L'histoire : à la mort de Dada, qui rendait la justice dans le village, son frère Arjun prend la succession. Incorruptible, il fait suivre la loi de la société inflexiblement. Quand son deuxième frère est accusé du viol d'une jeune femme, va-t-il appliquer la loi ou laisser parler son coeur ?
Mon avis : ne vaut pas la peine d'être vu, passez votre chemin.
DVD ADLABS
Format 1.50, presque 4:3
Image mauvaise, presque floue
Son 5.1
Durée 1h40 (non, ce n'est pas une blague)
Le film a été tourné en HD dans un format proche du 1.66:1. Peut-être sortira-t-il sur support haute définition pour pouvoir avoir le rendu voulu par le directeur photo et pas le transfert d'un DVD-9 car on y perd fatalement en qualité.
De : Sanjay Gadhvi
Musique : Pritam
Avec : Abhishek Bachchan, Uday Chopra, John Abraham, Esha Deol, Rimii
L'histoire : un policier cherchant à coincer une bande de braqueurs à moto s'adjoint les services d'un petit voyou, coureur (...) également.
Mon avis : Hilarant ! 2 heures très sympathiques d'action, de suspense, d'humour, d'amour, je ne me suis pas ennuyé.
Les rapports entre Abhishek Bachchan et Uday Chopra sont d'une drôlerie qui font un peu penser (de loin tout de même) aux couples De Funès-Bourvil, Depardieu-Richerd, ou mieux, Ventura-Brel.
Les acteurs sont excellents, et Abhishek démontre une fois de plus l'étendue de sa palette. Lui, quand il joue, il rentre vraiment dans la peau du personnage, et lui trouve toujours des caractéristiques. De vrais rôles de composition.
Pritam s'est surpassé dans au moins deux titres :
et surtout, le super-tube entraînant :
Quelques défauts mineurs, mais un gros flop : la fin n'est pas assez travaillée... On reste affamé (enfin, moi. J'en redemande !). Je vais tenter Dhoom2, et peut-être Dhoom3
DVD Bodega
Excellente image, format ciné
Son 5.1 assez peu utilisé
Durée : 123 mn
Bonus : Le making (23 mn) ; Fin alternative (1mn) ; Clip "Dhomm Dhoom" (3mn) ; BA (4mn)
Dernière modification par Patapin le 28 mai 08, 18:54, modifié 1 fois.
Dhoom le film qui m'a fait découvrir Abhishek Bachchan (que je trouve ici mauvais), Esha Deol et John Abraham.
Pour moi la chanson qui sort clairement son épingle du jeu c'est Dhoom Machale. Sunidhi avait à l'époque une des plus belles voix du monde (la chanson a été reprise par une chanteuse de variété nommée Tata Young qui est une version différente de celle qui figure sur le disque du film). Et chantait sur des BOF de référence. Aujourd'hui, Shreya Ghoshal l'a clairement devancée.
Dhoom Machale ! Dhoom Machale ! Dhoom !
Dernière modification par Jordan White le 31 mai 08, 22:25, modifié 2 fois.
Patapin ton lexique des sous-titres m'a bien fait rire .
une autre, vue dans Fanaa :"Madam" traduit par "Maquerelle" .
Une que je n'ai jamais compris : "he has been a lonely and shy kid" > "il a jeté un enfant humide" (dans Darr). Je ne vois vraiment pas comment on arrive à ça .Des idées ?
Patapin a écrit :De rien, Music Man, mais attention : j'ai montré les meilleures images, le reste est assez terne, les autres scènes n'ont pas ces sublimes décors, et l'histoire est un peu vieillotte. Les acteurs sont bons (à part l'énervant pitre de service), deux ou trois scènes sont émouvantes, mais ça ne décolle pas trop...
"Tohfa" signfie "cadeau" ; j'aurais plutôt appeler ce film "Sacrifice" (inconnu dans mes petits dictionnaires Français-Hindi, English-Hindi/Urdu ou English-Bengali. Help, please !
qurbaanii en Urdu et Hindi
"Any view of things that is not strange, is false" (Neil Gaiman)
Une manière bien pratique : j'avoue me servir de ces topics pour acheter quelques perles bollywoodiennes. Jusque là, je n'ai pas connu de réelle déception.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
JuanCarlos_Ferrero a écrit :J'espère que tu auras l'occasion de nous en dire un petit mot.
A ta demande, je redémarre mes chroniques :
Fiza (2000)
De : Khalid Mohamed
Avec :
Jaya Bhaduri
Karisma Kapoor
Hrithik Roshan
Sushmita Sen (caméo)
Johnny Lever
Musique : Ranjit Barot
L'histoire :
Fiza (Karisma Kapoor) cherche pendant des années son frère (Hrithik Roshan)disparu au cours d'émeutes interreligieuses. Un jour, elle croit l'apercevoir dans les rues de la ville. Est-ce lui ? Est-ce un sosie ?
Un policier commence à dévoiler le mystère.
Mon avis : Aurait pu, aurait dû
Peut-être avec une autre actrice, je me serais moins ennuyé. Mais cette pauvre Karisma est bien fade, la sensualité ne l'étouffe pas. Elle fait certes des efforts, mais elle ne donne pas assez, un peu comme Kamal Hassan, dont je reparlerai pour d'autres films ; ce sont deux comédiens qui manquent de profondeur, tout en jouant juste néanmoins. Hrithik Roshan, par contre, se fouille un peu plus les tripes, et essaie moins de préserver sa petite image. Heureusement, Karisma Kapoor a acquis une bonne technique de danse, et ces deux comédiens nous offrent (une fois chacun) un petit clip intéressant. Avec aussi un second clip de trop pour Hrithik Roshan, déguisé en Rambo VII, et dont les muscles ruissellent plus de sueur dans l'ombre de son bunker que dans le premier clip au soleil. Ah, coquin de réalisateur, tu dois avoir un faible pour cet acteur.
Restent aussi :
- l'excellente musique de Ranjit Barot,
- les costumes, décors, paysages, magistralement filmés,
- et un caméo somptueux de danseuses masquées, dont Sushmita Sen
Mais la fin du film... LA FIN !!! D'une bêtise incompréhensible, elle flanque tout le reste par terre, sinon j'aurais pu aller jusqu'à donner 15/20. Mais 11/20 me paraît bien payé.
Le frère demande à sa soeur de le tuer, et... ELLE LE FAIT !!!! n'importe quoi
Ce qui m'aurait plu, ç'aurait été de pouvoir me mettre dans la peau du jeune homme, comprendre de l’intérieur sa douleur, ce qui l’a amené à devenir à son tour ôteur de vie.
On sent que l’auteur-réalisateur a tenté d’approcher ce sujet brûlant, voire explosif, et qu’il s’est retenu. Pour moi, c’est le seul intérêt du film (avec le caméo de Sushmita Sen) : comprendre comment on en arrive à oublier qu’on est au XXIième siècle (occidentalement parlant), où tous nos acquis technologiques devraient nous permettre de vivre en harmonie ou du moins en paix ; comprendre que la vengeance engendrera toujours la violence, jusqu’à ce qu’un autre Gandhi se lève pour dire non seulement « Stop à la violence », mais aussi « Je pardonne ».
C’est sûr que si on touchait à mon épouse, je deviendrais sans doute une bête féroce ; mais de là à aller froidement descendre des personnalités ou me faire exploser dans une foule, ce serait ignoble, absurde, inutile, injuste, monstrueux, crétin, lamentable, dégueulasse, minable, inhumain, idiot, j'en passe et des pires.
Nous avons tous soif de justice, c'est certain ; ce n’est qu’en appliquant celle-ci que nous pourrons trouver notre apaisement, à nos gouvernements (donc nous-mêmes qui les avons élus) de choisir des lois justes, et de les faire appliquer.
Bon, hm, facile à dire. Mais qu'est-ce qui nous empêche d'essayer de faire des progrès ?
DVD TTE
Durée : 2h50
Format ciné (de belles bandes noires bien épaisses en haut et en bas)
Couleurs pâles, manque de contraste
Mauvais sous-titres
JuanCarlos_Ferrero a écrit :J'espère que tu auras l'occasion de nous en dire un petit mot.
Hm... étant donné qu'il me faut autant de temps pour écrire une chronique que pour voir un DVD, je trouve que je ne suis pas rentable !
Désormais, je n'écrirai des chroniques que si j'ai une demande ; sinon, je noterai en gros, ça me paraît suffisant comme rendement.
Saagar (1985)
de Ramesh Sippy
avec : Rishi Kapoor ... Ravi Kamal Hassan ... Raja (as Kamal Haasan) Dimple Kapadia ... Mona D'Silva Nadira ... Miss Joseph
L'histoire :
Deux histoires en une : les deux amis amoureux de la même femme ; l'un pauvre, l'autre riche. La grand-mère du riche s'oppose au mariage, et son homme de main va tenter de réduire le village des pauvres pêcheurs au bord de la ruine pour avoir le monopole de la pêche.
Mon avis : Asses intéressant, bien joué (surtout Kamal Hassan, qui m'insupportait dans Ek Duuje Ke Liye (1981). Il livre ici de formidables numéros, notamment
JuanCarlos_Ferrero a écrit :sinon, je noterai en gros, ça me paraît suffisant comme rendement.
C'est ce que j'entendais pas nous en dire un petit mot.
Je n'ai vu ni Fiza, ni Saagar, je connais juste les BO. Je crois que c'est dans Fiza qu'il y a la chanson Piya Haji Ali, un joli qawwali de A.R Rahman...et dans Saagar la très sensuelle Jaane Do Naa:
De : Rituparno Ghosh
Avec : Ajay Devgan ... Manoj 'Mannu' Aishwarya Rai ... Neerja 'Neeru'
L'histoire : Sous prétexte d'emprunter de l'argent à ses anciens amis afin de monter son entreprise, Mannu, un peit villageois quitte sa petite maman pour aller à la grande ville, Calcutta. En réalité, son seul but est de retrouver celle qu'il a toujours aimée, Niru, mais qui a préféré épouser l'homme à la belle voiture. Un huis clos va suivre, où les deux anciens amis (amoureux ?) vont camoufler leur propre médiocrité pour paraître plus beaux aux yeux de l'autre. Seront-ils pris par leurs mensonges ?
Le verso de la jaquette :
La première phrase, je ne l'ai pas inventée, donne à peu près ceci : Raincoat n'a rien à offrir : ni histoire, ni action dramatique, pas même de grandes performances...
Quant au divertissement, inutile d'y songer !
Eh bien je ne suis pas d'accord. C'est vrai qu'il ne se passe quasiment rien dans ce film, qu'on attend, attend, attend, jusqu'à la fin que les deux personnages se révèlent... Vont-ils continuer à affabuler et camoufler leur médiocrité ?
Ah si, il se passe quelque chose : à un moment, la pluie cesse de tomber. Eh oui, moment incroyable dans un film qui ne l'est pas moins. Ca m'a presque réveillé.
Ah oui, à un autre moment, Mannoj prend sa troisième cigarette, c'est fou, non ? Quand on pense à toute la symbolique que cela représente, on ne peut que s'incliner devant une telle magnitude d'intelligence abstraite. Décodons donc : je passe sur le symbolisme de la mort lente lié à la consumation du tabac, et aux volutes de fumée symbolisant l'âme s'échappant pour tenter de rejoindre les cieux et le grand tout, mais qui hélas se trouve confinée dans un lieu étouffant ; dès lors, arrêtée par le plafond, la fumée va tourner en rond dans la pièce, pour finir par s'incruster dans les rideaux et les tissus, rendant encore plus épaisse l'atmosphère glauque de la vie de Niru.
Donc, je passe. Ce qui intéresse surtout ici, c'est le chiffre 3, bien sûr. Car il vient immédiatement après les trois premiers :
le zéro, symbole de l'infini : (0 = infini)
le un, symbole du manifesté (1=fini, ou 1fini)
le deux, symbole du distinct (2fini)
et enfin le trois, symbole du 1+2=tout (trois pas fini de nous raconter n'importe qurois ?)(bon d'accord, j'arrête mon poisson, mais faut bien rigoler un peu pour garder la pêche !)
Donc, là où je ne suis pas d'accord, c'est sur la performance : celle des acteurs m'a bien plu (sans impair) : Ajay joue là un bon rôle de composition de petit paumé de village venu dans une ville trop grande pour lui, essayant d'accéder à la femme de ses rêves, et confronté à sa propre impuissance ;
quant à Aishwarya, elle se montre ici sous un jour inhabituel, n'hésitant pas à s'enlaidir pour montrer l'usure du temps sur le rêve qui s'efface ; une femme marquée par la répétition des tâches prétendues inutiles, le quotidien, la routine ; une femme à la limite entre deux monde : son village d'antan, où il faisait bon vivre, mais où y revenir serait la régression ; son appartement verdâtre, où peu à peu elle va s'enfoncer dans la paresse et la vulgarité.
Sur ces deux performances, je dis chapeau, car ils ont un peu maintenu mon attention pour ce film qui n'est autre qu'une chronique de l'inutile. Raincoat : "L'impair, l'autre aussi"
DVD V4U
Durée 1h57
Format bandes de ciné
Musique sympa pour ce film pas sain
Pas de chorégraphie
Sous-titre plutôt bons (16/20) Excellente photographie, je dois le reconnaître.
Mais ça ne suffit pas : je côte 8/20 (huis sur vain)
Dernière modification par Patapin le 26 oct. 08, 10:44, modifié 5 fois.
De Shoojit Sircar
Avec : Minissha Lamba ... Adaa (as Minissha) Jimmy Shergill ... Captain Aman
Musique : Shantanu Moitra, Sameeruddin
L'histoire : Venu protéger un village des actions terroristes des séparatistes cachemiris, Aman, un jeune capitaine hindu, tombe amoureux de la jeune Adaa, fille de musulmans. Il sera prêt à sacrifier sa vie et son amour pour tenter de faire son devoir, et amener un peu de paix dans cette région.
Mon avis : Un film qui mérite d'être vu, non seulement pour les deux acteur principaux, et leur belle histoire d'amour, mais également pour sa tentative d'évoquer le conflit au Cachemire, u peu comme l'avait fait Ratman dans Roja, bien que le film démarre un peu comme Mission Kashmir (heureusement, il ne reste pas dans le registre de l'action pure et dure).
Quelques chansons très sympatiques, et même une chorégraphie de mariage.
Photographie résolument bleue. Après le vert de Raincoat, on découvre un autre ton, symbolisant je pense la nuit dans laquelle le terroriste peut venir frapper à tout moment. Avec Bensali, on a déjà vu le rouge dans Devdas, et le noir dans Black, vivement que tous les réalisateurs aient fait le tour du spectre, qu'on sorte de cette monochromie exaspérante.
Autre sujet d'insatisfaction : les flashes répétitifs doublés d'un son discordant. Une fois, ça va, cent fois, bonjour les cardiaques !
Résultat : je ne cote que 13/20, malgré le joli message d'espoir final
DVD TTE
Durée 2h22
Format ciné
Sous-titres à la limite du mauvais (11/20)
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