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Critique de film
Le film
Affiche du film

Violence et passion

(Gruppo di famiglia in un interno)

L'histoire

Rome, milieu des années 1970. Un homme vieillissant, le "professeur", mène une existence solitaire dans son palace, au milieu de ses livres et surtout de ses tableaux, des « conversation pieces », des portraits de famille anglaises du XVIIIème siècle dont il fait la collection. Du jour au lendemain, sa vie tranquille est bouleversée par l'irruption inopinée de la marquise Bianca Brumonti, qui veut louer l'étage supérieur afin d'y installer son gigolo Konrad, sa fille Lietta et le petit ami de cette dernière, Stefano. Le professeur tente de résister à 'intrusion de cette famille aussi vulgaire que bruyante, mais très vite il se laisse séduire par cette cohabitation pourtant si opposée à ses principes.


Analyse et critique

Avant-dernier film de Luchino Visconti, Violence et passion est un huis clos qui vient dans la filmographie du maître après une série de films épiques, à savoir Les Damnés en 1969, Mort à Venise en 1971 et Ludwig - Le crépuscule des dieux en 1972.

Violence et passion tire une grande partie de sa singularité de sa genèse. Le choix du huis clos ne résulte pas de l'éventuelle transposition d'une pièce de théâtre mais de la dégradation de l’état de santé du réalisateur. En effet, le 27 juillet 1972, à l’issue du tournage éprouvant de son Ludwig, Luchino Visconti est frappé d’une thrombose qui laisse son bras et sa jambe gauche paralysés. Malgré cet accident grave, les fidèles scénaristes Suso Cecchi d'Amico et surtout Enrico Medioli conçoivent, courant 1973, un sujet pour arracher Visconti à une inactivité qui risquait de lui être fatale, mais aucun assureur ne veut couvrir un long métrage mis en scène par un homme affaibli. Comme cela est confirmé dans le documentaire proposé en bonus du DVD et du Blu-ray,  Burt Lancaster, principal interprète envisagé, débloque la situation en garantissant qu’il remplacera Visconti à la réalisation si le pire arrive. L’éditeur Edilio Rusconi, nettement marqué à droite, sera le principal producteur du film d’un aristocrate marxiste, ce qui fera couler pas mal d’encre. Cette tempête dans un verre d’eau importe peu : le tournage peut démarrer le 8 avril 1974.

Malgré le tournage en intérieurs et les difficultés traversées par le cinéaste, Violence et Passion restera une œuvre fastueuse doublée d’un film d’auteur à cent pour cent. Dès les premières images, tout est signé Visconti : le spectateur est frappé par la beauté de l’image et la décoration d’une grande richesse. Les divers sculptures, tableaux et bibelots qui composent l’appartement du professeur sont disposés dans le cadre en Cinémascope avec la grande méticulosité propre à cet artiste du septième art. Le casting tout aussi somptueux est constitué par des fidèles du maestro : Helmut Berger (Les Damnés, Ludwig) en gigolo fascinant, Silvana Mangano (Mort à Venise) en marquise intraitable, Romolo Valli (Mort à Venise) et cerise sur le gâteau, le Guépard en personne, Burt Lancaster. Visconti retrouve également ses collaborateurs techniques habituels : le chef opérateur Pasqualino De Santis, le décorateur Mario Garbuglia, le monteur Ruggiero Mastroianni, le costumier Piero Tosi ainsi que le compositeur Franco Mannino qui donneront tous le meilleur d'eux-mêmes.

Le film porte à leur paroxysme toutes les obsessions entrevues dans les précédents films de Visconti. Ainsi, le thème de la décomposition de la cellule familiale est central, comme il l’était dans Les Damnés ou Sandra. La mort prend l’apparence de l’amour comme dans Mort à Venise. Les personnages s’adonnent à la débauche comme c’était déjà le cas dans Les Damnés ou Ludwig. Le cinéaste insiste sur la fascination que peut exercer la vulgarité, comme dans Les Damnés. Quelques flash-back dans lesquels le professeur se remémore sa mère (Dominique Sanda) et son ancienne épouse (Claudia Cardinale) évoquent irrémédiablement « le temps retrouvé » cher à Marcel Proust ; or nous savons que Visconti caressa longtemps le projet d’adapter A la recherche du temps perdu, avant d’y renoncer faute de financement. Mais surtout, Violence et passion évoque irrémédiablement l’œuvre maîtresse de la filmographie viscontienne : Le Guépard. Après avoir joué dans ce dernier film le rôle du prince Salina, Burt Lancaster incarne à nouveau un personnage de vieux fauve désenchanté, seul et vieillissant. La fameuse phrase que prononce le prince Salina dans Le Guépard, « Nous étions les guépards, les lions. Ceux qui nous remplaceront seront les chacals, les hyènes », trouve son application concrète tout au long de ce Violence et passion.


Mais Violence et passion marque avant tout par sa réflexion acérée sur l’éternel conflit des générations. Le vieux professeur vertueux d’un côté, les jet setters amoraux de l’autre : deux visages dissemblables d’une même classe, l’aristocratie ; Mai-68 est passé par là, bouleversant les vieux codes moraux. Cette histoire entièrement située à l’intérieur de deux pièces disposées sur deux étages aurait pu dans d’autres mains tomber dans l’écueil du mauvais vaudeville intellectuel. Mais à la manière d’un Vincente Minnelli, Visconti utilise à merveille les décors pour exprimer une idée forte. A l’appartement inférieur du vieux professeur, arrangé dans un style ancien, s’oppose l’appartement supérieur rénové par les nouveaux occupants et ainsi sauvé de sa décrépitude. Les couleurs des deux logements symbolisent les deux mondes radicalement opposés : l’appartement du professeur baigne dans des tons ocres, tandis que dans l’appartement rénové des "jeunes loups" la couleur blanche prédomine. La mise en scène dépasse le côté théâtral en utilisant au mieux cet espace que les envahisseurs s’empressent d’ailleurs de transformer, tant est si bien que l’on pourrait cartographier sans peine les deux logements antagonistes, ainsi que l’on fait certains commentateurs du film. La menace vient d’en haut, comme l’exprime cette contre-plongée du plafond qui se craquèle de plus en plus et dont les morceaux viennent à tomber lorsque la "famille" entreprend les premiers travaux, peu après son arrivée. L’utilisation du son est également révélatrice de cette opposition fondamentale : le silence ou même la symphonie concertante de Mozart écoutée par le professeur sont couverts par la musique de variété qu'apprécient les jeunes gens.


Au-delà de l’opposition évidente entre l’Ancien et le Moderne, se dessine une réflexion plus générale sur l’antagonisme entre la violence d’une réalité incompréhensible d’une part et la douceur de tout ce qui relève de l’imaginaire (l’art, le rêve) d’autre part. Les premiers plans du film exposent la fascination du professeur pour ces vieux tableaux craquelés représentant une famille, les « groupes de famille en intérieur » cités par le judicieux titre original italien. Mais lorsque la famille de la marquise Brumonti sort du tableau, apparaît en chair et en os, le professeur est saisi d’horreur. Et le professeur d’échapper à la brutalité de la situation présente en pensant à sa mère. Mais c’est un goût commun pour Mozart et la peinture qui permettra au professeur de voir en Konrad, parfaitement interprété par Helmut Berger, ce petit gigolo apparemment superficiel, un fils putatif.

Violence et passion n’oublie pas de mentionner l’actualité la plus immédiate, et notamment la crainte d’un retour du fascisme en Italie, alimentée par plusieurs attentats d’extrême-droite ayant eu lieu au début des années 1970. En 1970 déjà, le prince Valerio Borghese avait commandité un coup d’État la nuit du 7 au 8 décembre, ce qui avait inspiré en 1973 la comédie de Mario Monicelli, Nous voulons les colonels. Le 28 mai 1974, Piazza Della Loggia à Brescia, dix jours avant le début du tournage, des terroristes jettent une bombe lors d’un meeting antifasciste. Bilan : huit morts. Le 4 août 1974, quinze jours après la fin du tournage, une bombe fait 12 morts et 48 blessés dans un train express Rome-Brennero près de la gare de San Benedetto Val di Sambro. A l’opposé de l’échiquier politique, les Brigades Rouges se distinguent également à cette époque-là par des actions très violentes. De fait, tout un climat de menace, éventuellement terroriste, imprègne le film dès l’explosion initiale dans le noir. L’appartement se révèle ne pas être le refuge contre les agressions extérieures voulu par le professeur. Reste cette chambre secrète dans laquelle dort ce dernier : il prend bien soin de préciser que cette chambre a servi à sa mère à cacher des Juifs et des résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Et elle sert à nouveau lorsque le professeur soigne Konrad. Tout le film démontre que le monde extérieur, que le professeur voulait abolir, n’a pas disparu.


Cet aspect politique peut effectivement apparaître par moments un peu plus daté, bavard et un peu caricatural, notamment le seul personnage manquant d’ambigüité : celui de Stefano, co-instigateur avec le mari de Bianca du futur complot fasciste. En revanche, Silvana Mangano incarne avec une délectation évidente cette marquise Brumonti, femme fatale plus complexe qu’il n’y paraît à la fois élégante et vulgaire, odieuse et mystérieuse, belle et inquiétante. Ce dernier protagoniste annonce à sa manière les vicissitudes de l’Italie berlusconienne, son agressivité et sa vulgarité triomphante. Selon le scénariste Enrico Medioli, « En 1974, nous n’aurions jamais imaginé qu’on en arriverait à un tel degré de dégradation. Mais les premiers germes du phénomène flottaient peut-être dans l’air. Dans le film, on fait allusion à un complot d’extrême-droite, et la critique nous l’a reproché. Alors que peu de temps après, on apprit que juste pendant cette période-là, il se préparait un coup d’État de ce genre. La situation politique de l'époque m’inquiétait beaucoup, et la droite, l’atmosphère où l'on était plongés mais aujourd’hui... » (cf. L’Âge d’or du cinéma européen, dirigé par Denitza Bantcheva, Editions du revif, « Entretien avec Enrico Medioli » pp.153-160).


Dès la sortie française du film en mars 1975, Violence et passion est apparu comme une œuvre testamentaire hantée par la solitude, la maladie, la mort. La disparition de Visconti un an plus tard n’a pu faire que confirmer cette impression. Et ce dès les premières minutes. Le réalisateur n’a pas besoin de trente-six plans pour camper deux des thématiques prédominantes du film. Deux flash-forward renvoient à la toute fin du film : d’abord le bruit d’explosion qui est situé juste avant le générique annonce la menace terroriste et la mort de Konrad. Ensuite, l’encéphalogramme déroule ses longues bandes de papier. Ainsi la maladie qui a affaibli le cinéaste est présente dès ces images. La gravité funèbre, déjà sensible dans Mort à Venise par exemple, s’impose dès les premières notes de la musique de Franco Mannino, comme un requiem. Toute cette introduction imprime au reste du film un caractère funèbre mais aussi un sentiment d’urgence. "Ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face" écrivait La Rochefoucauld. C'est pourtant ce que fait le cinéaste deux heures durant.

L’évocation de la solitude s’opère même dans les paroles de la chanson de variété qui accompagne la scène de débauche, Testarda Io d'Iva Zanicchi :

« La mia solitudine sei tu
La mia rabbia vera sei sempre tu
Ora non mi chiedere perchè
Se a testa bassa vado via
Per ripicca senza te. »

Ce qui signifie, à peu près, dans la langue de Molière :
« Ma solitude, c’est toi
Ma vraie colère, c’est toujours toi
Maintenant ne me demandez pas pourquoi
Je pars la tête basse par dépit
Sans toi. »

Les locataires offrent au professeur un merle qui répète indéfiniment la phrase : « Merci, mon vieux. » La grande force du film repose justement sur la vraisemblance de ce personnage de professeur solitaire et vieillissant, imputable aux auteurs et à la composition de Burt Lancaster. On ne redira jamais assez combien ce comédien fut certainement l'un des plus versatiles de l’histoire du cinéma. Le contraste entre ses compositions chez Visconti et ses rôles hauts en couleur dans Le Corsaire rouge, Vera Cruz ou Elmer Gantry suffit à rappeler que Lancaster pouvait tout jouer avec la même aisance. Dans Violence et passion en particulier, nous ne pouvons qu’être subjugués par la façon avec laquelle Lancaster campe un personnage impuissant et sans la moindre autorité, lui qui fut l’un acteurs les plus charismatiques jamais vus devant une caméra, lui qui a souvent incarné des leaders en tous genres (militaires notamment). Ce n’est pas la première fois qu’un tel rôle désenchanté lui est donné si l’on songe à Fureur Apache (1972) de Robert Aldrich, œuvre en apparence fort éloignée de l'univers de Visconti mais qui traite elle aussi à sa façon de la disparition d’un monde ancien...

Le professeur est posé comme l’archétype de l’intellectuel renfermé sur lui-même, jamais nous ne connaîtrons son nom ni son prénom. Que savons-nous sur sa vie ? Qu’il est d’origine américaine, docteur es sciences, qu’il s’est marié, qu’il n’a pas d’enfant. Et c’est à peu près tout. Pourtant, le personnage reste constamment passionnant et le jeu de Lancaster y est sans doute pour beaucoup. On admirera ainsi dans la scène de l’orgie l’expression de l’acteur lorsqu’il contemple le spectacle : révulsion envers l’amoralité ces jeunes gens ou regret d’être passé à côté de sa vie ? Tout le personnage est ambigu : un intellectuel humaniste mais qui refuse le contact avec l’extérieur, un solitaire ayant découvert sa capacité à ressentir quelque chose pour cette famille corrompue, un "beau au bois dormant" qui d’une certaine façon attendait qu’on le tire d’un sommeil de plusieurs années.

Le personnage du professeur est inspiré de Mario Praz (1896-1982), écrivain, historien d’art, critique littéraire et collectionneur de mobiliers et d’objets d’art. Pourtant, les commentateurs ont voulu y voir une autobiographie déguisée tant cet intellectuel de gauche vieillissant, désespéré et fasciné par la jeunesse évoquait Visconti, dans des détails parfois troublants. Ainsi Dominique Sanda incarne la mère du professeur calquée sur les portraits connus de la mère de Visconti : même coiffure, même beauté, même élégance. D’ailleurs les témoignages tendent à valider la portée autobiographique de Violence et passion. Selon Enrico Medioli, « Quand le film est sorti, certains critiques ont écrit que c’était l’autoportrait de Visconti, et Luchino a démenti, y compris dans ses interviews, avec insistance. En réalité, il se reconnaissait dans ce personnage. Il avait des traits communs avec lui. Quand on y regarde de près, on peut toujours trouver des éléments autobiographiques dans les films de Luchino. » (cf. L’Âge d’or du cinéma européen, dirigé par Denitza Bantcheva, Editions du revif, « Entretien avec Enrico Medioli » pp.153-160).

Le témoignage de Burt Lancaster est, lui, sans équivoque : « Je savais que le vieil homme que je jouais dans Violence et passion était Visconti lui-même ; il me l’a d’ailleurs dit : "C’est ma vie je suis un homme très seul, je n’ai jamais su aimer, je n’ai jamais eu de famille." Il voulait dire qu’il n’avait jamais fondé de famille. Et il en cherchait les raisons ; mais il y a d’autres aspects de sa vie auxquels il ne pouvait se résigner à toucher, et je crois que le film en aurait grandement bénéficié s’il avait pu le faire. Si au lieu de toute cette dichotomie entre droite et gauche, il s’était attardé un peu plus sur la relation homosexuelle entre le vieil homme et le jeune garçon joué par Helmut Berger, le film aurait pu être un grand film. Mais il avait peur d’ouvrir cette scène, peur d’explorer ces sentiments ; ça n’aurait pas été nécessairement très différent de la façon dont il a montré ces choses parce que par "homosexualité", je ne veux pas parler des aspects physiques de l’amour - L’homme était au-dessus de ce genre de choses. » (cf. Luchino Visconti, Alain Sanzio et Paul-Louis Tirard, Ramsay Poche cinéma, 1986, « Entretien avec Burt Lancaster, pp163-164). Il nous semble, au contraire, que l’une des grandes forces du film repose sur l’ambivalence de la relation entre le professeur et Konrad, qui va au-delà de l’homosexualité mais s’apparente bien davantage à la relation entre un père et son fils putatif, dont la disparition le laissera profondément désespéré. L’avant-dernière séquence voit le professeur porter le cadavre de Konrad : on ne peut que penser à une piéta, ce type de peinture ou de sculpture représentant la Vierge Marie pleurant son fils, le Christ qu’elle tient sur ses genoux.


Au delà des considérations biographiques, tout ce qui emporte notre adhésion ici résulte du caractère personnel et sensible qui émane de l’ensemble. Le spectateur ressent une proximité avec le personnage principal, tandis que le film suivant de Visconti, L’Innocent, sera au contraire le portrait d’un minable avec lequel toute identification est impossible. Ainsi dans Violence et passion, le professeur contemple Konrad dans sa douche parce qu’il est fasciné par sa jeunesse et sa beauté, tandis que dans L’Innocent le personnage principal, Tullio, contemple l’anatomie de son rival sortant de la douche car c’est l’homme avec qui sa femme a osé commettre le péché de chair. La mise en scène frappe par son caractère plus serein et plus apaisé que dans Les Damnés ou  Mort à Venise, notamment dans un emploi moins violent du zoom. La gestuelle des mains revêt une grande importance : le professeur repousse la main de Lietta posée sur son épaule mais accepte celle de Konrad. La scène d’orgie, qui dans les mains d’autres cinéastes aurait viré au voyeurisme embarrassant, est mise en scène avec délicatesse et photographiée par le grand Pasqualino de Santis avec une réelle beauté, l’utilisation d’un clair-obscur digne du Caravage sublimant les corps des interprètes comme s’il s’agissait de sculptures tout en donnant une impression de pudeur.


Le film arrive à survivre à son titre français idiot, qui veut bien visiblement singer Cris et  chuchotements d'Ingmar Bergman, l’un des films d’auteur les plus célébrés de cette époque. S’il est un film du réalisateur suédois auquel on songerait durant la projection, ce serait plutôt Les Fraises sauvages, où l’on retrouve un personnage similaire de professeur nostalgique perdu dans ses rêveries. La critique et les cinéphiles ont souvent tendance à désigner Le Guépard comme le film incontournable de Visconti. Néanmoins, outre son impressionnante richesse thématique, Violence et passion nous semble son film le plus déchirant, tant y sont portés à leur point d’incandescence la tendresse, la mélancolie et la sincérité. Le scénario, malgré son caractère foisonnant, est bâti sur une progression lente mais implacable vers le dernier plan, d’une émotion intense qui évoque directement La mort du Juste de Greuze, le tableau que le prince Salina examine à la fin du Le Guépard. La boucle peut ainsi être bouclée.

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Par Pierre Jean - le 25 février 2015