Les derniers Bonus que vous avez vus

Rubrique consacrée aux DVD de films tournés à partir de 1980.

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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Double programme Alain Delon/Jérôme Wybon avec :

Borsalino & co : documentaire de 22 minutes, comprenant l'épouse de Jacques Deray, le monteur et Olivier Rajchman, auteur d'un livre sur le duo Belmondo/Delon.
Le film s'est crée sur l'initiative d'Alain Delon, sentant déjà venir à l'époque le carton de Borsalino, et voulant remettre le couvert rapidement avec Jacques Deray, lequel avouera avoir préféré cette suite, laquelle serait plus dans son esprit. D'ailleurs, Jean-Claude Carrière n'est pas le coscénariste du film, mais Pascal Jardin.
Des quatre intervenants, celles de l'assistant réalisateur sont les plus intéressantes, car il est celui qui a vécu de plein pied le tournage, et parle encore de belle manière de sa seule et unique collaboration avec Jacques Deray. Il garde le souvenir de moyens gigantesques pour la reconstitution, du travail de Delon, et de scènes fortes, dont bien entendu celle du type envoyé vivant dans la fournaise, qui a valu au film une interdiction aux moins de 13 ans.
Il y a plusieurs archives où intervient Jacques Deray, lequel parle avec éloge de son travail avec Delon (dont on sent entre les lignes que ce dernier a l'air d'avoir une certaine autorité en tant que producteur), de son rapport à la violence, et quelques extraits très rapides du tournage, dont celle où un type passe par-dessus la fenêtre après s'être fait tirer dessus, un tas de cartons accueillant le comédien pour amortir la chute.

Pour la peau d'un flic : d'une durée de 24 minutes, nous avons comme seuls intervenants Olivier Rajchman et Alain Terzian, ce dernier s'exprimant de manière plutôt brève sur la longueur du documentaire. Alain Delon est présent via de nombreuses archives télévisées, et de très belles photos de plateau (que je ne connaissais pas) où on le voit en tant que réalisateur.
Pour Delon, être réalisateur était une suite logique dans son métier d'acteur, avoir avoir été producteur, puis scénariste. Olivier Rajchman revient, avec une belle faconde sur le tournage du film où tous avouent avoir été étonnés du sérieux et de l'aisance de Delon en tant que réalisateur, et qui plus est pour son premier film. Le réalisateur savait diriger ses acteurs, placer la caméra, et mettre en scène des moments délicats, comme la poursuite automobile de nuit (sur lequel il revient dans une archive), tournée durant plusieurs jours de 2 à 4 heures du matin, là où il y a le moins de circulation.
Rajchman revient aussi sur les multiples clins d'oeils de Delon à son public, ne serait-ce que par les cameos (Mireille Darc) et autres allusions (Jean-Paul Belmondo), mais aussi sur le rapport au corps, dont le sien qu'il maltraite, et la présence d'un humour auquel l'acteur s'était trop peu fait familier. Il parle aussi des acteurs, dont Anne Parillaud, mais également de la chanson Bensonhurst blues, composée huit ans plus tôt, et qui, grâce au film, sera un tube.
Au final, le passage derrière la caméra d'Alain Delon aura été un succès critique et commercial, lui permettant d'atteindre des sommets au box-office qu'il n'avait plus côtoyé depuis des années.

Deux très bons documentaires, dont on peut regretter l'absence d'Alain Delon (surtout sur Pour la peau d'un flic, dont c'était son premier film en tant que réalisateur), mais en l'état, voilà une façon très agréable de parler de deux films dont à priori il n'y avait pas grand-chose à dire.
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Jerome
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jerome »

Boubakar a écrit :Double programme Alain Delon/Jérôme Wybon
:mrgreen:

Delon a décliné mon invitation à venir parler de Pour la peau, mais a beaucoup aimé les photos de tournage, qu'il n'avait jamais vues. Très bon contact avec le photographe de plateau à qui j'ai acheté les droits.
En décembre, j'ai pu voir des images 16mm inédites du tournage de nuit sur le périph', malheureusement découvertes bien longtemps après la sortie du blu-ray. Il est possible que je remonte le doc, juste pour le plaisir, pour moi.
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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Pétain : le double dvd édité chez Tamasa contient un seul bonus, qui est un documentaire revenant sur le film, et sur sa difficile gestation, en compagnie de Jean Marboeuf (réalisateur), Jacques Kirsner (producteur), Marc Ferro (historien, qui avait publié un livre sur le Maréchal d'où sera tiré le film), et Alain Riou (coscénariste), ce dernier nous étant davantage connu comme participant actuellement au Masque et la plume. D'ailleurs, un forumeur (1kult, pour ne pas le citer) est cité en remerciement à la fin du docu.

Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas parler de la gestation du film, car il existe un site web, qui est un très bon complément au dvd, et qui résume en texte ce qu'on peut voir dans ces 52 minutes. De plus, le lien inclut un supplément vidéo de 17 minutes, parfaitement complémentaire au docu (et dont je ne comprends pas pourquoi il n'a pas été inclus) :

http://loeildutemoin.com/?p=963

Le documentaire est assez intéressant, sans langue de bois, où le producteur revient sur les choix du réalisateur, notamment toute la sous-intrigue dans l'hôtel, au lieu de se concentrer sur un duel Pétain-Laval comme il le souhaitait. On revient aussi sur les deux acteurs principaux dont Jacques Dufilho, qui se sentait Pétainniste (mais pas antisémite), donc n'attendait que ça pour incarner le Maréchal. Quant à Jean Yanne, celui-ci n'avait l'air qu'en faire à sa tête, au point de se ficher du film dans lequel il tourne.
Le réalisateur voulait qu'avant le tournage, Yanne perde du poids, se coupe les cheveux, et ne bronze pas afin de ressembler le plus possible à Pierre Laval ; perdu, l'acteur arrivera sur le plateau toujours aussi gros (selon les propres termes de Marboeuf), chevelu et au bronzage intégral, ce qui ne se rate pas durant le film :mrgreen: !
L'échec du film (dû à un assassinat critique, au lancement d'un documentaire de Chabrol sorti quelques mois plus tôt, L'oeil de Vichy et par les pressions venant du président Miterrand) font que le producteur arrêtera le cinéma, et sera totalement tombé dans l'oubli, jusqu'à l'intervention de Jacques Chirac, lorsqu'il devient président, exigeant que le film soit diffusé à la télé.

Il est juste dommage qu'il y ait aussi peu d'archives (30 secondes à tout casser) sur le tournage, et de présenter constamment les intervenants, alors qu'ils ne sont que quatre.
Sinon, c'est bien emballé, et franc du collier, pour un film assez méconnu.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Chapichapo »

"On ne joue pas avec le crime" de Phil Carlson, où Bertrand Tavernier nous parle de la qualité de jeu de Brian Keith, toujours juste dans ses interprétations. Seul petit problème, son enthousiasme pour cet acteur lui fait endosser le rôle du mari d'Elisabeth Taylor dans "Reflets dans un oeil d'or" alors qu'il est l'époux de Julie Harris dans ce même film.
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Boubakar
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Mammuth : après un commentaire audio très drôle des réalisateurs, démarrant par une anecdote anale sur le coproducteur, le gros morceau est un making of de 52, nommé Making fuck off. Ce dernier est réalisé par Fred Poulet, chanteur, et coauteur du documentaire Substitute, et dont la grande particularité est que c'est filmé en 8mm, donnant une image très très vieillie, saccadée, souvent sombre, mais qui propose une belle plongée dans un tournage qui fut pour le moins incertain.

Le projet a été élaboré en trois mois seulement, Delépine et Kervern le voulant absolument aux dimensions de Gérard Depardieu, et on les voit au départ buter contre Yolande Moreau, qui n'aimait pas son rôle de bobonne, et aux exigences d'Isabelle Adjani, qui voulait rajeunir son personnage, et dont les deux réalisateurs avaient peur de ses caprices. Or, il n'en sera rien, l'actrice étant constamment dans l'autodérision sur le plateau (avec a tête en sang :mrgreen: ) et prenant parfois la caméra de Fred Poulet pour filmer les alentours.
Il faut dire aussi que l'intention des réalisateurs est quasiment une déclaration d'amour à Gérard Depardieu, lequel a entièrement débloqué la situation financière (on voit d'ailleurs que le film est dans une extrême modestie de moyens) en décidant de ne pas être payé pour son rôle.
Il suscite l'admiration de tous, y compris de Miss Ming, qui le voit comme un être au cœur pur, un enfant, s'amusant avec ses cheveux longs (qui sont des rallonges appartenant à une femme décédée), déconnant avec les seconds rôles, avec Benoit Poelvoerde passant sur le plateau une demi-journée, par amitié pour les réalisateurs et Depardieu, et s'extasiant de tout comme au premier jour.
Dans les 10 dernières minutes, le documentaire prend un ton beaucoup plus intimiste où Gérard Depardieu se met à parler sans prévenir de son fils Guillaume, décédé quelques mois plus tôt, et ce qu'il dit est vraiment magnifique, où bien qu'il raconte des choses très intimes (notamment la découverte de son corps après autopsie), revient sur la douleur d'un enfant, sur son mal de vivre, où il se sent parfois responsable à cause de ses rôles extrêmes dans les années 1970 qui ressurgissaient sur lui, notamment à l'école quand sortait au cinéma La dernière femme. Il apparait qu'ils se sont séparés en étant apaisés, en ayant fait la paix, et le témoignage ne saurait être complet sans écouter la voix très douce de Depardieu racontant tout ça, redoutant sans arrêt ce fameux coup de fil où on lui annoncerait la disparition de Guillaume.

Ce making fuck off a d'ailleurs été présenté au Festival de Cannes, signe qu'il a été particulièrement célébré, mais je n'avais jamais entendu Gérard Depardieu parler ainsi de son fils Guillaume, ce qui le rend très attachant.
Il faut s'habituer à la forme très archaïque de ce documentaire, mais il vaut le détour, ne serait-ce que pour cette plongée aussi intimiste d'un tournage fait avec des bouts de ficelle.
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Message par Rick Blaine »

Ca semble intéressant.
Je n'ai pas du tout aimé le film mais je ressortirai bien le disque pour voir ce bonus.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par nobody smith »

Kalidor : un seul bonus mais il est de poids. Il s’agit de 50 minutes d’interview avec Richard Fleischer mené par Marc Toullec. Durée malheureusement encore trop courte pour évoquer l’ensemble de la carrière du formidable cinéaste. Inévitablement le résultat est très sélectif dans les films évoqués. Un peu frustrant donc mais ça ne doit pas empêcher d’apprécier les anecdotes de Fleischer à propos d’Otto Preminger, Darryl Zanuck ou Walt Disney. Il en va de même pour l’évocation du début de sa carrière, rappelant à quel point il est un homme ouvert d’esprit et aux multiples appétits (à l’image de ses films en somme). En faite, la seule question que je me pose c’est qu’est-ce qu’une telle interview fout sur le dvd de Kalidor. Déjà que cette daube n’est pas du tout évoquée (quitte à parler d’échec Fleischer se penche sur celui de The Jazz Singer), un tel bonus aurait mérité de se retrouver sur le disque d’un film un peu plus digne du réalisateur.
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Jerome
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jerome »

nobody smith a écrit :
Kalidor : un seul bonus mais il est de poids. Il s’agit de 50 minutes d’interview avec Richard Fleischer mené par Marc Toullec. Durée malheureusement encore trop courte pour évoquer l’ensemble de la carrière du formidable cinéaste. Inévitablement le résultat est très sélectif dans les films évoqués. Un peu frustrant donc mais ça ne doit pas empêcher d’apprécier les anecdotes de Fleischer à propos d’Otto Preminger, Darryl Zanuck ou Walt Disney. Il en va de même pour l’évocation du début de sa carrière, rappelant à quel point il est un homme ouvert d’esprit et aux multiples appétits (à l’image de ses films en somme). En faite, la seule question que je me pose c’est qu’est-ce qu’une telle interview fout sur le dvd de Kalidor. Déjà que cette daube n’est pas du tout évoquée (quitte à parler d’échec Fleischer se penche sur celui de The Jazz Singer), un tel bonus aurait mérité de se retrouver sur le disque d’un film un peu plus digne du réalisateur.
je me souviens de ce bonus, sur le dvd studiocanal, et pas sur le blu-ray. Ce qui m'avait quand même énervé c'est que les questions avaient été coupées au montage, donc Fleischer répondait sans qu'on sache de quel film il parle. Il fallait quelques secondes à chaque fois pour comprendre où on en était dans sa filmo. Très agaçant.
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Message par odelay »

Donc il n'y est plus sur le BR?
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Jerome
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Message par Jerome »

odelay a écrit :Donc il n'y est plus sur le BR?
non, studiocanal avait sans doute acheté les droits pour dix ans et uniquement pour la France. le blu-ray studiocanal est une édition mondiale, avec une multitude de langues. Il y a un bonus sur Schwarzy et un autre sur la prod de Kalidor, avec l'itw de l'assistant réal (bonus que j'avais réalisé, On avait bien ri).
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... red-sonja-
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par 1kult »

nobody smith a écrit :
Kalidor : (...) En faite, la seule question que je me pose c’est qu’est-ce qu’une telle interview fout sur le dvd de Kalidor. Déjà que cette daube n’est pas du tout évoquée (quitte à parler d’échec Fleischer se penche sur celui de The Jazz Singer), un tel bonus aurait mérité de se retrouver sur le disque d’un film un peu plus digne du réalisateur.
Je ne suis pas d'accord : c'est toujours intéressant de se dire qu'un éditeur va aller piocher dans ce qui est passionnant à dire autour d'un genre, d'un acteur, d'un réalisateur, d'une société de prod, quel que soit le titre. Et tout comme un même scénario peut être adapté de plusieurs manières parfois radicalement différentes, il y a des éditeurs qui vont aborder un titre de manière différente. Il y a d'ailleurs des éditions que je garde par leurs bonus. Là j'ai presque envie d'acheter le DVD rien que pour ça.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Boubakar »

Le voyeur : l'antique dvd de Studio Canal proposait un seul bonus, qui est documentaire de 24 minutes où interviennent un critique anglais, Bertrand Tavernier et, c'est plus original, un psychiatre.
Le premier parle de la sortie du film dans son pays, où il fit un tel scandale critique (qui étaient clairement choqués) qu'il fut relégué dans le circuit de salles érotiques, voire pornographiques, détruisant de ce fait sa carrière et précipitant celle de Michael Powell. Quant à Tavernier, il parle de la surprise que fut sa découverte dans les années 1960, du ton foncièrement inédit, à tel point que le réalisateur a voulu rencontrer Michael Powell et qu'ils sont devenus amis, ce dernier ayant même dans Que la fête commence, mais sa scène fut coupée. Il parle aussi des deux livres de mémoires écrits par Powell, édités chez Actes Sud, et qui sont pour lui les meilleurs livres écrits par un cinéaste. Si quelqu'un peut confirmer (ou non)...
Quant au dernier, il revient sur le profil psychologique du personnage principal.

Depuis cette sortie, il a été édité en Angleterre un blu-ray avec des interventions de Martin Scorsese, grand défenseur du cinéma de Powell ; c'est dire à quel point ce dvd français fut trop léger en contenu ; espérons que ça soit corrigé dans le futur avec un blu-ray hexagonal...

Fureur apache : le blu-ray édité chez Elephant propose peu de bonus, mais ils sont de qualité. Une présentation de Jean-Pierre Dionnet (8 min) qui revient, en plus du film, sur une anecdote personnelle où il avait demandé à Claude Chabrol de présenter les douze derniers films d'Aldrich, dont il fut un grand amateur, lors de leur diffusion sur Canal Plus.
Dommage qu'on n'ait pas droit à ça sur ce Blu-ray, mais Dionnet se montre passionné par le film, bien qu'il commet une erreur à un moment donné, qui place The Swimmer comme réalisé après Fureur Apache (le premier date de 19868 et le film d'Aldrich de 1972). Enfin, on apprend que Les douze salopards est un de ses ... douze films préférés.
Ensuite, nous avons la chance d'avoir le montage dit Lancaster du film, présenté sur le dvd (définition à la limite d'une VHS et au format 1:33), et qui a la même durée que la version officielle. Ce montage, exploité en Angleterre, nous est présenté par Jérôme (10 minutes), qui explique très bien les origines de cette version, les différences de montage et surtout, la censure envers la mort des animaux qu'on voit par des comparaison des deux montages. Il parle également des démêlés d'Aldrich avec la censure, qui ne datent pas de ce film, pour terminer sur un film que je ne connaissais pas, Faut-il tuer Sister George ?, qui parle de lesbianisme, et qui fut charcuté lors de son exploitation anglaise.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Jerome »

Boubakar a écrit :
Fureur apache : le blu-ray édité chez Elephant propose peu de bonus, mais ils sont de qualité. Une présentation de Jean-Pierre Dionnet (8 min) qui revient, en plus du film, sur une anecdote personnelle où il avait demandé à Claude Chabrol de présenter les douze derniers films d'Aldrich, dont il fut un grand amateur, lors de leur diffusion sur Canal Plus.
Dommage qu'on n'ait pas droit à ça sur ce Blu-ray, mais Dionnet se montre passionné par le film, bien qu'il commet une erreur à un moment donné, qui place The Swimmer comme réalisé après Fureur Apache (le premier date de 19868 et le film d'Aldrich de 1972). Enfin, on apprend que Les douze salopards est un de ses ... douze films préférés.
Ensuite, nous avons la chance d'avoir le montage dit Lancaster du film, présenté sur le dvd (définition à la limite d'une VHS et au format 1:33), et qui a la même durée que la version officielle. Ce montage, exploité en Angleterre, nous est présenté par Jérôme (10 minutes), qui explique très bien les origines de cette version, les différences de montage et surtout, la censure envers la mort des animaux qu'on voit par des comparaison des deux montages. Il parle également des démêlés d'Aldrich avec la censure, qui ne datent pas de ce film, pour terminer sur un film que je ne connaissais pas, Faut-il tuer Sister George ?, qui parle de lesbianisme, et qui fut charcuté lors de son exploitation anglaise.
Merci pour ce retour, je n'ai pas encore eu le disque entre les mains, et donc, je n'ai pas encore vu les interventions de DIonnet sur le film.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par Max Schreck »

Boubakar a écrit :Il parle aussi des deux livres de mémoires écrits par Powell, édités chez Actes Sud, et qui sont pour lui les meilleurs livres écrits par un cinéaste. Si quelqu'un peut confirmer (ou non)...
Une grosse somme, qui décrit assez minutieusement sa carrière et rend surtout un bel hommage aux collaborateurs qui l'ont entourés. Trop minutieusement même. J'ai notamment le souvenir d'un démarrage assez lourdingue et peu passionnant comme souvent dans les autobios quand les auteurs se sentent obligés de nous raconter leur enfance, la maison familiale, les frères et sœurs, les tontons-tatas...
Boubakar a écrit :Fureur apache : le blu-ray édité chez Elephant propose peu de bonus, mais ils sont de qualité. Une présentation de Jean-Pierre Dionnet (8 min) qui revient, en plus du film, sur une anecdote personnelle où il avait demandé à Claude Chabrol de présenter les douze derniers films d'Aldrich, dont il fut un grand amateur, lors de leur diffusion sur Canal Plus.
Je m'en rappelle, et c'est comme ça que j'avais enregistré sur VHS et découvert pas mal d'Aldrich relativement rares, notamment L'Ultimatum des 3 mercenaires (version censurée). VHS qui ont fini sur le trottoir ou dans une benne depuis.
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Re: Les derniers Bonus que vous avez vus

Message par 1kult »

Oui c'était réellement passionnant, et ça a permis en deux mois de découvrir énormément de films du cinéaste. Un joli souvenir de cinéphile, tout comme l'équivalent autour de Melville un ou deux ans plus tôt...
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