Les fanzines monsterbis !Julien Léonard a écrit :A quand un livre sur le polar italien, en français ? Et sur le giallo ?
Les Blu-ray The Ecstasy of Films
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Addis-Abeba
- Mouais
- Messages : 15907
- Inscription : 12 nov. 04, 23:38
- Localisation : Chocolatine
Re: The Ecstasy of Films
-
- Paul Kersey
- Messages : 319
- Inscription : 12 févr. 15, 23:52
Re: The Ecstasy of Films
Dans ma cave !Rockatansky a écrit :Je lui plein de succès avec cette édition, mais je passe mon tour perso
Le visuel du DVD me plaît beaucoup ... J'attends de voir le visu du blu-ray pour voir si je me contente de ce dernier.
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: The Ecstasy of Films
C'est vrai. Et tu fais bien de le dire.Addis-Abeba a écrit :Les fanzines monsterbis !Julien Léonard a écrit :A quand un livre sur le polar italien, en français ? Et sur le giallo ?
Mais ce n'est pas suffisant, je trouve.
Ce sont des filmographies bien complètes, mais le fond est un peu léger. Je trouve la matière et les pistes de lecture un peu fades (pour ne pas dire "très"). J'aime savoir l'historique des films, mais j'aime aussi qu'on se donne la peine de les voir autrement que comme de bons produits d'exploitation. Ce sont, souvent, des films bien plus riches que cela. Il ne suffit pas de le dire, il faut aussi l'argumenter. Et puis, il y a beaucoup de bonne volonté, mais il manque le budget (de belles illustrations couleurs, par exemple).
-
- Electro
- Messages : 973
- Inscription : 29 juin 13, 02:35
- Localisation : ...
- Contact :
Re: The Ecstasy of Films
Une news:
Janvier et probablement pour les fêtes, contente je suis. ^-^
Excellent film qui mérite bien une sortie française.
Hop la jaquette de L'affaire de la fille au pyjama jaune avec Dalila Di Lazzaro (Chair pour Frankenstein), Michele Placido, Howard Ross, Mel Ferrer et Ray Milland. Un film totalement inédit en France et on voulait vous faire découvrir ce titre assez spécial, entre le thriller et le drame. C'est pour janvier dans les magasins et chez nous avant bien sûr ! En Dvd seulement car pas de master HD...
Janvier et probablement pour les fêtes, contente je suis. ^-^
"Esotika, Erotika, Psicotika."
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24077
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
-
- Electro
- Messages : 973
- Inscription : 29 juin 13, 02:35
- Localisation : ...
- Contact :
Re: The Ecstasy of Films
Oui c'est vrai ^^, désolé je lisais le facebook de Ecstasy en même temps ^-^
"Esotika, Erotika, Psicotika."
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: The Ecstasy of Films
Reçu la belle édition DVD de Qui l'a vue mourir ?, et c'est aussi soigné que pour La lame infernale et La guerre des gangs (Torso mis à part, puisque c'est un blu-ray -très bon d'ailleurs-). Il ne manque plus qu'à voir le film.
Il possède une jolie réputation, et j'avoue avoir hâte de découvrir George Lazenby dans un autre rôle que celui de James Bond (où il était d'ailleurs, selon moi, brillant et rafraichissant).
Il possède une jolie réputation, et j'avoue avoir hâte de découvrir George Lazenby dans un autre rôle que celui de James Bond (où il était d'ailleurs, selon moi, brillant et rafraichissant).
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: The Ecstasy of Films
Qui l'a vue mourir ? : à voir absolument. Pour les amateurs de gialli, comme pour les curieux.
Le film est parfois assez timoré dans sa mécanique giallesque classique (meurtres peu impressionnants, quoique la scène au cinéma soit gratinée -l'étranglement-...), mais demeure un brillant exercice de style. Le scénario est extrêmement solide, très subtil, et la direction artistique très belle. Le réalisateur Aldo Lado donne beaucoup d'épaisseur à son histoire, à ses personnages pourtant parfois archétypaux, et à son couple vedette, grâce surtout à des images toujours très soignées et un montage signifiant. On ne compte plus le nombre de séquences hypnotiques, à l'atmosphère unique et aux cadres remarquables. Sans parler de l'éclairage.
Si le film ne rentre pas dans mon top 10 du genre, il reste néanmoins une superbe surprise et un merveilleux moment de malaise et de beauté tragique. Car ce n'est pas vraiment un giallo "exotique" à la Martino ou juste "terriblement roublard et efficace" à la Lenzi. C'est bien plus grave et terrible, dans le ton ambiant notamment. Le score de Morricone n'est pas forcément très recherché, mais reste d'une efficacité déconcertante. Et puis, je n'avais jamais vu Venise filmée comme cela. On sent un point de vue différent, une sensation vis-à-vis des lieux, une relation pulsionnelle aux choses. Cela n'a globalement rien de touristique.
Au bout du compte, ce n'est pas un film facile. Il s'agit d'une œuvre courageuse, dérangeante et très fine. L'image du père vis-à-vis de l'enfant, de la place de la femme, de sa femme... l'image de la mère et ce qu'elle renvoie, l'incapacité à concilier l'ensemble d'un trio familial. "Elle" ne le retrouve "lui", que lorsque la gamine (l'autre "elle") a disparu. La femme et la fille ne se croisent pas dans le récit, l'une supplante l'autre. Et le réalisateur laisse le trouble sur cette question à maintes reprises. C'est fort, il fallait oser. Et ce n'est jamais tapageur. Toujours très juste, éminemment poétique, quoiqu'il faille supporter l'effroyable nœud du pitch de départ. On se demande finalement tout le temps ce que ces personnages ressentent véritablement face à leur situation. Leurs émotions sont elles toujours aussi limpides que cela ? Ce n'est pas certain.
Belle édition au passage, avec plus d'une heure de suppléments passionnants (j'ai regardé l'interview du réalisateur, c'est super), et une copie très soignée. Graphiquement, la jaquette du DVD marche (tout comme pour La lame infernale) dans les traces de la collection giallo de chez feu Neo. Inutile de préciser que j'adhère.
Bref, un film brillant et largement sous-estimé, avec en tête une distribution bien dirigée, à commencer par un George Lazenby (sobre, impliqué) qui prouve que, dans le sillage de James Bond, il aurait pu faire une belle carrière dans le cinéma de genre.
Le film est parfois assez timoré dans sa mécanique giallesque classique (meurtres peu impressionnants, quoique la scène au cinéma soit gratinée -l'étranglement-...), mais demeure un brillant exercice de style. Le scénario est extrêmement solide, très subtil, et la direction artistique très belle. Le réalisateur Aldo Lado donne beaucoup d'épaisseur à son histoire, à ses personnages pourtant parfois archétypaux, et à son couple vedette, grâce surtout à des images toujours très soignées et un montage signifiant. On ne compte plus le nombre de séquences hypnotiques, à l'atmosphère unique et aux cadres remarquables. Sans parler de l'éclairage.
Si le film ne rentre pas dans mon top 10 du genre, il reste néanmoins une superbe surprise et un merveilleux moment de malaise et de beauté tragique. Car ce n'est pas vraiment un giallo "exotique" à la Martino ou juste "terriblement roublard et efficace" à la Lenzi. C'est bien plus grave et terrible, dans le ton ambiant notamment. Le score de Morricone n'est pas forcément très recherché, mais reste d'une efficacité déconcertante. Et puis, je n'avais jamais vu Venise filmée comme cela. On sent un point de vue différent, une sensation vis-à-vis des lieux, une relation pulsionnelle aux choses. Cela n'a globalement rien de touristique.
Au bout du compte, ce n'est pas un film facile. Il s'agit d'une œuvre courageuse, dérangeante et très fine. L'image du père vis-à-vis de l'enfant, de la place de la femme, de sa femme... l'image de la mère et ce qu'elle renvoie, l'incapacité à concilier l'ensemble d'un trio familial. "Elle" ne le retrouve "lui", que lorsque la gamine (l'autre "elle") a disparu. La femme et la fille ne se croisent pas dans le récit, l'une supplante l'autre. Et le réalisateur laisse le trouble sur cette question à maintes reprises. C'est fort, il fallait oser. Et ce n'est jamais tapageur. Toujours très juste, éminemment poétique, quoiqu'il faille supporter l'effroyable nœud du pitch de départ. On se demande finalement tout le temps ce que ces personnages ressentent véritablement face à leur situation. Leurs émotions sont elles toujours aussi limpides que cela ? Ce n'est pas certain.
Belle édition au passage, avec plus d'une heure de suppléments passionnants (j'ai regardé l'interview du réalisateur, c'est super), et une copie très soignée. Graphiquement, la jaquette du DVD marche (tout comme pour La lame infernale) dans les traces de la collection giallo de chez feu Neo. Inutile de préciser que j'adhère.
Bref, un film brillant et largement sous-estimé, avec en tête une distribution bien dirigée, à commencer par un George Lazenby (sobre, impliqué) qui prouve que, dans le sillage de James Bond, il aurait pu faire une belle carrière dans le cinéma de genre.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99493
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: The Ecstasy of Films
Julien Léonard a écrit : j'avoue avoir hâte de découvrir George Lazenby dans un autre rôle que celui de James Bond (où il était d'ailleurs, selon moi, brillant et rafraichissant).
C'est également rafraichissant de lire ça.avec en tête une distribution bien dirigée, à commencer par un George Lazenby qui prouve que, dans le sillage de James Bond, il aurait pu faire une belle carrière dans le cinéma de genre.
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18363
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: The Ecstasy of Films
T'es dur, la séquence d'intro dans la neige est pas mal impressionnante (Kevinette95 m'en parle souvent). Perso, c'est plus la fin grandiloquente qui me laisse de marbre. Rien de très gênant (le film est une réussite évidente) mais la séquence détonne dans l’ambiance générale du métrage.Julien Léonard a écrit :meurtres peu impressionnants, quoique la scène au cinéma soit gratinée...
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: The Ecstasy of Films
Oui, elle est émotionnellement impressionnante et bouleversante, mais graphiquement peu poussée (à dire vrai, tant mieux d'ailleurs).Kevin95 a écrit :T'es dur, la séquence d'intro dans la neige est pas mal impressionnante (Kevinette95 m'en parle souvent). Perso, c'est plus la fin grandiloquente qui me laisse de marbre. Rien de très gênant (le film est une réussite évidente) mais la séquence détonne dans l’ambiance générale du métrage.Julien Léonard a écrit :meurtres peu impressionnants, quoique la scène au cinéma soit gratinée...
La fin est plus "argentienne", si j'ose le dire ainsi. Mais je trouve cela remarquable et très impressionnant.
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18363
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: The Ecstasy of Films
Pris individuellement c'est très bon, mais dans la continuité du film j’espérai quelque chose de plus tendu, malsain et moins Scooby-Dooesque.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
Re: The Ecstasy of Films
Oui, je vois ce que tu veux dire. D'autant que, durant l'ensemble du film, il subsiste comme une sorte d'apesanteur. La façon dont la réalisation rend compte de l'action également (plans larges, peu de coupes brutales, une montée de tension sans montage effréné...). Alors la fin, forcément plus brutale et agressive, arrive un peu comme des grandes orgues.Kevin95 a écrit :Pris individuellement c'est très bon, mais dans la continuité du film j’espérai quelque chose de plus tendu, malsain et moins Scooby-Dooesque.
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30178
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Re: The Ecstasy of Films
Olivier Père parle du film sur son blog, c'est tout frais : http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere ... aldo-lado/
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
-
- Doublure lumière
- Messages : 423
- Inscription : 17 nov. 03, 17:22
- Localisation : "Caught between ideals and desires"
- Contact :
Re: The Ecstasy of Films
Sortie au premier trimestre 2016 de Baiser Macabre , premier long métrage de Lamberto Bava (avec Pupi Avati au scénario).