Les derniers Bonus que vous avez vus

[gnome]

Le commentaire audio collégial d'Alien (coffret) + les galleries concernant toujours Alien.

Le CA est il assez comprehensible si on a un niveau d'anglais moyen?

Il est sous-titré dans le coffret quadrilogy 9 DVD. Par contre, celui de l'ancienne édition (ou Ridley Scott assure seul), je ne suis pas certain qu'il le soit.
L'ancienne édition dont je parle :

[hansolo]

Le CA est il assez comprehensible si on a un niveau d'anglais moyen?

Il est sous-titré dans le coffret quadrilogy 9 DVD.

Merci pr l'info; du coup je vais sans doute me l'acheter!

[bronski]

Il est sous-titré dans le coffret quadrilogy 9 DVD. Par contre, celui de l'ancienne édition (ou Ridley Scott assure seul), je ne suis pas certain qu'il le soit.
L'ancienne édition dont je parle :

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C'est marqué dessus: "des bonus incroyables en VOST !!"

[gnome]

Oui sauf que j'ai vérifié sur mon DVD, le commentaire sur cette édition là qui est assuré par Ridley Scott seul n'est malheureusement pas sous-titré...
Le commentaire n'est sous-titré que sur le coffret et peut-être les édition simples actuelles mais qui reprennent le commentaire collégial du coffret, pas le commentaire en solo de l'ancien DVD pourtant passionnant :

Pour commencer, un commentaire audio de Ridley Scott invite l'usager à une véritable leçon de cinéma. Tour à tour théorique (comment faire durer le suspens, comment exacerber l'action par les effets sonores), pratique (comment tourner dans des décors incomplets), tantôt anecdotique (la mise en condition des comédiens avant la scène gore du repas), l'intervention de Scott est tout simplement indispensable. Et si le menu du disque propose un heureux chapitrage du commentaire selon les thèmes abordés, on regrettera amèrement que ce dernier ne soit pas sous-titré.

le commentaire (hélas non sous-titré) de Ridley Scott, intelligemment décomposé en 20 chapitres (comme ça, vous pouvez vous en faire un petit morceau de temps en temps) : essentiel et indispensable, c'est une magistrale leçon de cinéma qui a sa place au panthéon des meilleurs commentaires audio.

[Zelda Zonk]

Les anges exterminateurs :

Il aurait été intéressant d'avoir un dialogue avec Brisseau sur la génèse du film et les rapprochements avec sa propre expérience. Sujet tabou ou consigne de Brisseau ? Toujours est-il que le journaliste aborde tous les sujets, sauf celui-là... : méthode de travail, choix des acteurs, tournage, filmer les scènes de sexe, la musique, etc.

On a quand même droit à une expérience troublante : revoir la scène de triolisme à l'état brut, sans musique, telle qu'elle a été tournée avant montage. Le résultat est plus cru (moins léché, sans jeu de mots), plus érotique, plus voyeur aussi (on distingue même quelques échanges de mots doux entre les filles).

Bonnie & Clyde :

Le bonus sur la véritable histoire de Bonnie & Clyde est très instructif. On s'aperçoit notamment que Penn a pris de très grandes libertés avec l'Histoire et la véracité. Je ne dis pas que c'est mal, mais très étonnant car les faits réels dépassent la fiction en l'occurrence, et il y aurait je pense de quoi faire un (autre) grand film en suivant à la lettre et chronologiquement la destinée des deux personnages.
Pourquoi ce choix de Penn ? Encourager l'empathie du spectateur envers les personnages ? Condenser l'histoire ? Dommage qu'il n'intervienne pas lui-même dans ces suppléments, car rappelons que le réalisateur est toujours en vie (88 ans).

[Demi-Lune]

Bonnie & Clyde :

Le bonus sur la véritable histoire de Bonnie & Clyde est très instructif. On s'aperçoit notamment que Penn a pris de très grandes libertés avec l'Histoire et la véracité. Je ne dis pas que c'est mal, mais très étonnant car les faits réels dépassent la fiction en l'occurrence, et il y aurait je pense de quoi faire un (autre) grand film en suivant à la lettre et chronologiquement la destinée des deux personnages.
Pourquoi ce choix de Penn ? Encourager l'empathie du spectateur avec ses héros ? Condenser l'histoire ? Dommage qu'il n'intervienne pas lui-même dans ces suppléments, car rappelons que le réalisateur est toujours en vie.

S'agissant de la genèse du projet, de son tournage et de son exploitation, il y a aussi le bon chapitre que Peter Biskind accorde au film au début de son irrésistible bouquin Le Nouvel Hollywood. Le docu sur le dvd était bon mais manquait cruellement de mordant par rapport au style de Biskind.

[Cortez The Killer]

Open Range

Les bonus sont super intéréssant avec un Making Of de plus 1h10, retraçant pratiquement toutes les étapes du tournage.
En prime, le docu est commenté par Costner himself, avec une humilité assez déroutante et faisant preuve de recul par rapport à son oeuvre qui est très touchante.
De plus, cela fait toujours super plaisir de voir Michael Kamen répété avec son orchestre tandis que Costner, immobile, hallucine devant le charisme et la maîtrise du bonhomme. Par ailleurs, Je crois que c'est le dernier score de Kamen avant son attaque, ce qui rend la chose encore plus émouvante.
Bref, un must pour tous les fans du réalisateur.

En passant, le Blu ray est vraiment magnifique avec une image quasi-parfaite!

[nobody smith]

Vu un certain nombre de commentaires audio ces derniers jours.

Hellboy 2 : the golden army. Comme John Carpenter ou Jean-Jacques Annaud, Guillermo Del Toro fait parti de ces cinéastes dont les commentaires audios s’écoutent religieusement. Celui de son dernier film ne déroge pas à la règle. Plus que de se contenter de délivrer informations techniques et anecdotes, Del Toro va pendant 2 heures se concentrer sur la conception du film à travers son regard de metteur en scène. Il revient ainsi sur son emploi de la symbolique (rechercher les innombrables références à la fertilité transforme le film en joyeux jeu de piste), le travail sur l’architecture et les couleurs pour toucher le spectateur dans son inconscient, son refus de verbaliser l’action et la manière dont il a désiré faire évoluer ses personnages. Bref, 2 heures où Del Toro démontre la formidable maîtrise de son medium sans forcément renier ses petits plaisirs personnels de fan.

Tropic thunder. Après l’écoute du commentaire audio de Zoolander, il me faut définitivement admettre que Ben Stiller est un mec plus drôle devant la caméra que derrière. Pas grand-chose à retenir de ses commentaires audio et c’est d’autant plus frustrant que ce sont les seuls bonus de l’édition DVD (ne proposant en plus que la version longue du film qui est à mon goût globalement moins efficace que la version cinéma). Le commentaire avec l’équipe technique ne délivre que de très rares informations et anecdotes sans pour autant laissé transpirer une ambiance vraiment conviviale. Le commentaire avec les acteurs n’est guère mieux. Si Robert Downey Jr. va avec joie tenir la promesse faite dans le film (Man, I don't drop character 'till I done the DVD commentary), lui, Stiller et Black se montre en petite forme. Le trio ne sait apparemment pas quoi raconter et lance dans un enchaînement de gags forts poussifs (Downey passe pratique tout le début du film à engueuler de s'être pointé en retard en l'enregistrement). Ça se décoince un peu au fur et à mesure mais c’est franchement pas une réussite dans ce type d’exercice.

Crying freeman. Suite à cette déconvenue, c’est un plaisir de revenir vers un autre cador de l’exercice du commentaire audio. Lorsqu’on écoute Gans, on est facilement prêt à excuser toutes les maladresses et imperfections de ses films. Le commentaire de son premier long ne déroge pas à la règle. Dans les bonus du pacte des loups, Gans avouait qu’il s’agissait d’un pur film de fan où il était plus préoccupé par la pose que devait prendre l’acteur que par son interprétation. Les propos qu’il tient dans le commentaire confirment régulièrement cette orientation. Outre d’étonnantes anecdotes (tous les plans aériens du film sont des stocks shots de l'armée canadienne, Julie Condra est doublé en anglais par Deborah Kara Unger qui tournera finalement physiquement avec Gans dix ans plus tard sur silent hill) et des informations techniques alléchantes (par manque de moyens, les décors ont été construit uniquement par rapport à ce qui devait apparaître dans le cadre), Gans revient par conséquent sur un décryptage de ses influences. Le plus passionnant n’est bien sûr pas le pointage des hommages mais le fait qu’il explique clairement leurs mécanismes et la manière dont ils s’inscrivent dans la narration. L’exemple même du genre de piste qui s’écoute sans aucun ennui.

L’homme invisible. La majeure partie des participants au film ayant passé l’arme à gauche, c’est un historien du cinéma qui s’est occupé de ce commentaire. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le bonhomme connaît son affaire. Il revient sur le déroulement de la production (les différents comédiens et réalisateurs envisagés, le droit de regard d’H.G Wells sur le projet, les nombreuses montures du script qui étaient alors inspirés d’un autre roman sur l’invisibilité) et offre son lot d’informations pertinente sur l’écriture et la réalisation, tout en dressant de rapides biographies sur les acteurs (il est surprenant d’apprendre que Claude Rains souffrait dans sa jeunesse d’un sérieux problème d’élocution quant on entend sa tétanisante voix dans le film). Dommage que l’ensemble manque cruellement de vie. Le ton est trop pédagogique et on sent que le bonhomme passe surtout son temps à lire ses notes. La richesse de l’essai alliée à la faible durée du long-métrage évite toutefois que l’ennui prenne le dessus. J’espère d’ailleurs que les autres commentaires des classiques Universal seront du même acabit.

[hansolo]

L’homme invisible. La majeure partie des participants au film ayant passé l’arme à gauche, c’est un historien du cinéma qui s’est occupé de ce commentaire.

Le commentaire que tu décris a l'air aussi passionnant que celui de La Momie avec Karloff!
Je vais sans doute me procurer le DVD!

[nobody smith]

Sur le papier, l’interactivité de step brothers ne s’écarte guère de la ligne éditoriale des comédies US actuels. Tout est misé pour communiquer l’ambiance de toute évidence détendue du tournage et offrir aux spectateurs un rabe de gags. Film en version longue (avec, contrairement à tropic thunder, la possibilité de choisir la version cinéma), scènes coupées et alternatives, impros in extenso, intégral du clip “chaloupe et salope”… Du routinier plutôt sympathique dans l’ensemble mais qui s’avère rapidement balayé par la surprise réservée pour le commentaire audio. Will Ferrell et John C. Reilly ont en effet eu l’idée saugrenue de faire le commentaire en chansons. Accompagné par Jon Brion à la musique, les bonhommes se lâchent dans des compositions saugrenues en n’hésitant pas à dire des saloperies au passage. Et c’est juste hilarant. La complainte du chorégraphe, les testicules à 25 000$, l’enfer de l’écran vert, l’hymne dee soutien envers les acteurs, la déclaration d’amour à la ville d’Altadena… Le dispositif est payant puisque si les bonhommes ne disent pas grand-chose de passionnant (il ont même tendance à juste paraphraser ce qui se passe à l’écran), l’ensemble est fun à suivre. Dommage que la motivation des interprètes ne tiennent pas sur toute la durée et que les chansons finissent par se faire rares sur la seconde moitié du commentaire. N’empêche qu’après les deux commentaires imbitables de tropic thunder, ce genre d’expérience est des plus plaisantes.

[hansolo]

Firefox d'Eastwood; documentaire d'une demi heure sur le film.
Vraiement passionnant avec notamment une longue interview de l'acteur-réalisateur-producteur sur sa facon de tourner les films, ses relations avec les autres acteur et son approche de la célébrité.
Egalement itw de John Dykstra et des images de l'avant premiere à Washington.

[joe-ernst]

Le documentaire sur Pietro Germi, contenu dans l'édition Carlotta de Ces messieurs dames : intéressant pour une première approche du cinéaste et de son oeuvre et qui donne envie de découvrir ses films.

Le documentaire sur Marcello Mastroianni, contenu dans l'édition SNC de Divorce à l'italienne : on frise l'ennui, le bonhomme étant visiblement trop poli...

[tenia]

Le documentaire sur Marcello Mastroianni, contenu dans l'édition SNC de Divorce à l'italienne : on frise l'ennui, le bonhomme étant visiblement trop poli...

Même sensation.

C'est dommage, parce que le docu est plutôt long, mais non, rien à faire : rien de bien passionnant à en tirer.

D'un autre côté, j'ai regardé le docu Melville sort de l'ombre (Le silence de la mer, Gaumont), et il y a déjà un peu plus à en retenir. Le souci serait que c'est tout de même bourré d'éloges en tout genre. Alors, certes, y a une grande part de vérité, mais quand même, à force, Nogueira et Schlöndorff soulent un peu. Le meilleur reste tout de même les explications assez concrètes sur les différences entre le final du film et du livre, ainsi que quelques trucages expliqués. Moi qui ne connait pas grand chose sur le film, c'était plutôt intéressant, mais je pense qu'il est probable que ceux bien renseignés n'y apprendront pas grand chose. Cela étant, le documentaire fait un bon complément au livret et à l'interview présent sur le disque MoC.

[hansolo]

Journal De Tournage De Fahrenheit 451 de François Truffaut lu par Serge Rousseau et accompagné des prises de vue correspondantes : un peu plus d'une heure;
Passionnant de bout en bout; une façon fabuleuse de revoir le film!

[Anorya]

Quelques bonus du Coffret 10 dvd Werner Herzog qui regroupe les deux coffrets orange et noir parus chez Opening.


Portrait Werner Herzog.

Authentique. Herzog a bien fait le trajet Munich-Paris à pied. La personne en question était l'historienne Lotte Eisner qu'Herzog admirait plus que tout.

Disponible sur le dvd 2 de bonus du gros coffret (ou mini coffret orange Opening), il s'agit d'un documentaire d'une trentaine de minutes en fait repris de l'émission allemande Profiles. On y voit entres-autres Herzog à la fête de la bière, le réalisateur parlant de la marche comme moyen créatif, son enfance, lui et Lotte Eisner, Carnac, la grande extase du sculpteur sur bois Steiner... Le cinéaste s'amuse surtout à montrer l'image qu'il s'est construite et dont il jouera plus tard (cf Incident at Loch Ness de Zak Penn). Un reportage somme toute basique et convenu mais amusant. On en parle sur Classik au passage.

Interview de Pierre Henri Deleau.

Une petite interview de 8 minutes menée par Noël Simsolo, toujours dans les bonus des coffrets Herzog. 8 minutes, c'est court. C'est surtout l'occasion de revenir sur la réception de certains films du cinéaste comme Aguirre ou Les nains aussi ont commencé petit. Court donc mais sympathique à défaut de pouvoir nous en dévoiler plus là encore.