Les DVD Sidonis

[Rick Blaine]

Dommage que ce soit de la réédition pour le Sherman et le Boetticher. Curieux pour le Karlson.

[Jeremy Fox]

Curieux pour le Carlson.

Sa réputation est étonnante

Thunderhoof est un western majeur.
Sa sortie sur support DVD en France est un évènement , bravo à Sidonis d'avoir le courage de sortir un western tourné avec trois acteurs ( peu connus ) et quatre chevaux ( eux pas du tout connus...).
Mais on sait depuis longtemps qu'un gros budget ne fait pas un bon film , ici on a un western magnifique réalisé avec très peu de moyens , juste du talent.
Je connais plusieurs " fanatiques " de western qui intègrent Thunderoof dans leur Top Ten , mais il n'habitent pas en France ( enfin sauf Eric B, mais lui c'est le spécialiste mondial de Phil Karlson ...). En fait , chez nous très peu l'ont vu.
C'est ballot de rater l'édition de Jack Slade dans l'hexagone , mais qu'un éditeur français nous sorte Thunderhoof , c'est mieux qu'un lot de consolation.
Merci , merci.....

[Alexandre Angel]

Thunderhoof va ravir du monde, moi compris (il me semble que c'est Jack Carter qui rêvait de le voir). Je crois que le Hathaway est de la bonne came. Sinon, effectivement des redites dont Charro!, , avec Elvis, que j'ai, dont je n'ai que peu de souvenirs et que je vais revoir pour l'occasion. J'avais complètement oublié que c'était de Charles Marquis Warren. Je réinvestirai dans Je suis un aventurier s'il sort en Blu-ray.

[Jack Carter]

[kiemavel]

Thunderhoof (1948)
La quintessence du western fauché mais inventif. Un passionnant road movie avec en tout et pour tout trois acteurs, quelques chevaux et les infinies contrées arides de l'Ouest. C'est beau, c'est puissant, c'est lyrique.

Thunderhoof (1948)

Deux amis, accompagnés de l'épouse de l'un d'eux, parcourent le désert du Nouveau Mexique pour trouver un cheval sauvage légendaire, Thunderhoof. Ils espèrent le capturer pour le dompter et le revendre ainsi très cher.

L'un des grandes révélation de cette rétrospective Phil Karlson. Une révélation tout court en fait.

Tourné un an avant The big cat qui lui fit lui ouvrir les portes des grands studios, on se demande bien où les producteurs avaient les yeux lors de la sortie de ce Thunderhoof qui est beaucoup plus aboutit sur tous les points.
Aucun artifice dans l'histoire, aucune facilité, aucun élément en trop ou rajouté maladroitement. La rigueur de cette série B est exemplaire : seulement 3 acteurs en tout et pour tout et l'intégral du récit se déroule à ciel ouvert et en extérieur (à quelques séquences près – nocturne ou intérieur).
A l'instar des futurs grandes réussites de Budd Boetticher, le scénario multiplie les sous-entendus et les différents niveaux de lecture du film. On est d'ailleurs plus proche de l'adaptation de Mody Dick que d'un western classique. Avec une économie de moyen, Karslon parvient en tout cas à rendre tendu et étouffant les séquences de dialogues dans ce ménage à trois complexe. Et plutôt que de lui donner un seul visage, les comportement des protagonistes peuvent s’interpréter de différentes manières : leur comportement est-il le naturel ? Est-il dû à l'obsession de cette traque ? Au délire dû à une blessure ou à empoisonnement dû à de l'eau croupie ? C'est aussi le cas du personnage féminin, là aussi beaucoup plus riche qu'on pourrait croire. Loin de jouer les quotas, ses motivations correspondantes à de vrais dilemmes moraux et personnelles ; tout en demeurant le seul caractère ayant du recul sur les événements.

En préférant cette ambiguïté, Thunderhoof possède un climat assez unique, une sorte de parabole ou de conte (noir) en plein air mais claustrophobe.
Loin des studios (et sans doute des producteurs), Karlson se montre très inspiré dans sa manière de filmer la nature et d'y intégrer ses personnages. Certaines séquences sont saisissantes à ce titre (comme le combat au bord d'une falaise, le thunderhoof harnaché en pied d'une colline aride ou la plaine désertique).
Il y a ici une assurance et une maturité formelle qu'on ne retrouvera que très rarement dans la carrière du cinéaste. Il intègre pleinement les techniques d'Orson Welles par exemple mais son cadre comme son histoire lui permettent de s'approprier naturellement ces procédés (notamment les compositions de cadres et les contre-plongés).
Le cinéaste déploie là un force minérale, un lyrisme dépouillé et une fable existentielle qui le hisse au même niveau que le trésor de la Sierra madre, mais avec une narration encore plus condensée et épurée. Epatant.

Il était jusque là inédit mais un DVD vient tout juste de sortir en zone 1 (mais sans sous-titres )

Un excellent western ... et la meilleure nouvelle venant de chez Sidonis depuis un bon moment.

[Kevin95]

L'annonce arrive à temps car j'étais sur le point de me procurer l'import de Charro ! (le film risque de se faire bâcher sur le forum... on verra bien). Très content pour le reste avec l'espoir d'une petite restauration pour The Man from the Alamo (bien moins coté dans la filmo du réalisateur que les films avec Randolph Scott mais un western tirant vers le drame absolument passionnant).

[Alexandre Angel]

L'annonce arrive à temps car j'étais sur le point de me procurer l'import de Charro ! (le film risque de se faire bâcher sur le forum... on verra bien). Très content pour le reste avec l'espoir d'une petite restauration pour The Man from the Alamo (bien moins coté dans la filmo du réalisateur que les films avec Randolph Scott mais un western tirant vers le drame absolument passionnant).

J'avais acheté Charro! en dvd Warner dans une collection Elvis vendue avec Télé7Jours. Je suis en train de le regarder (le western du Samedi matin, c'est sacré! ) et c'est très mineur, platement réalisé, les acteurs donnant l'impression de réciter leur texte, etc.. Cela reste collectionnable à mon goût, pas désagréable non plus. Mais là, c'est sûr que je repasse pas à la caisse. Le Déserteur de Fort Alamo, par contre, qui fait partie des bandes Universal de Boetticher que je trouve très agréables, piquantes (pour l'instant, mes deux seules déceptions chez Boetticher sont Le Courrier du Sud et Les Conducteurs du Diable), il faut voir si il y a un changement conséquent par rapport au dvd existant, mais j'en doute (j'étais à deux doigts de penser au format 1:85 mais me suis souvenu que le film datait de 1952).

[Jeremy Fox]

Très content pour le reste avec l'espoir d'une petite restauration pour The Man from the Alamo (bien moins coté dans la filmo du réalisateur que les films avec Randolph Scott mais un western tirant vers le drame absolument passionnant).

Yep

[Kevin95]

L'annonce arrive à temps car j'étais sur le point de me procurer l'import de Charro ! (le film risque de se faire bâcher sur le forum... on verra bien). Très content pour le reste avec l'espoir d'une petite restauration pour The Man from the Alamo (bien moins coté dans la filmo du réalisateur que les films avec Randolph Scott mais un western tirant vers le drame absolument passionnant).

J'avais acheté Charro! en dvd Warner dans une collection Elvis vendue avec Télé7Jours. Je suis en train de le regarder (le western du Samedi matin, c'est sacré! ) et c'est très mineur, platement réalisé, les acteurs donnant l'impression de réciter leur texte, etc.. Cela reste collectionnable à mon goût, pas désagréable non plus. Mais là, c'est sûr que je repasse pas à la caisse.

Objectivement le film rame, tente de récupérer les miettes du western italien sans se mouiller dans la violence et à peur de toucher à l’imagerie d'Elvis. Mais pour une (plus ou moins ancienne) groupie du King comme moi, c'est un indispensable car sa tentative tardive et désespérée de reprendre en main sa carrière cinématographique via un film premier degré est touchante (le film en devient attachant).

Et puis, "aime moi tendre, aime moi vrai", un putain d’énergumène !

[a.hede]

Il semblerait bien que la sortie de "Tarawa tête de pont" soie annulée.

[Addis-Abeba]

J'avais acheté Charro! en dvd Warner dans une collection Elvis vendue avec Télé7Jours. Je suis en train de le regarder (le western du Samedi matin, c'est sacré! ) et c'est très mineur, platement réalisé, les acteurs donnant l'impression de réciter leur texte, etc.. Cela reste collectionnable à mon goût, pas désagréable non plus. Mais là, c'est sûr que je repasse pas à la caisse.

Objectivement le film rame, tente de récupérer les miettes du western italien sans se mouiller dans la violence et à peur de toucher à l’imagerie d'Elvis. Mais pour une (plus ou moins ancienne) groupie du King comme moi, c'est un indispensable car sa tentative tardive et désespérée de reprendre en main sa carrière cinématographique via un film premier degré est touchante (le film en devient attachant).

Et puis, "aime moi tendre, aime moi vrai", un putain d’énergumène !

Western étrange mais dans mon lointain souvenir assez sympathique pour qui aime le spaghet peu piquant, je voulais le prendre moi aussi en import.

[Count Dooku]

Cool pour The Far Country, content de voir que les westerns de Mann chez Universal commencent à être édités.
Mais bon, vu que cette édition sera sauf erreur de ma part une première mondiale, et connaissant les masters fatigués de la Universal quand il n'y a pas de restauration poussée (cf encore récemment Fureur Apache), il ne faut guère s'attendre à de miracles pour cette édition. Ce sera à coup sûr meilleur que le catastrophique DVD, mais ce sera très probablement un upgrade HD a minima.

[HollywoodClassic]

Je vous trouve un peu dur dans votre critique de la "loi du colt". J'ai vu ce film. Ce n'est nullement un chef d'oeuvre, mais je le trouve quand même au dessus de 2/10.

Je note comme vous un joli technicolor, de beaux paysages extérieurs, alors qu'on a souvent droit à des westerns tournés en studio ou des westerns miteux au niveau des extérieurs. J'aime bien Gale Storm, trop trop belle. Et puis il y a quelques scènes pas mal comme l'attaque en voiture ou l'attaque du train ou quelques bons mots de Dan Duryea. Alors oui c'est vrai, c'est du petit western filmé sans invention et d'une durée trop ramassée pour exprimer clairement son propos à l'écran.

Il n'empêche, qu'il n'est pas si mauvais, mais il est vrai à des années lumières de "Victime du destin" de Walsh, un peu sur le même thème.

[Jeremy Fox]

La Valse des colts prévu en juillet, annulé : matériel en trop mauvais état. J'apprécie qu'ils prennent de telles décisions puisque c'est probablement par le fait de nous lire râler contre certaines galettes calamiteuses.

[Rick Blaine]

Bonne décision de leur part.