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Critique de film
Le film
Affiche du film

Deux hommes dans la ville

L'histoire

Germain Cazeneuve, ancien policier, est devenu éducateur pour délinquants afin de les réinsérer dans la vie active à leur sortie de prison. Il se porte garant envers Gino Strabliggi, ancien truand condamné à douze années de prison pour l'attaque d'une banque. Libéré avec deux ans d'avance grâce à Cazeneuve, Gino retrouve sa femme Sophie, qui a patiemment attendu durant ces dix années et tient une boutique, et il reprend goût à la vie. Des liens amicaux naissent entre les deux hommes (Gino Strabliggi considère presque Germain Cazeneuve comme un père), l'ancien détenu et son épouse sont invités à des moments de convivialité avec la famille de Germain, avec lequel ils sympathisent. Mais un jour, alors qu'ils rentrent d'un week-end passé avec les Cazeneuve, Gino et Sophie sont victimes d'un accident de voiture causé par deux chauffards. Si lui s'en sort, la jeune femme décède. Pour remonter le moral de son protégé, interdit de séjour à Paris et rejeté par sa belle-famille, et après une altercation avec Vautier, un de ses voisins, Germain lui trouve un emploi dans une imprimerie à Montpellier, où l'éducateur est muté. Strabliggi a rencontré Lucy, une employée de banque, qui est devenue sa compagne. Il doit passer régulièrement au commissariat pour viser périodiquement son interdiction de séjour. Il y rencontre l'inspecteur Goitreau, le policier qui l'a autrefois arrêté. Croyant que l'ex-truand va rechuter, le policier se met à le surveiller, tout en informant Lucy de son passé...

Analyse et critique


La carrière du réalisateur José Giovanni est celle d’un rogue, d’une personnalité à part dans le monde du cinéma français. Son passé de collaborateur durant l’occupation allemande entre 1940 et 1944, ainsi que les affaires troubles auxquelles il a été mêlé par la suite (chantage, extorsion, meurtre), lui ont valu une place dans le couloir de la mort. Il échappe de peu à la guillotine à la fin des années 1940 et voit sa peine transformée en travaux forcés à perpétuité. Finalement, gracié par le nouveau président en place à l’époque (René Coty), il sort de prison en 1956. Si l’homme n’a jamais caché ses remords et manqué d’entourer de mystère ses vraies origines sociales et criminelles, il a en tout cas accouché d’une œuvre qui en dit long sur sa propre vision de la vie et des hommes, mais qui a aussi su distiller à intervalles réguliers les éléments épars de sa propre existence. Romancier, scénariste pour le cinéma puis réalisateur, Giovanni est rapidement devenu une figure incontournable du cinéma populaire hexagonal des années 1960 et 1970, empli d’existence et de tendresse dure. Il a tout d’abord travaillé auprès de grands cinéastes afin d’écrire pour eux le parfait écrin de leur vision d’un monde d’hommes fédérés autour d’un projet obsessionnel, passionnel et/ou criminel, qu’il s’agisse de Robert Enrico (avec trois très beaux titres : Les Grandes gueules, Les Aventuriers, et dans une moindre mesure Ho !), de Jean-Pierre Melville (Le Deuxième souffle) ou encore de Claude Sautet (pour son premier film, Classe tous risques) et Henri Verneuil (Le Clan des siciliens). Il aligne les classiques en tant que scénariste, laisse apparaitre son nom dans bon nombre de grands succès populaires et s’attache, déjà, les figures de comédiens qui viendront tourner sous sa caméra le temps venu. Des hommes comme Lino Ventura, pour qui il nourrit une grande estime (par ailleurs fortement réciproque), ou encore Jean-Paul Belmondo.


Giovanni, c’est l’ambiguïté des valeurs, la morale des voyous, la lutte contre des institutions qui broient les hommes et les poussent à commettre d’irréparables crimes. Une face de peu de lumière, mais de beaucoup d’ombre, et qui trouve son prolongement obsessif dès ses premiers films, tels que les très réussis Le Rapace (l’un de ses chefs-d’œuvre, à n’en pas douter), Dernier domicile connu (un polar porteur d’un regard douloureux sur le métier de policier, victime et bourreau d’un système qu’il ne maîtrise pas) et La Scoumoune (un Belmondo de première classe, situé dans une période où l’acteur prend pourtant de moins en moins de risques). Même un film de copains chaleureux et mené sur un mode plus léger comme Le Ruffian (dernière collaboration Giovanni/Ventura, et de loin le plus gros succès commercial du réalisateur) se révèle en définitive un pur film de son auteur. Une œuvre dans laquelle Giovanni marche dans les traces de Robert Enrico (et plus directement des Aventuriers) tout en livrant quelques séquences absolument magnifiques, parfois logées sous l’enseigne de l’ambiguïté "giovannesque" typique, là où les brigands et les hommes au passé opaque laissent deviner, le temps d’une poignée de secondes ici et là, leurs envies, leurs chimères et leurs failles de jeunesse.


Dès lors, la rencontre Giovanni/Delon ne pouvait être qu’un grand face-à-face. Les deux hommes portent en commun un passé nébuleux, une vision taciturne de la société mécanique proférée par les hommes et surtout un doute profond sur la nature humaine, dont ils louent à bien des égards la portée humaniste en des cas néanmoins très discutables. Leur deuxième film, le très beau Le Gitan, portera loin cette idée de héros criminel poursuivi par la fatalité, autant meurtrier que survivant, tendre et cruel. Cruel envers la société infâme qu’il combat. Il subsiste toujours chez Giovanni ce doute, cette interrogation du spectateur quant à son cheminement sentimental controversable d’homme meurtri. Car le réalisateur a pour ses personnages déchus et malfaiteurs le plus haut respect, tandis qu’il nourrit bien volontiers une aversion forcenée envers la police et le mouvement global de la mécanique déployée par la justice. Aussi, à la lumière de son caractère et de ses nombreuses ambivalences (morales comme politiques), Giovanni livre-t-il avec Deux hommes dans la ville en 1973 un film phare, un pivot essentiel de sa carrière, un évident morceau personnel, touchant à la peine de mort et à l’irréductible processus broyeur des tribunaux. Tout semble toujours renvoyer à son passé, parcellaire, visible çà et là, au travers de méandres qu’il faut savoir saisir au vol, le temps d’un regard, d’un plan, d’une scène particulière.


On aurait bien tort de ne trouver en Deux hommes dans la ville qu’un réquisitoire contre la peine de mort. Ce qu’il n’est à dire vrai pas réellement. Nous savons aujourd’hui que Giovanni lui-même, bien qu’étant passé tout près du couperet à une époque, a ensuite vécu avec des idées souvent extrêmement droitières, parfois contradictoires, toujours situées dans ce paradoxe d’une justice qu’il souhaitait plus dure et dans le même temps moins rigide. Deux hommes dans la ville est de fait ici un film sans grande contradiction, en réalité tout à fait linéaire, et en fin de compte relativement binaire. Sa grande force, bien davantage que de démonter les rouages des institutions de la justice, réside dans son identité première de mélodrame assumé du début à la fin. Nous suivons un personnage d’ex-taulard poursuivi par la fatalité, les esprits condamnatoires, le malheur et les épreuves. Un homme poussé à commettre l’irréparable en fin de parcours, à savoir le meurtre d’un policier obstiné qui le tourmentait, le harcelait et faisait de sa vie un enfer. Cet homme de loi qui, presque pathologiquement, suivait son désir, sa certitude de voir cet homme, cet ancien criminel, replonger dans le gouffre aux damnés. Afin de le remettre en prison, à sa place, celle de tout condamné quel qu’il soit. C’est de cela dont parle Deux hommes dans la ville, de la vision d’un homme (Giovanni) trop marqué par les institutions pour parvenir à conserver une distance critique. Il abhorre littéralement leur systémique et fait éclater une rancœur surgie des profondeurs de son passé afin de livrer un pur mélo, étincelant et formidablement emballé, marchant sans cesse dans les traces de Victor Hugo.


Car nous pensons aux Misérables, bien sûr, avec son inspecteur Javert courant après ce qu’il croit être son ultime devoir, cette passion de la justice pourtant fourvoyée par sa rigidité inhumaine, cadavérique même. Michel Bouquet incarne donc un Javert moderne, quoique plus antipathique encore, lancé aux trousses d’un Valjean décidément bien étrange, plus sanguin et moins humaniste, sous les traits d’un Alain Delon des très grands jours (c’est dire le niveau d’interprétation de l’acteur en ces lieux !). Deux hommes dans la ville fait partie d’un incroyable marathon pour l’acteur, l’étape d’un parcours dans lequel il tourne entre trois et cinq films par an, depuis le début des années 1960 jusqu’en 1977, année après laquelle il va concentrer ses efforts autrement, autour de sorties cinématographiques plus consensuelles et stéréotypées, quoique régulièrement toujours visitées du sceau de la qualité. Le film de Giovanni est son cinquième et dernier effort pour l’année 1973, clôturant une très hétéroclite mais passionnante série de films atypiques : un excellent polar italien emblématique de l’époque (Big Guns de Duccio Tessari), un très bon thriller américain dans lequel il retrouve Burt Lancaster dix ans après Le Guépard (Scorpio, signé par le bien trop sous-estimé et pourtant passionnant Michael Winner), un curieux et très réussi film policier à l’ambiance gionesque, proche d’un Roi sans divertissement (Les Granges brûlées de Jean Chapot), ainsi qu’un louable essai de film traitant des coursives politiques de son temps (La Race des seigneurs, signé par le vénérable et toujours aussi intéressant Pierre Granier-Deferre). Deux hommes dans la ville sera un gros succès public, avec environ 2,4 millions d’entrées, soit un excellent "coup" pour Delon acteur-producteur avant quelques années un peu plus difficiles (signe de choix peu évidents et courageux face à un public qui n’est pas toujours conquis par des films pourtant souvent d’une très belle richesse), et le dernier grand succès digne de ce nom pour la légende Jean Gabin, dont c’est ici l’un des derniers films. (1)


Il faut savoir que Deux hommes dans la ville permet à Delon et Gabin de se donner la réplique pour la troisième et dernière fois (2), constituant de fait régulièrement des moments tendres et très émouvants. Gabin a derrière lui une carrière extraordinaire, comme peu d’acteurs ont pu en avoir dans l’histoire du cinéma français. Consacré avant la Deuxième Guerre mondiale comme la star numéro un du box-office hexagonal, il revient après-guerre et remonte progressivement dans l’estime du public. Redevenu une immense star au milieu des années 1950, l’acteur a depuis lors enchainé une gigantesque série de triomphes commerciaux (la plupart du temps exigeants sur le plan artistique, il convient de le souligner) qui l’ont enfin mené au crépuscule de sa carrière en homme vieillissant et personnage public désormais mythique. Ce faisant, et parce qu’il était aussi producteur du film (3), Delon souhaitait une fois encore confier un grand rôle à l’une de ses idoles, permettant en outre à Giovanni d’ajouter ce grand nom à la liste de ceux qui seront passés sous l’œil de sa caméra sincère, bouleversante et sans concessions. L’occasion également de croiser d’autres jeunes acteurs en devenir, tels que Bernard Giraudeau (que Delon retrouvera dans Le Gitan) et Gérard Depardieu. A noter la prestation toute en nuances de Mimsy Farmer, une actrice un peu oubliée de nos jours.


Deux hommes dans la ville possède assurément les défauts de ses qualités. Si l’on n’aime ni le mélodrame ni les violons, et encore moins les discours emphatiques sans échanges de fond, on risque de se retrouvé assez désappointé. Mais sa flamboyance et sa franchise, pour ne pas dire sa puissance de conviction, lui ôtent tout malentendu. Ce film n’est ni un polar, ni un film à thèse, et encore moins un film intellectuel. C’est un film sensitif, à la construction dramatique fort simple mais d’une fabuleuse ascension dans le souffle de son ardeur, au point culminant final remarquable et inoubliable. Giovanni a peut-être réalisé ici son film le plus marquant, parce que le plus traumatisant, pour le spectateur comme pour ses personnages de fiction. Jamais plus Giovanni n’osera s’aventurer aussi loin dans la cérémonie parfaitement orchestrée du désastre latent, puis efficient, qu’il porte à l’écran. Ses deux collaborations suivantes avec Delon n’auront ni le même esprit, ni la même exhalaison. Le Gitan composera une originale et excellente tentative de libertinage scénaristique (les personnages se mêlant au creux de situations cependant pas toujours concomitantes entre elles), lorsque Comme un boomerang tentera de marcher à nouveau dans les traces de Deux hommes dans la ville, avec un brio presque égal, mais sans la même hargne mélodramatique (quoique celle-ci lui soit déjà bien imputable).


Entre le personnage d’ex-taulard voulant refaire sa vie, incarné par Alain Delon, et le personnage de tuteur éducateur pour délinquants, incarné par Jean Gabin, passent l’entière tendresse pudique, le respect et les sentiments habituels qui peuplent le paysage cinématographique de l’univers de Giovanni. On y retrouve les deux idées qui parcourent sans cesse son œuvre : le sentiment de culpabilité et la recherche du pardon. José Giovanni faisait souvent référence aux remords qui avaient constitué sa vie concernant ses actes passés, sans nécessairement se positionner clairement vis-à-vis d’eux. Ainsi, le flic de Dernier domicile connu porte-t-il en lui la culpabilité d’une vie de travail acharnée à faire respecter quelque-chose auquel, en définitive, il ne croit plus. En témoigne la dernière image du film, le figeant dans une intense mélancolie dont il ne ressortira probablement jamais plus. Le Gitan du film homonyme possède un grand sens de la fidélité envers ceux qui ne l’ont pas "donné" aux flics, quand le père de Comme un boomerang recherche désespérément à se détacher de la culpabilité qui le ronge concernant le devenir de son fils. Jusqu’à commettre l’irréparable, jusqu’à replonger, jusqu’au point de non-retour. Et ne parlons pas des personnages peuplant les scénarios écrits par Giovanni antérieurement, des héros des Aventuriers (dont le sentiment de culpabilité envers leur comparse féminine orientera bientôt leur existence complète) au moindre des personnages composant l’entourage proche de Lino Ventura dans Le Deuxième souffle, chacun rongé par le remord, la crainte de déplacer un petit quelque-chose du destin sur leur passage. Le Ruffian, dont beaucoup pensent encore qu’il n’entretient que peu de rapport avec l’univers habituel du cinéaste, est au contraire entièrement dédié à cette idée. Celle d’un homme revenu de tout, un vieux routier de l’aventure qui revient vers son ami, celui-là même qu’il a rendu paraplégique, mais à qui il promet de rejouer aux « Aventuriers », de lui rendre ses jambes. Ou encore cette petite scène, a priori sans grand intérêt, dans laquelle Lino Ventura et Claudia Cardinale croisent un fuyard poursuivi par la police et qui se jette à l’eau. Ventura niera l’avoir vu passer. Coup de pouce d’un vieux brigand à un jeune, comme un ressac du passé qui revient quelquefois le temps d’un songe.


Dans Deux hommes dans la ville, Delon passera son temps à tenter de se défaire de ce sentiment de culpabilité, à la manière de Gabin, qui en a tant vu, et qui pourtant s’accroche toujours, ne serait-ce que pour en sauver un seul des griffes de son destin funeste. Leur échange de regard final, avant la chute du couperet, vaut à lui seul tous les discours. Cette ultime rencontre en dit long sur ces deux êtres qui s’excusent presque de n’avoir pas su aller dans un autre sens, Gabin de n’avoir pas réussi à le sauver de sa condition, Delon de n’avoir pas résisté à sa propre part d’ombre. C’est la justice, toujours elle, qui en a fait le meurtrier terminal, l’exemple de ce que la société rejette et rejettera toujours, sans pardonner, sans chercher à comprendre. On pourra peut-être trouver le discours de Giovanni un peu simpliste, mais sa passion à y mettre les formes et son implication émotionnelle évidente font tout passer. Y compris dans cette longue séquence de préparation à la guillotine, paradoxalement mise en parallèle avec la sécheresse lapidaire montrant la chute de la lame mortelle, en un plan unique et glacé. La peur, le vide viscéral qui emplit l’estomac, les intestins noués, le regard perdu dans les limbes de ce qui aurait dû être... puis la sentence, immédiate et mortelle, forcément machinale. Voilà comment se termine une existence faite de feu et de résurrections à répétition, dans laquelle le personnage de Delon aura tout vécu, le pire comme le meilleur, et n’aura finalement commis que la faute impardonnable d’y croire. Crime de lèse-majesté au sein d'une société dont les hommes, d'abord, n'ont que pour habitude de juger leur prochain, le traîner dans la boue sans le connaître, le montrer du doigt parce qu'il ne fait pas ou n'est pas comme tout le monde. Un triste constat demeurant extrêmement actuel, puisque nous, moi, vous, tout le monde (nous écrirons cela par souci d'honnêteté) en est le responsable encore aujourd'hui. Il ne s'agit en réalité que de la mesquinerie qui nous pousse, toujours, l'espace d'un instant ou d'une vie entière, à consolider un état de fait où l'on juge bien davantage que l'on tolère. Giovanni nous invite à y réfléchir, à nous mirer dans le reflet que l'on n'ose jamais vraiment croiser du regard, de peur d'y trouver quelque-chose de hideux qui nous dévoilerait un peu trop de ce que l'on ne souhaiterait pas reconnaître.


Deux hommes dans la ville est un superbe mélodrame solidement interprété, et qui ne laissera personne insensible. Soutenu par la musique entêtante du grand Philippe Sarde (elle ne vous quittera d’ailleurs jamais plus), le film parvient aisément à ce qu’il s’était fixé comme objectif : celui d’une œuvre dure, larmoyante, exacerbée, très littéraire, destinée d’abord aux sens et ensuite à une réflexion de fond évidemment basique en apparence, mais d’une très grande cruauté en réalité, touchant ainsi à des strates romantiques et sociales très dix-neuvièmistes dans l’esprit. Nous ne sommes pas seulement ce que nous devenons, nous sommes aussi ce d’où nous venons. Une fois engagé dans une direction, notre statut social a peu de chances de sortir de ses ornières premières. Car la machine humaine a créé le plus implacable des processus : la justice. Et celle-ci ne s’embarrasse guère de détails et de subtilités. Rassurante, terrifiante, protectrice, logique, mais surtout aveugle, elle frappe, tout simplement. Il existe là un saisissement qui prendra la gorge du spectateur dans un étau : Deux hommes dans la ville nous laissera donc sur une effroyable sensation de vertige.

(1) Jean Gabin tournera encore deux films après celui-ci : Verdict d’André Cayatte (1974) et L’Année sainte de Jean Girault (1976).
(2) Les deux premiers films tournés ensemble étaient Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil (1963), sans doute l’un des meilleurs films de casse de l’histoire du cinéma mondial, et Le Clan des Siciliens, toujours de Henri Verneuil (1969), grand film d’action tourné à l’internationale, aux gros moyens et dont les ambitions lui ont permis d’attraper rapidement le statut de film culte (jugez-en un peu l’affiche : Gabin, Ventura, Delon !).

(3) Entre 1973 et 1977, Alain Delon joue dans pas moins de 17 films et en produit au passage 11.

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La fiche IMDb du film

Par Julien Léonard - le 3 juillet 2015