Les derniers Bonus que vous avez vus

Rubrique consacrée aux DVD de films tournés à partir de 1980.

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Jerome
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jerome »

nobody smith a écrit :
Vice-Versa : Juste une nouvelle édition terriblement décevante en provenance de Disney. Je sais bien que l’époque des éditions à l’interactivité pléthorique est derrière nous mais ça fait quand même bien mal sur un film de cette envergure. Le seul bonus véritablement informatif est une featurette qui condense en une dizaine de minutes tout ce qui devrait tenir sur un disque supplémentaire : le concept, la construction de l’histoire, les scènes coupées, le casting, le visuel, etc… Dix minutes passionnantes mais au combien frustrante. Heureusement qu’il y a le commentaire audio pour rattraper le coup. Les limites de l’exercice sont là (Giacchino étant injoignable, on aura zéro info sur la musique) mais la piste est terriblement instructive. La décomposition du processus d’écriture est captivante, n’hésitant pas à revenir sur certains moments tendues (Pete Docter était très sceptique sur l’introduction de Riley bébé, la crainte que la discussion entre Tristesse et Bing Bong ne ruine la révélation du finale). Le plus surprenant est toutefois la façon dont l’accent est placé sur la mise en scène. Au-delà des défis visuels relevés (faire de Joie une source de lumière par exemple), ça parle beaucoup de l’utilisation des outils cinématographiques pour donner corps à l’histoire. Il est expliqué comment la mise en scène a été conçu pour assurer la coexistence du monde extérieur et extérieur, en s’assurant qu’elle serve toujours le propos et reste parfaitement lisible (l’utilisation des axes dans la scène du repas joue un grand rôle dans sa compréhension). A cet effet, lorsque sont nommés les réalisateurs pris comme référence (Vincente Minnelli, Akira Kurosawa, Alfred Hitchcock), ces influences sonnent comme une évidence. Enfin bref, ce commentaire est au moins un bon palliatif à l’absence de documentaire digne de ce nom.
Il y a un disque supplémentaire sur la version 3D comme souvent chez Disney

Supplemental Disc:

- Story of the Story (1080p, 10:30): Voice cast and crew look at story origins and development, character and world design and evolution, story arcs, and themes.
- Mapping the Mind (1080p, 8:24): A closer look at designing and implementing the film's expansive main setting, the mind of an 11-year-old girl.
- Our Dads, the Filmmakers (1080p, 7:25): Elie Docter and Gracie Giacchino document their fathers' work on the film.
- Into the Unknown: The Sound of Inside Out (1080p, 7:09): A brief exploration of the sound effects used in the film and the process of finding them, fine-tuning them to the world, ensuring they elicit the intended audience reaction, and recording them.
- The Misunderstood Art of Animation Film Editing (1080p, 4:43): As the title suggests, this piece looks at the editing process, which is more complicated than simply adding scenes together.
- Mind Candy (1080p, 14:26): A compilation of extra character moments.
- Deleted Scenes (1080p): A Pete Docter General Introduction (0:55) is followed by several deleted scenes, including Riley Grows Up (4:45), Joy's Decline (3:42), Misdirection (4:12), and Construction (3:17). Docter also briefly introduces each scene. Note that scenes are presented in the form of early storyboard renditions and are not complete.
- Trailers (1080p): Remember (1:38), Experience (2:19), and Japan Trailer (2:30).
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par C2302t »

Un court(25mn) mais très bon documentaire sur le désordre et la nuit de grangier, avec des intervenants toujours bienveillants(Tavernier entre autre). Comme souvent chez Pathé, ils vont à l'essentiel, même si j'aurais aimé en savoir encore un peu plus, ce qui, au final reste un peu frustrant.
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nobody smith
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par nobody smith »

Jerome a écrit :
nobody smith a écrit :
Vice-Versa : Juste une nouvelle édition terriblement décevante en provenance de Disney. Je sais bien que l’époque des éditions à l’interactivité pléthorique est derrière nous mais ça fait quand même bien mal sur un film de cette envergure. Le seul bonus véritablement informatif est une featurette qui condense en une dizaine de minutes tout ce qui devrait tenir sur un disque supplémentaire : le concept, la construction de l’histoire, les scènes coupées, le casting, le visuel, etc… Dix minutes passionnantes mais au combien frustrante. Heureusement qu’il y a le commentaire audio pour rattraper le coup. Les limites de l’exercice sont là (Giacchino étant injoignable, on aura zéro info sur la musique) mais la piste est terriblement instructive. La décomposition du processus d’écriture est captivante, n’hésitant pas à revenir sur certains moments tendues (Pete Docter était très sceptique sur l’introduction de Riley bébé, la crainte que la discussion entre Tristesse et Bing Bong ne ruine la révélation du finale). Le plus surprenant est toutefois la façon dont l’accent est placé sur la mise en scène. Au-delà des défis visuels relevés (faire de Joie une source de lumière par exemple), ça parle beaucoup de l’utilisation des outils cinématographiques pour donner corps à l’histoire. Il est expliqué comment la mise en scène a été conçu pour assurer la coexistence du monde extérieur et extérieur, en s’assurant qu’elle serve toujours le propos et reste parfaitement lisible (l’utilisation des axes dans la scène du repas joue un grand rôle dans sa compréhension). A cet effet, lorsque sont nommés les réalisateurs pris comme référence (Vincente Minnelli, Akira Kurosawa, Alfred Hitchcock), ces influences sonnent comme une évidence. Enfin bref, ce commentaire est au moins un bon palliatif à l’absence de documentaire digne de ce nom.
Il y a un disque supplémentaire sur la version 3D comme souvent chez Disney

Supplemental Disc:

- Story of the Story (1080p, 10:30): Voice cast and crew look at story origins and development, character and world design and evolution, story arcs, and themes.
- Mapping the Mind (1080p, 8:24): A closer look at designing and implementing the film's expansive main setting, the mind of an 11-year-old girl.
- Our Dads, the Filmmakers (1080p, 7:25): Elie Docter and Gracie Giacchino document their fathers' work on the film.
- Into the Unknown: The Sound of Inside Out (1080p, 7:09): A brief exploration of the sound effects used in the film and the process of finding them, fine-tuning them to the world, ensuring they elicit the intended audience reaction, and recording them.
- The Misunderstood Art of Animation Film Editing (1080p, 4:43): As the title suggests, this piece looks at the editing process, which is more complicated than simply adding scenes together.
- Mind Candy (1080p, 14:26): A compilation of extra character moments.
- Deleted Scenes (1080p): A Pete Docter General Introduction (0:55) is followed by several deleted scenes, including Riley Grows Up (4:45), Joy's Decline (3:42), Misdirection (4:12), and Construction (3:17). Docter also briefly introduces each scene. Note that scenes are presented in the form of early storyboard renditions and are not complete.
- Trailers (1080p): Remember (1:38), Experience (2:19), and Japan Trailer (2:30).
Merci pour l'info. Ils se font quand même pas chier chez Disney :|
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Jerome
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jerome »

c'était le cas aussi sur Cars 2 et Monsters University, entre autres
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homerwell
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par homerwell »

Juste à petit mot pour dire qu'en règle générale, moi qui n'aime pas beaucoup les bonus, j'ai apprécié ceux qui sont ajoutés aux dvd de la collection Michel Deville.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par moonfleet »

La scène d'introduction coupée au montage de New York 1997 / Escape from New York ( Zone 1, Special Edition MGM, beau packaging cartonné comprenant 2 disques ) un hold-up, Intéressante quand on connait le film, mais pas indispensable car cela ajoute au coté "mystérieux" de Snake P. , de ne pas savoir pourquoi il est aux mains des forces de l'ordre (et quel ordre !!) et de voir aussi qu'il est très populaire( tout le monde a entendu parler de lui, voir le gag récurant "I thought you were dead" :))
J'en voulais à B.Tavernier lors de la réédition de d' Amis Américains, d'avoir privilégié Tarantino à Carpenter, ou Verhoeven...ou les Coen Bros (largement au dessus du panier IMO), ou Jim Jarmush (pas loin du dessus), Cronenberg etc... même si l'on admet que le cinéma de genre Horreur, Fantastique, Sci Fi ... ce n'est pas la tasse de thé de Bertrand Tavernier, mais c'est quand même ignorer un pan de grands réalisateurs, objectivement : c'est dommage surtout pour remplacer ce joli monde par Tarantino (de qui j'aime bien Jackie Brown, Pulp Fiction, Kill Bill... ceci dit :mrgreen:)

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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Showgirls : présenté dans un sublime master 4k, le blu-ray présente deux bonus.
Tout d'abord, une interview récente de Paul Verhoeven, de 23 minutes, par Axel Cadieux (journaliste qui a d'ailleurs coécrit un livre à venir sur le réalisateur, pour le 18 Octobre) où, solidement cramponné à sa chaise, on le retrouve toujours aussi prolixe, fourmillant d'anecdotes sur le film, et qui est pour lui une version moderne de All about Eve.
Les premières minutes sont consacrées à ce devait être son prochain film après Basic Instinct : Crusade (avec Arnold Schwarzenegger).

Au départ, le scénariste Joe Eszterhas travaillait à une première version de Showgirls, où Paul Verhoeven et lui avaient commencé leurs recherches à Las Vegas, interviewant des tas de gens. Après la première écriture, Verhoeven était déçu de voir qu'Eszterhas avait en fait écrit un remake de son propre Flashdance, et comme ce dernier n'avait pas vraiment envie de faire une réécriture, Paulo a embrayé sur le projet Crusade, qui avait l'air bien avancé d'après ses dires, avec des premiers décors construits.
Seulement, le producteur Mario Kassar ne voulait pas d'un autre projet aussi cher, déjà englué dans le film L'île des pirates (120-130 millions de dollars :shock: ), donc exit Crusades et retour à Las Vegas où Showgirls a pu se faire avec un nouveau scénario d'Eszterhas et l'apport financier de Jérôme Seydoux.

Comme je le disais, Verhoeven voit ce film comme (quasiment) un remake de All about Eve, avec le mauvais goût que lui inspirait Las Vegas en exagérant tout, l'outrance, le jeu des acteurs. Ce qui n'a pas été compris à l'époque, et que, vingt ans plus tard, le public semblerait avoir perçu, selon Verhoeven. Le sexe tient aussi une large part de l'interview, où le réalisateur semble presque jubiler d'avoir réalisé des scènes qui ont scandalisé le public (comme celle avec les règles).
Très peu de mots sur le casting, mais recruter l'actrice principale n'a pas été simple, car il était clairement stipulé qu'on la verrait souvent nue, et qu'elle sache danser. Ce qui limitait le choix possible, et donc celui de prendre Elisabeth Berkley, laquelle ne survivra pas artistiquement parlant à l'échec cuisant du film.

Cependant, le meilleur de ce bonus est à la fin, où Verhoeven parle des Razzie Awards, où Showgirls fut nominé dix fois.
Sur les conseils d'un ami journaliste, le réalisateur va à cette remise des prix, sans trop savoir où il met les pieds, et il sera la première personnalité à avoir récupéré ces Razzies, à la grande joie du public, qui apparait comme surexcité à chaque fois que Paulo va à l'estrade pour recevoir son prix. On y voit de nombreux extraits de cette cérémonie où non seulement Verhoeven a l'air sincèrement ravi d'être là, se félicitant d'avoir fait un film raté, et le public de se lever pour l'applaudir dans cette petite salle.

Tout au long de l'interview, les propos du réalisateur sont toujours passionnants, mais il est dommage qu'on n'ait pas eu droit à un commentaire audio (où c'est d'ailleurs le seul film de son œuvre qu'il n'a jamais commenté), d'autant plus qu'on a énormément d'extraits du film qui raccourcissent un peu plus le propos.

Quant au deuxième bonus, de seulement deux minutes, c'est le discours final de Verhoeven au Razzie Awards, félicitant le jury de lui avoir donné tant de prix. Vraiment aucun intérêt.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par rhizome21 »

Le Brigand bien aimé de Nicholas Ray (Calista) : Documentaire "le western", assez générique mais plutôt bien fait, qui compense une présentation peu inspirée de Tavernier (on ne tombe pas aussi bas que celles de Brion, mais il a quand même fait nettement mieux)
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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Johnny got his gun ; je ne sais pas qui est le responsable éditorial de ce coffret collector (2 blu-ray + 2 dvd + livre + dossier de presse d'époque + photos), mais sa cohérence n'en est que plus remarquable, quand on voit la somme et la durée des suppléments - plus de 3 heures qui ne se répètent quasiment jamais.

L'entretien de Bertrand Tavernier (interviewé par Philippe Rouyer) se concentre sur les conditions de la sortie du film, en tant qu'attaché de presse, sur le Maccarthysme dont fut frappé Trumbo, mais il parle au fond assez peu du film. Revenant sur les talents d'écriture de Trumbo, il revient beaucoup sur ses différents travaux en tant que scénariste blacklisté (dont Vacances romaines et Gun crazy), jusqu'à ce que, rétablissant une erreur de plus de 50 ans, il parle du rôle très important qu'a eu Otto Preminger pour le sortir de la liste noire pour écrire Exodus, et non pas Kirk Douglas pour Spartacus. L'entretien dure 40 minutes (comme les deux autres bonus que je vais parler), et c'est toujours aussi passionnant à écouter.

Quant à Pierre Rissient, il revient sur son amitié avec Dalton Trumbo, au point qu'il est allé sur le tournage de Johnny got his gun pour donner quelques conseils au réalisateur, voyant bien que c'était tout de même sa première réalisation à 65 ans, et qu'il semblait peu habitué des plateaux. Il parle aussi de la genèse du film : tiré d'un livre éponyme de Trumbo paru deux jours après le début de la Seconde Guerre Mondiale, c’est devenu ensuite un feuilleton radio (avec James Cagney en narrateur), puis Luis Bunuel envisagea de porter à l'écran cette histoire, scénarisée par Trumbo, avant que le producteur pressenti ne tombe en faillite.
Devant une histoire anti-commerciale au possible (et un réalisateur débutant aussi âgé), personne ne voulait le produire, jusqu'à ce qu'une boite de production télévisuelle ne s'en occupe pour ce qui sera leur seul et unique film. Dans Johnny got his gun, beaucoup de gens tenaient là leur première fois ; pour le réalisateur, pour le directeur de la photo, et pour l'acteur principal, Timothy Bottoms (après qu'un Jon Voight fut envisagé).
Du fait de l'inexpérience du réalisateur, beaucoup de choses ont été plus ou moins écrites sur le plateau, et ce sont souvent des copains qui passaient devant la caméra, vu que le budget était ridicule ; c'est pourquoi on a à l'écran des acteurs du calibre de Jason Robards et Donald Sutherland (jouant Jésus).
Rissient revient aussi sur les conditions rocambolesques du passage cannois, où le directeur refusa que le film soit projeté, jusqu'à ce que la pression du métier, emmené par un Jean Renoir dithyrambique, ne le fassent changer d'avis, mais pour une seule et unique projection, ce qui fut une première. Il parle aussi du caractère de Trumbo, pour qui la classe absolue était d'avoir une maison où l'on puisse pisser tranquillement dans son jardin : voilà ce qu'était la réussite pour Trumbo :mrgreen: !

Philippe Rouyer intervient seul dans une analyse très instructive de diverses scènes, dont le générique de fin, mais parle également de la façon dont le film s'est fait. Pour l'anecdote, on apprendra que les distributeurs américains achèteront le film après avoir constaté le triomphe critique et commercial de Willie boy (scénarisé par Trumbo) ... en France !
Il parle aussi de David Miller, réalisateur assez secret, qui est connu pour avoir réalisé Seuls sont les indomptés, et qui fut choisi Trumbo pour le seconder sur le tournage en cas de coup dur.

On a également un documentaire allemand (datant de 2006) d'une heure revenant sur la vie de Trumbo, avec comme intervenants son fils, le directeur de la photo, le second assistant et une actrice de Johnny got his gun. Pour finir, il y a une interview de 10 minutes de Timothy Bottoms, pour qui c'était son premier rôle au cinéma, à 18 ans, et des extraits du tournage commentés par le même et le directeur de la photo.

Tous ces bonus sont vraiment intéressants, mais ne sont clairement pas visibles par tout le monde ; il faut avoir le gros coffret sorti fin 2014, car les deuxième dvd et blu-ray y sont exclusifs, ou les disques du film proposent une version courte (l'interview de Tavernier passe de 40 à 10 minutes !). Le procédé est vraiment limite, mais à bas coût (comme le coffret a été proposé plusieurs fois, comme sur Amazon), la somme de travail vaut clairement le coup.
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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Série noire pour une nuit blanche : la sortie blu-ray du film chez Elephant a sans aucun doute été programmée pour un hommage à David Bowie puisque en même temps sortait La féline.
C'est autour de ses deux minutes de présence que sont consacrés les deux bonus, et encore ; l'un, par un journaliste des Inrocks, parle très vite de la carrière musicale et des transformations de Bowie (9 minutes), et l'autre, encore plus rapide (2 minutes !) est un hommage de Jean-Pierre Dionnet, parlant certainement au ralenti de ses rôles cinématographiques les plus marquants, avec une somme de banalités (comme quoi, Bowie fut un caméléon ; super :| !)....

Absolument rien n'est dit sur le film de Landis, ni les acteurs, ni la présence de plusieurs réalisateurs... que dalle ! Dans le genre remplissage, Elephant nous trompe énormément !
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Le géant de fer : le Blu-ray propose deux versions du film, celui sorti en 1999 et un montage dit Signature, avec deux scènes en plus, et réalisés en 2015.
Outre les bonus déjà présents sur le dvd, comme des featurettes, la pièce de choix est un documentaire de 55' nommé Le rêve du géant, et qui est formidable, relatant la production chaotique du film, mais qui présente également Brad Bird depuis ses débuts, car son premier court-métrage, inspiré du Lièvre de la tortue (dont on voit des extraits) a été réalisé alors qu'il avait seulement 11 ans !
Impressionné par ce surdoué, les studios Disney lui proposèrent un stage où il put se former auprès d'animateurs des Nine old men, et poursuivit ses études grâce à une bourse financée également par Disney. Seulement, son retour dans le Studios à la fin des années 70 le déçoit, car non seulement ses mentors sont soit décédés ou à la retraite, mais la politique de la maison ne lui permet pas de faire ce qu'il voulait, étant à chaque fois rembarré par ses supérieurs.

Il claquera donc la porte de Disney, travaillant notamment sur Les Simpson, ou des projets dont une version animée de The spirit (dont on voit des extraits animés en noir et blanc qui donnent très envie).
Dès le retour en force de l'animation dans les années 90, notamment grâce au carton du Roi Lion, plusieurs studios vont vouloir se créer un pôle animation, dont Warner, qui lancera ainsi Excalibur, l'épée magique, dont j'avais totalement omis l'existence avant de voir ce documentaire :mrgreen: !
Brad Bird va alors voir le studio avec un autre projet nommé Ray Gunn, que Warner ne veut pas, car le résultat aurait été trop sombre, et à la place, Warner va lui proposer un autre film ; Le géant de fer, une comédie musicale avec Pete Townsend des Who !

La grande force du documentaire est que 99,99 % de ce qu'on voit est uniquement en voix-off, aussi bien du réalisateur, des producteurs, des animateurs, des patrons de l'époque de Warner, avec comme scène des archives (archives du studio, croquis, storyboards...), et ça fait très longtemps que je n'avais pas vu un bonus sans aucune langue de bois.
Ça critique ouvertement Warner, qui a divisé par deux le développement et divisé par trois le budget du film, la productrice reconnait avoir pourri à tort Brad Bird, ce dernier avoue avoir un tyran, avec des extraits hallucinants où il démolit son équipe... Même les patrons de Warner font leur autocritique, reconnaissant le talent de Bird, mais comme ils avaient peu du projet, ils ont fait de la pub seulement quatre mois avant sa sortie.
D'ailleurs, c'est un des tous premiers films à s'être servi d'Internet (en l'occurrence le site Ain't it cool news) pour faire le buzz, car Warner n'avait rien préparé de son côté.

J'arrête là, mais il y a des anecdotes par centaines, des archives souvent incroyables (lors du tournage de la featurette d'époque, la productrice qui, avant de tourner, avale des couleuvres pour dire du bien de Brad Bird... qu'elle avoue détester face caméra :lol: ), et ces 55 minutes passent comme une lettre à la Poste.
En tout cas, bravo à Warner d'avoir eu le courage de produire un bonus d'une telle franchise !
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Jack Carter
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Message par Jack Carter »

le doc a des stf ? :)
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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Jack Carter a écrit :le doc a des stf ? :)
Oui, pardon, je n'avais pas précisé ; le blu-ray américain est une copie totale de ce que sera le disque français, donc oui, tout est sous-titré en français (et il y a la Vf pour les amateurs) :) .
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jack Carter »

Boubakar a écrit :
Jack Carter a écrit :le doc a des stf ? :)
Oui, pardon, je n'avais pas précisé ; le blu-ray américain est une copie totale de ce que sera le disque français, donc oui, tout est sous-titré en français (et il y a la Vf pour les amateurs) :) .
merci :wink:
le disque français, je laisse tomber, 25 euros le gros coffret avec une figurine, ils peuvent se la fourrer où je pense :oops:
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par hansolo »

Boubakar a écrit :
Jack Carter a écrit :le doc a des stf ? :)
Oui, pardon, je n'avais pas précisé ; le blu-ray américain est une copie totale de ce que sera le disque français, donc oui, tout est sous-titré en français (et il y a la Vf pour les amateurs) :) .
whaooo!
merci pour ces précisions :)
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
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