Coffret Luc Moullet le 7 septembre
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Coffret Luc Moullet le 7 septembre
avec 6 films
- Brigitte et Brigitte (1966)
- Les Contrebandières (1967)
- Une Aventure de Billy le Kid (1971)
- Anatomie d'un rapport (1975)
- Génèse d'un repas (1978)
- Parpaillon (1992)
+ 1 doc et Les Sieges de l'Alcazar
coffret assez cher : http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?P ... &Nu=1&Fr=3
- Brigitte et Brigitte (1966)
- Les Contrebandières (1967)
- Une Aventure de Billy le Kid (1971)
- Anatomie d'un rapport (1975)
- Génèse d'un repas (1978)
- Parpaillon (1992)
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c'est du NTSC !
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et alors ma télé ne lit pas le NTSC (un beau noir et blanc avec des traits)António Das Mortes a écrit :et alors?NotBillyTheKid a écrit : c'est du NTSC !
Alors, autant vous prévenir afin que vous sachiez cela avant de vous lancer dans l'achat d'un coffret à 80€ si votre TV n'est pas compatible non plus.
non ?
c'est bien con quand même ! Ce sont surtout, à 98% des français qui achèteront cela, or une bonne part des télés ou des lecteurs français ne lisent pas le NTSC, format ricain. Quel interet de mettre ça en NTSC
Ils perdent en tout cas, avec moi, un client. & ils risquent d'avoir des retours d'acheteurs mécontents !
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je viens d'acquérir le coffret de LUC MOULLET: il n'y a aucun problème pour voir les films y compris "une aventure de billy the kid" , le procédé NTSC n'altère en rien la vision de ces films de la zone 2 (sur un lecteur enregistreur LG) et c'est un bonheur rare de voir les films de LUC MOULLET que la télévision a ignorés ainsi que les chaînes cinéma ; les 4 dvd sont excellents (que ce soit "brigitte et brigitte" "anatomie d'un rapport" ou une aventure de billy the kid" )et vont permettre de faire conaître un metteur en scéne (encore méconnu) au grand talent.
Il serait interessant que les films de JEAN EUSTACHE soient édités de la même manière.
Il serait interessant que les films de JEAN EUSTACHE soient édités de la même manière.
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il n'y a pas de test sur dvdclassik, dvdrama ou écran large ; toutefois en tapant "dvd luc moullet" sur un moteur de recherche , j'ai trouvé la critique suivante qui n'est pas à proprement parler une critique complète sur le son et l'image des dvd; en tout état de cause, le coffret , compte tenu de la rareté de diffusion des films de MOULLET, est trés valable et l'image est nettte.
Synopsis : Réunion de six films de Luc Moullet, ex rédacteur aux Cahiers du Cinéma devenu cinéaste atypique, mais auteur d’une œuvre cohérente et tournée vers les différents formats, des courts qui en disent long aux longs qui évitent de tourner court. « Brigitte et Brigitte » (1966), « Les Contrebandières » (1967), « Une aventure de Billy le Kid » (1971), « Anatomie d’un rapport » (1976), « Genèse d’un repas » (1978) et « Parpaillon » (1993) rejoignent « La Comédie du travail » (1986), édité séparément par Blaq Out.
Critique : Jean Douchet dit à bon escient de Luc Moullet « Il est drôle dans le sens où l'on dit un drôle de bonhomme ou un drôle de raisonnement. Il n’y a pas chez lui de belles images, ni d'effets de caméra ostentatoires. Au plus simple, au plus vite, au plus droit pour voir ce qu'il y a à dire ». Effectivement, il y a incontestablement un système Moullet, quand bien même le budget de production ferait défaut, et ce fut souvent le cas dans sa longue carrière : « Je suis burlesque à force d’être démuni et je pense qu’il n’y a de vrai comique que sur des sujets sérieux ». Dans « Genèse d’un repas », le cinéaste le plus drôlement professoral de la Nouvelle Vague peut disséquer son terne déjeuner (thon, œuf) pour en remonter la filière alimentaire et la chaîne économique, jusqu’au tiers-monde. Il en va de même pour des sujets aussi différents que la panade sexuelle d’un couple (« Anatomie d’un rapport ») et l’arrivée à Paris de deux jeunes étudiantes presque siamoises (« Brigitte et Brigitte »). En une succession de tentatives, Moullet conduit souvent une expérience banale et quotidienne vers la parodie critique des habitudes sociétales, assortie d’une rigueur aussi méthodique que dégénérée, pour parvenir à des échappées finalement situées au-delà du loufoque. Les vieux ressorts comiques (maladresse, effet de répétition et de surenchère) sont traités avec un sérieux pince-sans-rire, transcendé par un sens tout particulier de la folie douce.
Pourtant, dans l’épuisement d’une seule idée originale par projet (les déambulations absurdes de Jean-Pierre Léaud dans « Une aventure de Billy le Kid », et uniquement cela) tout n’est pas si exclusivement drôle, ou si exclusivement désespéré quand Moullet évoque l’impasse de son couple dans « Anatomie d’un rapport ». Chez lui, la nature du problème catalyse les ressources réflexives de l’homme, au lieu de flatter sa tendance à l’affliction. Le danger pour le protagoniste devient aussi le vecteur de son imagination, du moins il entraîne une forme de questionnement. S’il ne réussit que rarement à triompher de son problème et malgré son pathétique dans l’acharnement, l’insistance du « sujet » Moullet à ne pas être traité comme du mou de veau est assez salutaire. Ce qui serait aussi symbole de pure jouissance ou de performance exclusivement physique (le repas, le sexe, le sport avec « Parpaillon ») est devenu le fruit d’un apprentissage, véritable comédie de l’enquête autant que sociologie de la comédie.
· Les Bonus : Ce florilège de six films est accompagné du moyen métrage de fiction « Les sièges de l’Alcazar » (1989) et d’un documentaire consacré à Moullet, « L’Homme des Roubines » de Gérard Courant (2001). Le premier cerne le petit monde cinéphile parisien des années cinquante, de la figure du clochard de cinémathèque au critique sociopathe, pour nous venger de toute idéalisation rétro : journalistes grimés en sosies faillibles de leurs idoles hollywoodiennes, logique de l’exploitation ramenée à d’insalubres salles de quartier et projection de films raccourcis afin d’augmenter les séances… Au-delà de la blague pour initiés, le propos est, comme toujours avec Moullet, brillamment exhaustif pour qui voudrait se faire une idée du microcosme de la critique de cinéma, d’une hygiène précaire caractéristique aux préciosités ridicules qui n’appartiennent qu’à elle. « L’Homme des Roubine » est quand à lui un portrait in situ, filmé dans les Alpes du sud, ce Finistère noir où Moullet tourne, réside et dont il s’inspire. Goguenard et assez fier des facéties acrobatiques qui ont rythmé plusieurs tournages au beau milieu d’un environnement indompté, ce vélocipédiste confirmé soutient que : « le vélo, c’est la culture. La voiture, c’est la barbarie ». On ne saurait lui donner tort.
Synopsis : Réunion de six films de Luc Moullet, ex rédacteur aux Cahiers du Cinéma devenu cinéaste atypique, mais auteur d’une œuvre cohérente et tournée vers les différents formats, des courts qui en disent long aux longs qui évitent de tourner court. « Brigitte et Brigitte » (1966), « Les Contrebandières » (1967), « Une aventure de Billy le Kid » (1971), « Anatomie d’un rapport » (1976), « Genèse d’un repas » (1978) et « Parpaillon » (1993) rejoignent « La Comédie du travail » (1986), édité séparément par Blaq Out.
Critique : Jean Douchet dit à bon escient de Luc Moullet « Il est drôle dans le sens où l'on dit un drôle de bonhomme ou un drôle de raisonnement. Il n’y a pas chez lui de belles images, ni d'effets de caméra ostentatoires. Au plus simple, au plus vite, au plus droit pour voir ce qu'il y a à dire ». Effectivement, il y a incontestablement un système Moullet, quand bien même le budget de production ferait défaut, et ce fut souvent le cas dans sa longue carrière : « Je suis burlesque à force d’être démuni et je pense qu’il n’y a de vrai comique que sur des sujets sérieux ». Dans « Genèse d’un repas », le cinéaste le plus drôlement professoral de la Nouvelle Vague peut disséquer son terne déjeuner (thon, œuf) pour en remonter la filière alimentaire et la chaîne économique, jusqu’au tiers-monde. Il en va de même pour des sujets aussi différents que la panade sexuelle d’un couple (« Anatomie d’un rapport ») et l’arrivée à Paris de deux jeunes étudiantes presque siamoises (« Brigitte et Brigitte »). En une succession de tentatives, Moullet conduit souvent une expérience banale et quotidienne vers la parodie critique des habitudes sociétales, assortie d’une rigueur aussi méthodique que dégénérée, pour parvenir à des échappées finalement situées au-delà du loufoque. Les vieux ressorts comiques (maladresse, effet de répétition et de surenchère) sont traités avec un sérieux pince-sans-rire, transcendé par un sens tout particulier de la folie douce.
Pourtant, dans l’épuisement d’une seule idée originale par projet (les déambulations absurdes de Jean-Pierre Léaud dans « Une aventure de Billy le Kid », et uniquement cela) tout n’est pas si exclusivement drôle, ou si exclusivement désespéré quand Moullet évoque l’impasse de son couple dans « Anatomie d’un rapport ». Chez lui, la nature du problème catalyse les ressources réflexives de l’homme, au lieu de flatter sa tendance à l’affliction. Le danger pour le protagoniste devient aussi le vecteur de son imagination, du moins il entraîne une forme de questionnement. S’il ne réussit que rarement à triompher de son problème et malgré son pathétique dans l’acharnement, l’insistance du « sujet » Moullet à ne pas être traité comme du mou de veau est assez salutaire. Ce qui serait aussi symbole de pure jouissance ou de performance exclusivement physique (le repas, le sexe, le sport avec « Parpaillon ») est devenu le fruit d’un apprentissage, véritable comédie de l’enquête autant que sociologie de la comédie.
· Les Bonus : Ce florilège de six films est accompagné du moyen métrage de fiction « Les sièges de l’Alcazar » (1989) et d’un documentaire consacré à Moullet, « L’Homme des Roubines » de Gérard Courant (2001). Le premier cerne le petit monde cinéphile parisien des années cinquante, de la figure du clochard de cinémathèque au critique sociopathe, pour nous venger de toute idéalisation rétro : journalistes grimés en sosies faillibles de leurs idoles hollywoodiennes, logique de l’exploitation ramenée à d’insalubres salles de quartier et projection de films raccourcis afin d’augmenter les séances… Au-delà de la blague pour initiés, le propos est, comme toujours avec Moullet, brillamment exhaustif pour qui voudrait se faire une idée du microcosme de la critique de cinéma, d’une hygiène précaire caractéristique aux préciosités ridicules qui n’appartiennent qu’à elle. « L’Homme des Roubine » est quand à lui un portrait in situ, filmé dans les Alpes du sud, ce Finistère noir où Moullet tourne, réside et dont il s’inspire. Goguenard et assez fier des facéties acrobatiques qui ont rythmé plusieurs tournages au beau milieu d’un environnement indompté, ce vélocipédiste confirmé soutient que : « le vélo, c’est la culture. La voiture, c’est la barbarie ». On ne saurait lui donner tort.
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oui, il est sorti et on le trouve sur le marketplace amazon un peu moins cher (je reste vert de ne pas pouvoir le voir sur ma vieille télé qui est seulemnt Pal-secam)
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il s'agit de 4 dvd multi zones q ui passent trés bien même sur une télé de 7 ou 8 ans, il me semble qu'il n'ya pas d'incompatibilité ;
pour en revenir au coffret et à LUC MOULLET, il est certain que les premiers films qu'il a réalisés comme "brigitte et brigitte " "les contrebandiéres" et surtout "une aventure de billy the kid"(dont le montage est assuré par Jean Eustache) sont plus intéressants à mon avis que les suivants pour leur caractére novatoire;
l'avantage de la diffusion de ce coffret est de faire connaitre des films "invisibles " pour les cinéphiles(et la nouvelle génération), un support est enfin disponible , en l'occurrence le dvd :
à titre d'exemple, vient de paraître un coffret de Jacques RIVETTE comprenant DUELLE et surtout NOROIT de 1975 (qui n'est jamais sorti en salles)
de plus, certains films de Philippe GARREL n'étaient pas projetés à Marseille comme "elle a passé tant d'heures sous les sunlights"
ou encore la presque totalité des films de FASSBINDER "les dieux de la peste" "le soldat américain" "prenez garde à la sainte putain " "le bouc" "l'amour est plus froid que la mort" "whity"etc
sans oublier les films japonais d'OZU ou de NARUSE
pour en revenir au coffret et à LUC MOULLET, il est certain que les premiers films qu'il a réalisés comme "brigitte et brigitte " "les contrebandiéres" et surtout "une aventure de billy the kid"(dont le montage est assuré par Jean Eustache) sont plus intéressants à mon avis que les suivants pour leur caractére novatoire;
l'avantage de la diffusion de ce coffret est de faire connaitre des films "invisibles " pour les cinéphiles(et la nouvelle génération), un support est enfin disponible , en l'occurrence le dvd :
à titre d'exemple, vient de paraître un coffret de Jacques RIVETTE comprenant DUELLE et surtout NOROIT de 1975 (qui n'est jamais sorti en salles)
de plus, certains films de Philippe GARREL n'étaient pas projetés à Marseille comme "elle a passé tant d'heures sous les sunlights"
ou encore la presque totalité des films de FASSBINDER "les dieux de la peste" "le soldat américain" "prenez garde à la sainte putain " "le bouc" "l'amour est plus froid que la mort" "whity"etc
sans oublier les films japonais d'OZU ou de NARUSE
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- Nuits de Sheen...
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- Inscription : 17 févr. 06, 18:50
Je ne connais pas Luc Moullet, je viens de découvrir son nom a travers un autre réalisateur Français.
Fait il parti d'un "courant" du cinéma français? Quel est son film le plus accéssible? celui qui représente le mieux son univers? etc...
Merci
Fait il parti d'un "courant" du cinéma français? Quel est son film le plus accéssible? celui qui représente le mieux son univers? etc...
Merci
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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- Doublure lumière
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- Inscription : 26 mai 07, 15:51
l'oeuvre de Luc Moullet n'est pas d'accés difficile: il y a souvent de l'humour et une analyse fine de la société.
En ce moment chaque jeudi du mois de novembre vers 22h CINECULTE lui consacre un film ; sont ainsi programmés:
BRIGITTE ET BRIGITTE son premier film un peu bavard (sans générique)
LES CONTREBANDIERES
UNE HISTOIRE DE BILLY THE KID un western tourné dans les alpes avec Jean Pierre LEAUD (qui est certainement son film le plus original et le meilleur à voir)
ANATOMIE D UN RAPPORT de 1975 où Luc Moullet et sa compagne se penchent sur l'intimité de leur sexualité
Luc Moullet ne fait pas parti à proprement parlé d'un "courant" du cinéma français : il écrit il produit et il joue ; bien que de la même époque de la "nouvelle vague" il n'est pas dans la même mouvance : c'est un cinéaste des "chemins de traverse"
En ce moment chaque jeudi du mois de novembre vers 22h CINECULTE lui consacre un film ; sont ainsi programmés:
BRIGITTE ET BRIGITTE son premier film un peu bavard (sans générique)
LES CONTREBANDIERES
UNE HISTOIRE DE BILLY THE KID un western tourné dans les alpes avec Jean Pierre LEAUD (qui est certainement son film le plus original et le meilleur à voir)
ANATOMIE D UN RAPPORT de 1975 où Luc Moullet et sa compagne se penchent sur l'intimité de leur sexualité
Luc Moullet ne fait pas parti à proprement parlé d'un "courant" du cinéma français : il écrit il produit et il joue ; bien que de la même époque de la "nouvelle vague" il n'est pas dans la même mouvance : c'est un cinéaste des "chemins de traverse"
- Flol
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- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
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