dont il m'est bien difficile de rendre compte ici et maintenant, mais sachez qu'a d'ores et déjà été faite l'annonce d'une prochaine édition DVD. La projection d'hier soir était en effet l'avant-première de la copie restaurée, et le boulot est assez appréciable.
Je ne peux que remercier grandement Boburg d'avoir ainsi offert aux personnes présentes ces heures de grand, très grand bonheur, et dans des conditions idéales. Un entracte était prévu après le 4e épisode, avec un buffet vraiment sympathique. La projection s'est achevée un peu après 1 heure du matin. Il neigeait dans la nuit parisienne...
L'action est située durant la première guerre mondiale, dans une campagne française anonyme, à l'arrière-front. Elle met en scène des enfants hébérgés dans une famille de gens simples, tandis que leurs parents sont à la guerre, travaillent en ville ou ont tout simplement disparu. Et durant ces 7 épisodes, Pialat nous fait complétement cohabiter avec ces formidables personnages que sont Maman Jeanne et Papa Albert, interprétés par des acteurs épatants. Pierre Doris, bien âgé maintenant, était dans la salle. Il a dit que La Maison des bois était ce qui lui était arrivé de mieux dans sa carrière, et qu'en dehors de ça, il n'avait fait que des nanars.
On assiste à des instants de vie plus vrais que nature (les enfants en particulier, semblent ne jamais jouer, et lorsqu'ils sont gagnés par l'émotion, le spectateur l'est également), où l'on a parfois l'impression que Pialat filme en roue libre, captant de vrais fous-rires, de vraies improvisations. Mais c'est toujours fait avec le souci d'exprimer la vérité des personnages, et le drame de l'enfance abandonnée et de la guerre est bien là, de plus en plus palbable au fil des épisodes.
L'oeuvre est d'une richesse et d'une beauté dont il m'est bien difficile de rendre compte ici et maintenant, mais sachez qu'a d'ores et déjà été faite l'annonce d'une prochaine édition DVD. La projection d'hier soir était en effet l'avant-première de la copie restaurée, et le boulot est assez appréciable.
Je ne peux que remercier grandement Boburg d'avoir ainsi offert aux personnes présentes ces heures de grand, très grand bonheur, et dans des conditions idéales. Un entracte était prévu après le 4e épisode, avec un buffet vraiment sympathique. La projection s'est achevée un peu après 1 heure du matin. Il neigeait dans la nuit parisienne...
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Oui, c'est pas très malin de ma part. J'avais noté ça sur mon agenda, mais ce n'est que samedi matin que je suis tombé dessus.Leopold Saroyan a écrit :Dommage que t'aies annoncé l'info si tard, je ne l'ai jamais vu. C'est pour certains le plus grand film de son auteur.
La réputation de ce film est plus que justifiée. C'est, et de très loin, le plus beau Pialat, celui qui m'a le plus convaincu (même si le dernier épisode est un peu moins inspiré). Cette projection restera pour moi comme un grand moment de cinéma.
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Plus d'excuses : je viens de découvrir que le MK2 Bibli projette La Maison des bois. Pour combien de temps encore, je l'ignore, donc ne ratez pas cette occasion. Allez-y l'esprit ouvert et détendu et partagez quelques heures de bonheur avec la touchante famille de cinéma de Pialat.
Horaires ici.
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Too bad, je n'ai pas le temps ces jours-ci... Coincé derrière mon PC pour achever un travail important.Max Schreck a écrit :Plus d'excuses : je viens de découvrir que le MK2 Bibli projette La Maison des bois. Pour combien de temps encore, je l'ignore, donc ne ratez pas cette occasion. Allez-y l'esprit ouvert et détendu et partagez quelques heures de bonheur avec la touchante famille de cinéma de Pialat.
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Mais la Maison des Bois sera aussi au programme de l'Intégrale Pialat Volume 2, prévue depuis 1 an et perpétuellement reportée (ils font durer le suspens: peut-être pour la fin de l'année, alors?).
Donc, y'aura moyen de se rattraper avec le coffret.
Attention, le pass MK2 est refusé pour ces séances.Max Schreck a écrit :Plus d'excuses : je viens de découvrir que le MK2 Bibli projette La Maison des bois. Pour combien de temps encore, je l'ignore, donc ne ratez pas cette occasion. Allez-y l'esprit ouvert et détendu et partagez quelques heures de bonheur avec la touchante famille de cinéma de Pialat.Horaires ici.
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Bof de toute façon, c'est un film de commande, alors...Nicolas Brulebois a écrit :Too bad, je n'ai pas le temps ces jours-ci... Coincé derrière mon PC pour achever un travail important.
Mais la Maison des Bois sera aussi au programme de l'Intégrale Pialat Volume 2, prévue depuis 1 an et perpétuellement reportée (ils font durer le suspens: peut-être pour la fin de l'année, alors?).
Donc, y'aura moyen de se rattraper avec le coffret.
Et c'est quoi cette histoire du Pass qui n'est pas accepté ? Il a fumé quoi encore Karmitz ?
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Ha que c'est alléchant tout ce que tu en dis !!Max Schreck a écrit : L'oeuvre est d'une richesse et d'une beauté dont il m'est bien difficile de rendre compte ici et maintenant, mais sachez qu'a d'ores et déjà été faite l'annonce d'une prochaine édition DVD. La projection d'hier soir était en effet l'avant-première de la copie restaurée, et le boulot est assez appréciable.
Il est annoncé dans le coffret 2 de Pialat
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Projection au MK2 scandaleuse : le film est diffusé dans la salle 10 en vidéo (ce qui n'est pas indiqué sur les programmes) avec un projecteur de salon : la qualité de diffusion est dégueulasse !
Passe encore si ce n'était pas cher, mais en plus, pour voir la totale, il faudrait payer environ trois fois 7 euros. Autant dire le prix du DVD. Un copain s'est plaint à la caissière qui n'a rien répondu. Elle avait l'air de s'en foutre royalement...
Passe encore si ce n'était pas cher, mais en plus, pour voir la totale, il faudrait payer environ trois fois 7 euros. Autant dire le prix du DVD. Un copain s'est plaint à la caissière qui n'a rien répondu. Elle avait l'air de s'en foutre royalement...
- Jack Griffin
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Manolito a écrit :Projection au MK2 scandaleuse : le film est diffusé dans la salle 10 en vidéo (ce qui n'est pas indiqué sur les programmes) avec un projecteur de salon : la qualité de diffusion est dégueulasse !
Passe encore si ce n'était pas cher, mais en plus, pour voir la totale, il faudrait payer environ trois fois 7 euros. Autant dire le prix du DVD. Un copain s'est plaint à la caissière qui n'a rien répondu. Elle avait l'air de s'en foutre royalement...